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Différences entre les versions de « Alfred Schmelz »

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|Contexte_fr===De l’enfance à la scolarité==
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Alfred Schmelz est né le 7 novembre 1918 à Wenigumstadt, un petit village situé au sud-ouest de la ville d’Aschaffenburg en Bavière. Il est issu du couple formé par le tailleur (Schneider) Rudolf Schmelz et son épouse Anna née Volk.
Alfred Schmelz est né le 7 novembre 1918 à Wenigumstadt, un petit village situé au sud-ouest de la ville d’Aschaffenburg en Bavière. Il est issu du couple formé par le tailleur (''Schneider'') Rudolf Schmelz et son épouse Anna née Volk.


Après avoir débuté sa scolarité à l’école élémentaire (Volksschule), Alfred entre en 1929 dans le secondaire au Progymnasium à Miltenberg jusqu’en 1935. Il se rend ensuite à Aschaffenburg, où il est scolarisé pendant deux ans au humanistisches Gymnasium jusqu’à l’obtention de son baccalauréat (Abitur) en 1937.
Après avoir débuté sa scolarité à l’école élémentaire (''Volksschule''), Alfred entre en 1929 dans le secondaire au Progymnasium à Miltenberg jusqu’en 1935. Il se rend ensuite à Aschaffenburg, où il est scolarisé pendant deux ans au ''Humanistisches Gymnasium'' jusqu’à l’obtention de son baccalauréat (''Abitur'') en 1937.


Comme à l’accoutumée dans l’Allemagne nazie, Alfred effectue entre 1937 et 1939 son service du travail obligatoire au Reichsarbeitsdienst, avant d’accomplir son service militaire.
Comme à l’accoutumée dans l’Allemagne nazie, Alfred effectue entre 1937 et 1939 son service du travail obligatoire au ''Reichsarbeitsdienst'', avant d’accomplir son service militaire.




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Alfred entreprend alors des études supérieures et s’inscrit à la faculté de médecine de l’université d’Heidelberg dès le semestre d’été 1939. Cependant, avec le déclenchement des hostilités en septembre 1939, il est rappelé dans l’armée et transféré à Munich, où il reçoit un ordre de détachement lui permettant de reprendre ses études.
Alfred entreprend alors des études supérieures et s’inscrit à la faculté de médecine de l’université d’Heidelberg dès le semestre d’été 1939. Cependant, avec le déclenchement des hostilités en septembre 1939, il est rappelé dans l’armée et transféré à Munich, où il reçoit un ordre de détachement lui permettant de reprendre ses études.


Transféré à l’université de Marburg, il termine les deux premières années du cursus médical par l’obtention, en janvier 1941, de l’examen intermédiaire de médecine (Physikum). À partir du semestre d’hiver 1941-1942 et jusqu’à la fin de ses études, Alfred s’immatricule à la Reichsuniversität Strassburg nouvellement inaugurée en Alsace annexée. Dans le curriculum vitae inséré dans le manuscrit de sa thèse de doctorat, Alfred écrit qu’il envisage de présenter l’examen médical d’État à Strasbourg au courant du printemps 1944.
Transféré à l’université de Marburg, il termine les deux premières années du cursus médical par l’obtention, en janvier 1941, de l’examen intermédiaire de médecine (''Physikum''). À partir du semestre d’hiver 1941-1942 et jusqu’à la fin de ses études, Alfred s’immatricule à la ''Reichsuniversität Strassburg'' nouvellement inaugurée en Alsace annexée. Dans le ''curriculum vitae'' inséré dans le manuscrit de sa thèse de doctorat, Alfred écrit qu’il envisage de présenter l’examen médical d’État à Strasbourg au courant du printemps 1944.




==La thèse de doctorat de médecine : le cancer du sein chez l’homme==
==La thèse de doctorat de médecine : le cancer du sein chez l’homme==


En 1943, Schmelz complète sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine sous la direction du Dozent Wilhelm Dieker de l’institut de radiologie et de radiothérapie au sein de la clinique médicale. Sa thèse est intitulée : « Une contribution sur l’étiologie et la casuistique du carcinome mammaire chez l’homme, sur la base de quatre dossiers médicaux de patients de l’institut de radiothérapie de la Reichsuniversität Strassburg » (Ein Beitrag zur Ätiologie und Casuistik des Mamma-Karzinoms beim Mann. Unter Benutzung von 4 Krankengeschichten von Patienten des Allgemeinen Strahleninstituts der Reichsuniversität Strassburg).
En 1943, Schmelz complète sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine sous la direction du ''Dozent'' Wilhelm Dieker de l’institut de radiologie et de radiothérapie au sein de la clinique médicale. Sa thèse est intitulée : « Une contribution sur l’étiologie et la casuistique du carcinome mammaire chez l’homme, sur la base de quatre dossiers médicaux de patients de l’institut de radiothérapie de la Reichsuniversität Strassburg » (''Ein Beitrag zur Ätiologie und Casuistik des Mamma-Karzinoms beim Mann. Unter Benutzung von 4 Krankengeschichten von Patienten des Allgemeinen Strahleninstituts der Reichsuniversität Strassburg'').


Il doit l’impulsion d’un tel sujet à son directeur de thèse, Wilhelm Dieker, de l’institut de radiologie et de radiothérapie de Strasbourg, où ont été soignés quatre hommes (dont trois au même moment) entre 1940 et 1942 présentant un cancer du sein. Après avoir dressé l’historique et les statistiques sur cette pathologie, il décrit plusieurs théories scientifiques et médicales (la théorie de Cohnheim-Ribbert, puis celle de Virchow, avant d’aborder la théorie infectieuse ou les théories modernes reposant sur des facteurs génétiques). Il se penche ensuite sur les liens entre l’apparition et le développement des tumeurs malignes d’une part, et les organes endocriniens d’autres part. Schmelz développe ensuite le rôle du système endocrinien dans l’apparition du cancer du sein chez l’homme.
Il doit l’impulsion d’un tel sujet à son directeur de thèse, Wilhelm Dieker, de l’institut de radiologie et de radiothérapie de Strasbourg, où ont été soignés quatre hommes (dont trois au même moment) entre 1940 et 1942 présentant un cancer du sein. Après avoir dressé l’historique et les statistiques sur cette pathologie, il décrit plusieurs théories scientifiques et médicales (la théorie de Cohnheim-Ribbert, puis celle de Virchow, avant d’aborder la théorie infectieuse ou les théories modernes reposant sur des facteurs génétiques). Il se penche ensuite sur les liens entre l’apparition et le développement des tumeurs malignes d’une part, et les organes endocriniens d’autres part. Schmelz développe ensuite le rôle du système endocrinien dans l’apparition du cancer du sein chez l’homme.
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Dans une dernière partie, Schmelz travaille plus spécifiquement sur les quatre cas de carcinomes mammaires soignés à Strasbourg, bénéficiant vraisemblablement du soutien et des conseils de son confrère alsacien de l’institut de radiothérapie, le Docteur Hans Schloesser.  
Dans une dernière partie, Schmelz travaille plus spécifiquement sur les quatre cas de carcinomes mammaires soignés à Strasbourg, bénéficiant vraisemblablement du soutien et des conseils de son confrère alsacien de l’institut de radiothérapie, le Docteur Hans Schloesser.  


Le premier patient est un menuisier âgé de 83 ans, admis à l’institut de radiothérapie au cours de l’été 1940. Grâce à divers examens, notamment une analyse histologique effectuée par le docteur Woringer permettant de confirmer le diagnostic d’un carcinome mammaire de type carcinoma ademonatosum. Après des mois de traitements, dont une opération le 25 septembre 1941 à la clinique chirurgicale. À sa demande, le patient a pu rentrer chez lui, où il est décédé le 7 novembre 1941 (aucune autopsie n’a été pratiquée).
Le premier patient est un menuisier âgé de 83 ans, admis à l’institut de radiothérapie au cours de l’été 1940. Grâce à divers examens, notamment une analyse histologique effectuée par le docteur Woringer permettant de confirmer le diagnostic d’un carcinome mammaire de type ''carcinoma ademonatosum''. Après des mois de traitements, dont une opération le 25 septembre 1941 à la clinique chirurgicale. À sa demande, le patient a pu rentrer chez lui, où il est décédé le 7 novembre 1941 (aucune autopsie n’a été pratiquée).


Le deuxième patient, âgé de 68 ans, subit également différents examens radiographiques et histologique (auprès de l’institut pathologique) permettant de confirmer le carcinome mammaire de type carcinoma solidum. Le 21 janvier 1943, il décède lui aussi des suites de métastases pulmonaires associés à une bronchopneumonie. Son corps a pu être autopsié après son décès.
Le deuxième patient, âgé de 68 ans, subit également différents examens radiographiques et histologique (auprès de l’institut pathologique) permettant de confirmer le carcinome mammaire de type ''carcinoma solidum''. Le 21 janvier 1943, il décède lui aussi des suites de métastases pulmonaires associés à une bronchopneumonie. Son corps a pu être autopsié après son décès.


Le troisième patient est un policier (Hauptwachtmeister) de la Schutzpolizei, âgé de 42 ans. L’examen clinique réalisé par l’équipe médicale et la biopsie analysée par l’institut pathologique ont permis de confirmer le diagnostic d’un cancer du sein de type « Karzinom-Metastasen ». Quelques temps après le début du traitement par radiothérapie, le patient a dû être opéré à cause d’une enflure au niveau de l’aisselle droite et de tout le côté thoracique droit. À partir du 8 janvier 1943, le patient commence à souffrir quasiment quotidiennement de crises de suffocation car le gonflement s’est étendu au torse. Le 20 janvier, le patient est décédé par asphyxie, l’autopsie ayant révélé que la tumeur primaire était un carcinome du sein droit. Des prélèvements sont à nouveau effectués pour analyses histologiques qui permettent de conclure que le patient souffrait d’un cancer du sein relevant à la fois du type carcinoma simplex et du type carcinoma Scirrhus. Schmelz a volontairement traité plus en détail ce cas dans la mesure où il souhaitait montrer que malgré la rareté relative de cette pathologie, le médecin doit également penser au cancer du sein quand il examine un homme.
Le troisième patient est un policier (''Hauptwachtmeister'') de la ''Schutzpolizei'', âgé de 42 ans. L’examen clinique réalisé par l’équipe médicale et la biopsie analysée par l’institut pathologique ont permis de confirmer le diagnostic d’un cancer du sein de type « ''Karzinom-Metastasen'' ». Quelques temps après le début du traitement par radiothérapie, le patient a dû être opéré à cause d’une enflure au niveau de l’aisselle droite et de tout le côté thoracique droit. À partir du 8 janvier 1943, le patient commence à souffrir quasiment quotidiennement de crises de suffocation car le gonflement s’est étendu au torse. Le 20 janvier, le patient est décédé par asphyxie, l’autopsie ayant révélé que la tumeur primaire était un carcinome du sein droit. Des prélèvements sont à nouveau effectués pour analyses histologiques qui permettent de conclure que le patient souffrait d’un cancer du sein relevant à la fois du type ''carcinoma simplex'' et du type ''carcinoma Scirrhus''. Schmelz a volontairement traité plus en détail ce cas dans la mesure où il souhaitait montrer que malgré la rareté relative de cette pathologie, le médecin doit également penser au cancer du sein quand il examine un homme.


Le dernier cas concerne un employé âgé de 32 ans, atteint d’un sirrhöses Karzinom comme l’ont révélées les analyses histologiques. Le 22 août 1942, les médecins pratiquent l’amputation du sein gauche. Il quitte l’hôpital en septembre puis se rend à partir du mois de décembre (après vérification des résultats des analyses) à l’institut de radiothérapie. En totalité, il a suivi vingt-cinq séances de radiations et bénéficie de contrôles trimestriels. Il est le seul patient à avoir survécu à son cancer, qui est en complète rémission (beschwerde- und recidivfrei).
Le dernier cas concerne un employé âgé de 32 ans, atteint d’un ''sirrhöses Karzinom'' comme l’ont révélées les analyses histologiques. Le 22 août 1942, les médecins pratiquent l’amputation du sein gauche. Il quitte l’hôpital en septembre puis se rend à partir du mois de décembre (après vérification des résultats des analyses) à l’institut de radiothérapie. En totalité, il a suivi vingt-cinq séances de radiations et bénéficie de contrôles trimestriels. Il est le seul patient à avoir survécu à son cancer, qui est en complète rémission (''beschwerde- und recidivfrei'').
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Version actuelle datée du 8 septembre 2022 à 15:39


Alfred Schmelz
Prénom Alfred
Nom Schmelz
Sexe masculin
Naissance 7 novembre 1918 (Wenigumstadt bei Aschaffenburg/Main)
Profession du père Tailleur (Schneider)

These Ein Beitrag zur Ätiologie und Casuistik des Mamma-Karzinoms beim Mann (Reichsuniversität Straβburg, 1943)
Examen 5 juin 1944
Directeur de thèse Wilhelm Dieker
Profession Arzt

Titre Dr. med.


Biographie

De l’enfance à la scolarité

Alfred Schmelz est né le 7 novembre 1918 à Wenigumstadt, un petit village situé au sud-ouest de la ville d’Aschaffenburg en Bavière. Il est issu du couple formé par le tailleur (Schneider) Rudolf Schmelz et son épouse Anna née Volk.

Après avoir débuté sa scolarité à l’école élémentaire (Volksschule), Alfred entre en 1929 dans le secondaire au Progymnasium à Miltenberg jusqu’en 1935. Il se rend ensuite à Aschaffenburg, où il est scolarisé pendant deux ans au Humanistisches Gymnasium jusqu’à l’obtention de son baccalauréat (Abitur) en 1937.

Comme à l’accoutumée dans l’Allemagne nazie, Alfred effectue entre 1937 et 1939 son service du travail obligatoire au Reichsarbeitsdienst, avant d’accomplir son service militaire.


Les études de médecine

Alfred entreprend alors des études supérieures et s’inscrit à la faculté de médecine de l’université d’Heidelberg dès le semestre d’été 1939. Cependant, avec le déclenchement des hostilités en septembre 1939, il est rappelé dans l’armée et transféré à Munich, où il reçoit un ordre de détachement lui permettant de reprendre ses études.

Transféré à l’université de Marburg, il termine les deux premières années du cursus médical par l’obtention, en janvier 1941, de l’examen intermédiaire de médecine (Physikum). À partir du semestre d’hiver 1941-1942 et jusqu’à la fin de ses études, Alfred s’immatricule à la Reichsuniversität Strassburg nouvellement inaugurée en Alsace annexée. Dans le curriculum vitae inséré dans le manuscrit de sa thèse de doctorat, Alfred écrit qu’il envisage de présenter l’examen médical d’État à Strasbourg au courant du printemps 1944.


La thèse de doctorat de médecine : le cancer du sein chez l’homme

En 1943, Schmelz complète sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine sous la direction du Dozent Wilhelm Dieker de l’institut de radiologie et de radiothérapie au sein de la clinique médicale. Sa thèse est intitulée : « Une contribution sur l’étiologie et la casuistique du carcinome mammaire chez l’homme, sur la base de quatre dossiers médicaux de patients de l’institut de radiothérapie de la Reichsuniversität Strassburg » (Ein Beitrag zur Ätiologie und Casuistik des Mamma-Karzinoms beim Mann. Unter Benutzung von 4 Krankengeschichten von Patienten des Allgemeinen Strahleninstituts der Reichsuniversität Strassburg).

Il doit l’impulsion d’un tel sujet à son directeur de thèse, Wilhelm Dieker, de l’institut de radiologie et de radiothérapie de Strasbourg, où ont été soignés quatre hommes (dont trois au même moment) entre 1940 et 1942 présentant un cancer du sein. Après avoir dressé l’historique et les statistiques sur cette pathologie, il décrit plusieurs théories scientifiques et médicales (la théorie de Cohnheim-Ribbert, puis celle de Virchow, avant d’aborder la théorie infectieuse ou les théories modernes reposant sur des facteurs génétiques). Il se penche ensuite sur les liens entre l’apparition et le développement des tumeurs malignes d’une part, et les organes endocriniens d’autres part. Schmelz développe ensuite le rôle du système endocrinien dans l’apparition du cancer du sein chez l’homme.

Dans une dernière partie, Schmelz travaille plus spécifiquement sur les quatre cas de carcinomes mammaires soignés à Strasbourg, bénéficiant vraisemblablement du soutien et des conseils de son confrère alsacien de l’institut de radiothérapie, le Docteur Hans Schloesser.

Le premier patient est un menuisier âgé de 83 ans, admis à l’institut de radiothérapie au cours de l’été 1940. Grâce à divers examens, notamment une analyse histologique effectuée par le docteur Woringer permettant de confirmer le diagnostic d’un carcinome mammaire de type carcinoma ademonatosum. Après des mois de traitements, dont une opération le 25 septembre 1941 à la clinique chirurgicale. À sa demande, le patient a pu rentrer chez lui, où il est décédé le 7 novembre 1941 (aucune autopsie n’a été pratiquée).

Le deuxième patient, âgé de 68 ans, subit également différents examens radiographiques et histologique (auprès de l’institut pathologique) permettant de confirmer le carcinome mammaire de type carcinoma solidum. Le 21 janvier 1943, il décède lui aussi des suites de métastases pulmonaires associés à une bronchopneumonie. Son corps a pu être autopsié après son décès.

Le troisième patient est un policier (Hauptwachtmeister) de la Schutzpolizei, âgé de 42 ans. L’examen clinique réalisé par l’équipe médicale et la biopsie analysée par l’institut pathologique ont permis de confirmer le diagnostic d’un cancer du sein de type « Karzinom-Metastasen ». Quelques temps après le début du traitement par radiothérapie, le patient a dû être opéré à cause d’une enflure au niveau de l’aisselle droite et de tout le côté thoracique droit. À partir du 8 janvier 1943, le patient commence à souffrir quasiment quotidiennement de crises de suffocation car le gonflement s’est étendu au torse. Le 20 janvier, le patient est décédé par asphyxie, l’autopsie ayant révélé que la tumeur primaire était un carcinome du sein droit. Des prélèvements sont à nouveau effectués pour analyses histologiques qui permettent de conclure que le patient souffrait d’un cancer du sein relevant à la fois du type carcinoma simplex et du type carcinoma Scirrhus. Schmelz a volontairement traité plus en détail ce cas dans la mesure où il souhaitait montrer que malgré la rareté relative de cette pathologie, le médecin doit également penser au cancer du sein quand il examine un homme.

Le dernier cas concerne un employé âgé de 32 ans, atteint d’un sirrhöses Karzinom comme l’ont révélées les analyses histologiques. Le 22 août 1942, les médecins pratiquent l’amputation du sein gauche. Il quitte l’hôpital en septembre puis se rend à partir du mois de décembre (après vérification des résultats des analyses) à l’institut de radiothérapie. En totalité, il a suivi vingt-cinq séances de radiations et bénéficie de contrôles trimestriels. Il est le seul patient à avoir survécu à son cancer, qui est en complète rémission (beschwerde- und recidivfrei).


Repères

Localisations

Nationalités

  • Allemand

Confessions

Publications

Relations

Disciple de

Liens à institutions

Universität Marburg

Universität Heidelberg

Reichsuniversität Straβburg

1918-11-07T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
1943-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Thèse
1944-06-05T00:00:00Z
Vie privée
Examen
1939-10-01T00:00:00Z
1941-09-30T00:00:00Z
Carrière
1939-04-01T00:00:00Z
1939-09-30T00:00:00Z
Carrière
1941-10-01T00:00:00Z
1944-01-01T00:00:00Z
Carrière
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Références

À propos de cette page

Rédaction : ©Loïc Lutz