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Comme le prévoit la législation en vigueur en France, elle commence par préparer le certificat PCN (Physique, Chimie, Sciences naturelles) à la faculté des sciences, dont l’obtention constituait un prérequis à l’admission en première année de médecine. Entrant à la faculté de médecine, elle réussit le concours de l’externat, puis le concours de l’internat. En 1927, elle prépare sous la direction du professeur Georges Canuyt (1888-1975) une thèse de doctorat intitulée « Contribution à l’étude du traitement des infections septicémiques »<ref name="317d1b91155405933836739a29fad44883c7ad71">Madeleine Uhrig, Contribution à l’étude du traitement des infections septicémiques, thèse de doctorat de médecine, Université de Strasbourg, n°41, Strasbourg, Société d’édition de la Basse-Alsace « l’Alsacien », 1927, 103 p. Le manuscrit de sa thèse est conservé à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (M.500.109, MED, 1927, UHRIG) et à la Bibliothèque de médecine et d’odontologie (Th. Med. 1927, 4 et 1927.UHRIG)..</ref>, traduisant son intérêt marqué pour le domaine des maladies infectieuses.
Comme le prévoit la législation en vigueur en France, elle commence par préparer le certificat PCN (Physique, Chimie, Sciences naturelles) à la faculté des sciences, dont l’obtention constituait un prérequis à l’admission en première année de médecine. Entrant à la faculté de médecine, elle réussit le concours de l’externat, puis le concours de l’internat. En 1927, elle prépare sous la direction du professeur Georges Canuyt (1888-1975) une thèse de doctorat intitulée « Contribution à l’étude du traitement des infections septicémiques »<ref name="317d1b91155405933836739a29fad44883c7ad71">Madeleine Uhrig, Contribution à l’étude du traitement des infections septicémiques, thèse de doctorat de médecine, Université de Strasbourg, n°41, Strasbourg, Société d’édition de la Basse-Alsace « l’Alsacien », 1927, 103 p. Le manuscrit de sa thèse est conservé à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (M.500.109, MED, 1927, UHRIG) et à la Bibliothèque de médecine et d’odontologie (Th. Med. 1927, 4 et 1927.UHRIG)..</ref>, traduisant son intérêt marqué pour le domaine des maladies infectieuses.


Dans son travail très documenté, Madeleine Uhrig passe en revue les différentes méthodes thérapeutiques mises en œuvre pour prévenir cette infection sanguine et lutter contre les diverses septicémies au cours de leur évolution. Elle aborde des pratiques ou des molécules telles que la sérothérapie, le traitement chimiothérapique ou encore l’usage de mercurochrome, de trypaflavine, d’optochine, de septicémine ou d’yatren, développant pour chacune d’elles leurs posologies, leurs effets, leur toxicité et leur efficacité. Elle conclut son travail par une partie clinique dans laquelle elle traite une série de cas pour lesquels ses différents antiseptiques ont été employés<ref name="931166eee8866655e8350815943559598d67c68f">Pour un résumé de la thèse, voir Le Progrès Médical, n°28, 14 juillet 1928, p. 1164. Disponible via , [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; L’informateur médical, 8 janvier 1928, p. 6-7. Disponible via , [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; Gazette des hôpitaux, 101e année, n°56, 11 juillet 1928, p. 1003-1004. Disponible via , [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; Le Concours médical, 50e année, 18 novembre 1928, p. 3323. Disponible via , [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; Paris médical : la semaine du clinicien, n°76, 1930, p. 98. Disponible via , [en ligne], consulté le 29 juillet 2021..</ref>. La même année, elle signe déjà un premier article scientifique avec le professeur Eugène Vaucher sur le traitement chimiothérapique des septicémies<ref name="27ab3ff7ddda343222dd31e43a421c2266c73316">Eugène Vaucher, Madeleine Uhrig, « Le traitement chimiothérapique des septicémies », Paris médical : la semaine du clinicien, tome XVII, n°49, 3 décembre 1927, p. 454-465. Voir une recension de cette contribution dans La Presse médicale, n°9, 1er février 1928, p. 39..</ref>.
Dans son travail très documenté, Madeleine Uhrig passe en revue les différentes méthodes thérapeutiques mises en œuvre pour prévenir cette infection sanguine et lutter contre les diverses septicémies au cours de leur évolution. Elle aborde des pratiques ou des molécules telles que la sérothérapie, le traitement chimiothérapique ou encore l’usage de mercurochrome, de trypaflavine, d’optochine, de septicémine ou d’yatren, développant pour chacune d’elles leurs posologies, leurs effets, leur toxicité et leur efficacité. Elle conclut son travail par une partie clinique dans laquelle elle traite une série de cas pour lesquels ses différents antiseptiques ont été employés<ref name="931166eee8866655e8350815943559598d67c68f">Pour un résumé de la thèse, voir Le Progrès Médical, n°28, 14 juillet 1928, p. 1164. Disponible ''via'' https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/F, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; L’informateur médical, 8 janvier 1928, p. 6-7. Disponible ''via'' https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/G, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; Gazette des hôpitaux, 101e année, n°56, 11 juillet 1928, p. 1003-1004. Disponible ''via'' https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/H, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; Le Concours médical, 50e année, 18 novembre 1928, p. 3323. Disponible ''via'' https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/J, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; Paris médical : la semaine du clinicien, n°76, 1930, p. 98. Disponible ''via'' https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/K, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021..</ref>. La même année, elle signe déjà un premier article scientifique avec le professeur Eugène Vaucher sur le traitement chimiothérapique des septicémies<ref name="27ab3ff7ddda343222dd31e43a421c2266c73316">Eugène Vaucher, Madeleine Uhrig, « Le traitement chimiothérapique des septicémies », Paris médical : la semaine du clinicien, tome XVII, n°49, 3 décembre 1927, p. 454-465. Voir une recension de cette contribution dans La Presse médicale, n°9, 1er février 1928, p. 39..</ref>.


===La spécialisation en phtisiologie et le service à l’hôpital-sanatorium Saint-François===
===La spécialisation en phtisiologie et le service à l’hôpital-sanatorium Saint-François===
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Le 1er juillet 1946, Eugène Vaucher, revenu à Strasbourg, est nommé le premier titulaire de la chaire de phtisiologie, devenant l’année suivante la chaire de clinique et prophylaxie de la tuberculose<ref name="6254ca5468c0614129582ad94de2b3585db5cf01">Émile Roegel, « Pneumo-phtisiologie : la reconversion », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, p. 697-698..</ref>. Celui-ci s’entoure d’une équipe permettant de développer le sanatorium en centre médico-chirurgical contre la tuberculose de renommée. Au départ, on note la présence du Dr. Francis Ernewein (1916-1996), formé à l’université française de Strasbourg dans les années 1930 et docteur de la Reichsuniversität Strassburg (1942), qui obtient un poste de « médecin adjoint au sanatorium Saint-François » de décembre 1946 à octobre 1948<ref name="28e6f8ed580a36e8cbe61425f23593afab1d89f7">Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 84e année, n°262, 6 novembre 1948, p. 10772. Voir aussi Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 79e année, n°232, 2 octobre 1947, p. 9890. Le Dr. Ernewein est alors nommé médecin adjoint au sanatorium départemental de Colmar..</ref>.
Le 1er juillet 1946, Eugène Vaucher, revenu à Strasbourg, est nommé le premier titulaire de la chaire de phtisiologie, devenant l’année suivante la chaire de clinique et prophylaxie de la tuberculose<ref name="6254ca5468c0614129582ad94de2b3585db5cf01">Émile Roegel, « Pneumo-phtisiologie : la reconversion », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, p. 697-698..</ref>. Celui-ci s’entoure d’une équipe permettant de développer le sanatorium en centre médico-chirurgical contre la tuberculose de renommée. Au départ, on note la présence du Dr. Francis Ernewein (1916-1996), formé à l’université française de Strasbourg dans les années 1930 et docteur de la Reichsuniversität Strassburg (1942), qui obtient un poste de « médecin adjoint au sanatorium Saint-François » de décembre 1946 à octobre 1948<ref name="28e6f8ed580a36e8cbe61425f23593afab1d89f7">Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 84e année, n°262, 6 novembre 1948, p. 10772. Voir aussi Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 79e année, n°232, 2 octobre 1947, p. 9890. Le Dr. Ernewein est alors nommé médecin adjoint au sanatorium départemental de Colmar..</ref>.
[[File:Equipe_medico_chirurgicale_St_Francois_1956.jpg|thumb|''Figure 1 : L’équipe médico-chirurgicale de l’hôpital-sanatorium Saint-François vers 1956. © Héran, p. 697. Collections historiques de la Faculté de médecine de Strasbourg.</br>Au premier rang : le professeur Eugène Vaucher (au centre), la sœur supérieure Céleste (à sa droite).</br>Au second rang : le professeur agrégé Émile Forster (3e en partant de la gauche, chirurgien thoracique), la femme de Forster (4e, anesthésiste) et Madeleine Schalck-Uhrig (5e, médecin-adjoint).''.]]


Le professeur Vaucher est par ailleurs assisté, dans ses missions d’enseignement, par deux chargés de cours, André Marmet (1908-1977), médecin-chef du sanatorium médico-chirurgical de Colmar et chirurgien thoracique réputé, Pierre Oudet (1909-1977), nommé agrégé en 1949 et qui lui succède à son départ en retraite en 1954. L’équipe est également composée du Dr. Émile Forster (1910-1989) et de son épouse, respectivement chirurgien thoracique et anesthésiste<ref name="6254ca5468c0614129582ad94de2b3585db5cf01">Émile Roegel, « Pneumo-phtisiologie : la reconversion », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, p. 697-698..</ref>. Madeleine Schalck-Uhrig poursuit également son activité scientifique, en participant à la rédaction d’articles dans les revues médicales avec plusieurs spécialistes pluridisciplinaires de Strasbourg<ref name="17cce222e917b79656741de361bd175e4b4f0b37">Eugène Vaucher, David Sichel, Émile Forster, Madeleine Schalck-Uhrig, H. Blum, « Importance des tomographies de profil dans les lésions pulmonaires », Revue de Stomatologie, vol. 53, n°11-12, novembre-décembre 1952, p. 1151-1154..</ref>.
Le professeur Vaucher est par ailleurs assisté, dans ses missions d’enseignement, par deux chargés de cours, André Marmet (1908-1977), médecin-chef du sanatorium médico-chirurgical de Colmar et chirurgien thoracique réputé, Pierre Oudet (1909-1977), nommé agrégé en 1949 et qui lui succède à son départ en retraite en 1954. L’équipe est également composée du Dr. Émile Forster (1910-1989) et de son épouse, respectivement chirurgien thoracique et anesthésiste<ref name="6254ca5468c0614129582ad94de2b3585db5cf01">Émile Roegel, « Pneumo-phtisiologie : la reconversion », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, p. 697-698..</ref>. Madeleine Schalck-Uhrig poursuit également son activité scientifique, en participant à la rédaction d’articles dans les revues médicales avec plusieurs spécialistes pluridisciplinaires de Strasbourg<ref name="17cce222e917b79656741de361bd175e4b4f0b37">Eugène Vaucher, David Sichel, Émile Forster, Madeleine Schalck-Uhrig, H. Blum, « Importance des tomographies de profil dans les lésions pulmonaires », Revue de Stomatologie, vol. 53, n°11-12, novembre-décembre 1952, p. 1151-1154..</ref>.
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Enfin, même si la date de son départ en retraite n’est pas connue précisément, il semble que le Dr. Schalck-Uhrig soit restée en poste à l’hôpital-sanatorium Saint-François jusqu’à la fin des années 1960. Elle a donc passé près de quarante ans de sa vie au sein de cet établissement, participant activement à la lutte prophylactique et curative de la tuberculose pulmonaire.
Enfin, même si la date de son départ en retraite n’est pas connue précisément, il semble que le Dr. Schalck-Uhrig soit restée en poste à l’hôpital-sanatorium Saint-François jusqu’à la fin des années 1960. Elle a donc passé près de quarante ans de sa vie au sein de cet établissement, participant activement à la lutte prophylactique et curative de la tuberculose pulmonaire.


[[File:Equipe_medico_chirurgicale_St_Francois_1956.jpg|thumb|''Figure 1 : L’équipe médico-chirurgicale de l’hôpital-sanatorium Saint-François vers 1956. © Héran, p. 697. Collections historiques de la Faculté de médecine de Strasbourg./br
Au premier rang : le professeur Eugène Vaucher (au centre), la sœur supérieure Céleste (à sa droite)./br
Au second rang : le professeur agrégé Émile Forster (3e en partant de la gauche, chirurgien thoracique), la femme de Forster (4e, anesthésiste) et Madeleine Schalck-Uhrig (5e, médecin-adjoint).''.]]


===Vie privée et décès===
===Vie privée et décès===

Version actuelle datée du 15 juillet 2022 à 13:17


Madeleine Uhrig
Prénom Madeleine
Nom Uhrig
Sexe feminin
Naissance 15 juin 1903 (Soufflenheim (Bas-Rhin))
Décès 20 décembre 1993 (Strasbourg (Bas-Rhin))
Profession du père Négociant en bois (Holzhändler)

These Contribution à l’étude du traitement des infections septicémiques (Université de Strasbourg, UdS, 1918-1939, 1927)
Directeur de thèse Georges Canuyt
Autorisation d'exercer la médecine 1927
Profession Médecin, Phtisiologue

Titre Dr., Chef de service

Identités Schalck-Uhrig Madeleine; Uhrig Magdalena; Schalck-Uhrig Magdalena
Spécialités Phtisiologie


Madeleine Schalck-Uhrig (1903-1993) est une femme médecin, pneumologue et phtisiologue alsacienne. Elle l’une des principales figures médicales du service des tuberculeux de l’université de Strasbourg et plus précisément de l’hôpital-sanatorium Saint-François de la Robertsau de 1928-1929 à la fin des années 1960.

Devenue docteure en médecine de l’université de Strasbourg en 1927, après avoir réalisé une thèse sous la direction du professeur Georges Canuyt (1888-1975) sur le traitement d’infections septicémiques, elle se spécialise en pneumologie auprès du professeur Eugène Vaucher (1884-1966).

Débutant comme assistante à l’hôpital-sanatorium Saint-François de la Robertsau, Madeleine Uhrig est nommée deuxième cheffe de service en 1937. Après l’annexion de l’Alsace au territoire de l’Allemagne nazie à l’été 1940, elle est remise à son poste par les autorités nationales-socialistes. De novembre 1940 à novembre 1944, elle fait partie du personnel du Bürgerspital de Strasbourg, puis de la Medizinische Klinik de la Reichsuniversität Strassburg, en qualité de « chef de service par intérim » (kommissarische Chefärztin).

Après la guerre, Madeleine Schalck-Uhrig, de son nom marital, parvient à poursuivre ses activités aux côtés du professeur Vaucher au sanatorium Saint-François. Nommée « médecin-adjoint », elle reste vraisemblablement en poste jusqu’à la fin des années 1960. Elle s’est éteinte en 1993 à l’âge de quatre-vingt-dix-ans.

Biographie

Enfance et scolarité

Issue d’une famille de négociants en bois originaire du nord de l’Alsace, Madeleine Uhrig est née au cœur du Reichsland Elsass-Lothringen. Elle grandit au sein du foyer familial en Alsace et effectue la majeure partie de son cursus scolaire à l’école allemande. Après la Première Guerre mondiale, elle obtient son baccalauréat français, puis s’engage dans un cursus universitaire pour devenir médecin.

La famille Uhrig : une famille alsacienne

Madeleine Uhrig est née le 15 juin 1903 à Soufflenheim, une localité rurale située dans le nord de l’Alsace, dans l’arrondissement de Haguenau[16]. À sa naissance, l’Alsace faisait partie intégrante du Reich wilhelmien et formait le cœur du Reichsland Elsass-Lothringen depuis l’annexion de l’Alsace et de la Moselle au Reich en 1871. Issue d’une famille catholique installée à Soufflenheim depuis plusieurs générations, Madeleine Uhrig est la fille du négociant en bois (Holzhändler) Alexandre Joseph Uhrig (1871-1928) et de son épouse Anna Messner (1877-?)[16]. Tous deux se sont mariés le 25 mai 1895 à Soufflenheim[17]. Le couple donne naissance à quatre enfants : Paul Joseph (1897-1900)[18], Paul Joseph (1901-?)[19], Madeleine Antonie (1903-1993) et Alfred Marie Léon (1905-?)[20].

L’enfance de l’Alsace allemande à l’Alsace française

Madeleine Uhrig grandit au sein du foyer familial situé au 2, quai Zorn à Strasbourg et passe toute son enfance au cœur d’une Alsace allemande. Comme le prévoit la loi, à l’âge de six ans, elle entre à l’école élémentaire et effectue la majeure partie de sa scolarité dans le système éducatif allemand. Par la suite, elle fréquente le secondaire avant la Première Guerre mondiale et obtient vraisemblablement un baccalauréat français au sortir de la guerre. Au début des années 1920, elle s’inscrit à l’université de Strasbourg, afin de devenir médecin.


L’entre-deux-guerres : des études de médecine à la spécialisation en phtisiologie

Une fois diplômée du secondaire, Madeleine Uhrig s’inscrit à l’université de Strasbourg pour débuter un cursus universitaire de médecine. S’intéressant aux maladies infectieuses, elle prépare une thèse de doctorat sur le traitement des infections septicémiques.

La formation médicale à l’université de Strasbourg

Comme le prévoit la législation en vigueur en France, elle commence par préparer le certificat PCN (Physique, Chimie, Sciences naturelles) à la faculté des sciences, dont l’obtention constituait un prérequis à l’admission en première année de médecine. Entrant à la faculté de médecine, elle réussit le concours de l’externat, puis le concours de l’internat. En 1927, elle prépare sous la direction du professeur Georges Canuyt (1888-1975) une thèse de doctorat intitulée « Contribution à l’étude du traitement des infections septicémiques »[21], traduisant son intérêt marqué pour le domaine des maladies infectieuses.

Dans son travail très documenté, Madeleine Uhrig passe en revue les différentes méthodes thérapeutiques mises en œuvre pour prévenir cette infection sanguine et lutter contre les diverses septicémies au cours de leur évolution. Elle aborde des pratiques ou des molécules telles que la sérothérapie, le traitement chimiothérapique ou encore l’usage de mercurochrome, de trypaflavine, d’optochine, de septicémine ou d’yatren, développant pour chacune d’elles leurs posologies, leurs effets, leur toxicité et leur efficacité. Elle conclut son travail par une partie clinique dans laquelle elle traite une série de cas pour lesquels ses différents antiseptiques ont été employés[22]. La même année, elle signe déjà un premier article scientifique avec le professeur Eugène Vaucher sur le traitement chimiothérapique des septicémies[23].

La spécialisation en phtisiologie et le service à l’hôpital-sanatorium Saint-François

Madeleine Uhrig se spécialise ensuite en phtisiologie (branche de la pneumologie qui étudie et traite la tuberculose pulmonaire). Toujours domiciliée au domicile parental[24], elle obtient rapidement un poste d’assistante à l’hôpital-sanatorium Saint-François[25], assurant le remplacement du Dr. Oscar Loeb, auprès du professeur Eugène Vaucher[26]. Situé au 10, rue Richard-David à Strasbourg, le bâtiment avait été construit en 1910 par des sœurs franciscaines qui avaient été contraintes de le vendre aux lendemains de la Première Guerre mondiale[27]. Avec le concours de la ville, la direction des hospices civils de Strasbourg s’est portée acquéreuse de l’immeuble en 1919, dans un contexte d’aménagements visant à l’extension et à la modernisation de l’hôpital civil. Très rapidement, 120 lits y sont aménagés, destinés en priorité aux tuberculeux graves, à une époque où la tuberculose est encore un important fléau des sociétés occidentales[28]. Pendant près de soixante-dix ans, l’hôpital Saint-François était le centre médico-chirurgical strasbourgeois dévolu à la pneumologie, jusqu’au transfert, en 1987, du service de pneumologie au centre hospitalo-universitaire de Strasbourg à Hautepierre, et son remplacement par un service de gérontologie[29].

En 1928, la direction de l’hôpital Saint-François avait été confiée au Dr. Eugène Vaucher (1884-1966), succédant à Georges Brion en qualité de médecin-chef de l’hôpital. D’origine alsacienne et formé à Paris, Vaucher est arrivé à Strasbourg en 1919 et a été chargé de cours à la clinique médicale B auprès du professeur Léon Blum (1878-1930). Dans ces années d’entre-deux-guerres, tout particulièrement caractérisées par le développement en Alsace de la phtisiologie, par l’essor des sanatoriums et par l’utilisation de plus en plus courante de la technique du pneumothorax artificiel mise au point par Carlo Forlanini (1847-1918), Vaucher a fait de la lutte – tant prophylactique que curative – contre la tuberculose sa spécialité. Scientifique de passion, il reçoit en 1938 la chaire d’hydrologie thérapeutique et de climatologie, Vaucher est en réalité le promoteur de la prophylaxie antituberculeuse en Alsace[30].

C’est aux côtés de ce spécialiste que Madeleine Uhrig se forme en phtisiologie, devenant au cours des années 1930 l’une des principales collaboratrices du professeur Vaucher (1884-1966). Conservant un lien étroit avec le milieu universitaire, elle signe avec Vaucher et d’autres médecins de la faculté de médecine plusieurs articles scientifiques[31]. Le 23 février 1937, le conseil d’administration des hospices civils la nomme deuxième cheffe de service (2. Chefärztin) aux côtés du Dr. Vaucher[32]. Durant cette période, Madeleine Uhrig collabore également avec d’autres assistants alsaciens, comme le Dr. René Piffert (1911-1991) – qui avait aussi intégré l’équipe médico-chirurgicale du sanatorium en qualité d’« assistant » le 1er septembre 1936[33] – ou encore le Dr. Lucette Thiercelin (1908-1969)[34].


Médecin en Alsace annexée

Après l’annexion de l’Alsace au territoire de l’Allemagne nazie, dans le contexte de remise en fonction de l’hôpital civil et de préparatifs à la création d’une université allemande à Strasbourg, Madeleine Uhrig fait partie des médecins alsaciens qui sont réemployés par les autorités allemandes et retrouvant un poste au sein de l’institution hospitalière allemande. De novembre 1940 à novembre 1944, elle est réinvestie dans une fonction de « cheffe de service par intérim » au sanatorium Saint-François, dont elle assure la direction pendant toute la durée de l’annexion et de l’existence de la Reichsuniversität Strassburg.

Le réemploi à l’hôpital civil allemand de Strasbourg (novembre 1940-octobre 1941)

Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, l’université et l’hôpital civil de Strasbourg sont évacués hors d’Alsace, tout comme la population strasbourgeoise et une partie de la population alsacienne. L’université est repliée vers Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme et l’hôpital est replié vers Clairvivre près de Périgueux en Dordogne[35]. Madeleine Uhrig fait vraisemblablement partie du personnel médical qui fuit l’Alsace. À la suite de la signature de l’armistice de Compiègne du 22 juin 1940, l’Alsace et la Moselle sont annexées de fait au territoire de l’Allemagne nazie. Dans ce contexte d’installation du régime nazi et de l’importation en Alsace des institutions étatiques nationales-socialistes, les Allemands cherchent rapidement à remettre l’hôpital civil en activité. En raison de l’évacuation, il y avait un besoin « urgent » (dringend) en personnel médical pour assurer les soins à la population civile[36]. Les autorités allemandes prévoient ainsi le recrutement et le maintien en poste de médecins alsaciens au sein du nouvel hôpital civil allemand ouvert le 12 août 1940. Dans un premier temps, ces nominations n’étaient que « provisoires » (kommissarisch)[37], mais une première sélection d’ordre politique avait déjà été effectuée, puisque pour pouvoir exercer en Alsace, les médecins alsaciens devaient obtenir au préalable l’autorisation en bonne et due forme de la part de la Gauleitung, l’administration civile en Alsace[38].

Ayant été reconnue apte à servir l’institution hospitalière allemande, Madeleine Uhrig – dont le prénom est germanisé en Magdalena – est réinvestie, dès le début du mois de novembre 1940, dans ses fonctions d’avant-guerre en tant que médecin spécialiste (Fachärztin). Elle est en effet nommée « cheffe de service par intérim » (kommissarische Chefärztin) au sanatorium Saint-François, rebaptisé « Lungenheilstätte Ruprechtsau » par les Allemands[39]. Elle fait partie de la deuxième vague de recrutements d’Alsaciens à l’hôpital civil allemand, caractérisée par la nomination de certains médecins revenus de Clairvivre et de Clermont-Ferrand entre la fin de l’été et le début de l’automne 1940. Au départ, on lui adjoint Edmond Buhr, un étudiant en cinquième année de médecine, et le Dr. Jean Apffel en qualité de médecins-assistants (Assistenzärzte) pendant seulement quelques semaines[40]. Durant toute la période d’annexion, elle conserve sa position à la tête du service tuberculeux de l’hôpital civil et de la clinique médicale. Par ailleurs, durant toute la période de préparatifs à la création d’une université allemande à Strasbourg, elle est le seul médecin rattaché aux établissements hospitalo-universitaires (klinische Universitätsanstalten) d’avril à novembre 1941[41].

Cheffe de service à la Reichsuniversität Strassburg (novembre 1941-novembre 1944)

Avec la création de la Reichsuniversität Strassburg en novembre 1941, Madeleine Uhrig est maintenue en poste, toujours en qualité de « cheffe de service par intérim »[42]. Pendant près d’un an, elle est le seul membre du personnel hospitalo-universitaire affecté au sanatorium de la Robertsau[43], alors même qu’une forte tension s’exerce sur le service des tuberculeux de la Reichsuniversität Strassburg. En effet, tout au long de l’année 1942 – surtout au printemps –, sur les 126 (puis 127) lits disponibles dans ce service, on enregistre des taux d’occupation oscillant de 73% (seulement trente-trois lits disponibles) à plus de 99% (plus qu’un lit non occupé), pour une moyenne totale s’établissant à plus de 85%. Au regard des données officielles, le taux d’occupation des lits à l’hôpital Saint-François est largement supérieur à la moyenne globale de tous les services de la Medizinische Klinik du professeur Stein entre mars et décembre 1942 (82%)[44].

Entre le mois d’octobre 1942 et le début du mois de janvier 1943, Madeleine Uhrig est rejointe par le Mosellan Francis Ernewein (1916-1996), ancien étudiant de l’université française de Strasbourg et jeune docteur diplômé la Reichsuniversität Strassburg, qui intègre le service comme Pflichtassistent[45]. Quelques semaines plus tard, en mars 1943, sa consoeur de l’avant-guerre, Lucette Trautmann-Thiercelin (1908-1966), probablement revenue d’Allemagne, entre au service, d’abord comme Volontärassistentin[46], puis comme Assistenzärztin[47]. Toutes deux restent en fonctions jusqu’à l’évacuation définitive de la Reichsuniversität Strassburg le 23 novembre 1944[48], à une époque où le service des tuberculeux est toujours en tension, comme le reste des cliniques, instituts et services hospitaliers de la Reichsuniversität Strassburg. La Medizinische Klinik du professeur Stein (dont dépend le service des tuberculeux du Dr. Uhrig) est en outre frappée par un manque de personnel assez important au début de l’année 1944 et, alors que de nombreux lits sont constamment créés (765 lits en février 1944 contre 651 en janvier), le taux d’occupation reste très élevé[49].

Le 11 septembre 1943, à l’âge de trente ans, le Dr. Uhrig épouse à Strasbourg Marie Ernest Alfred Schalck[50]. Elle vit avec son époux au 2, quai Zorn à Strasbourg, et malgré l’évacuation définitive de la Reichsuniversität Strassburg en novembre 1944, Madeleine Schalck-Uhrig « reste à Strasbourg », comme le précise l’annuaire du personnel de l’université nazie de Strasbourg repliée à Tübingen en date du 26 mars 1945[51].


L’après-guerre : médecin-adjoint à l’hôpital Saint-François

À la suite de la Libération de l’Alsace, Madeleine Schalck-Uhrig reste en fonction au sanatorium Saint-François. Elle poursuit dans l’après-guerre ses activités médicales et scientifiques aux côtés du professeur Eugène Vaucher, nommé professeur titulaire de la chaire de phtisiologie de Strasbourg en 1946. Elle reste vraisemblablement en poste jusqu’à la fin des années 1960.

La carrière à l’hôpital Saint-François

Après la Libération de l’Alsace, Madeleine Schalck-Uhrig quitte le domicile parental et s’installe à quelques dizaines de mètres, au 7 quai Zorn, avec son mari. Elle parvient à rester en activité à l’hôpital-sanatorium de la Robertsau avec sa consœur Lucie Trautmann-Thiercelin[52]. Échappant aux procédures d’épuration qui frappent le corps médical et la société civile[53], elle poursuit sa carrière de phtisiologue aux côtés de son maître, Eugène Vaucher[54].

Le 1er juillet 1946, Eugène Vaucher, revenu à Strasbourg, est nommé le premier titulaire de la chaire de phtisiologie, devenant l’année suivante la chaire de clinique et prophylaxie de la tuberculose[55]. Celui-ci s’entoure d’une équipe permettant de développer le sanatorium en centre médico-chirurgical contre la tuberculose de renommée. Au départ, on note la présence du Dr. Francis Ernewein (1916-1996), formé à l’université française de Strasbourg dans les années 1930 et docteur de la Reichsuniversität Strassburg (1942), qui obtient un poste de « médecin adjoint au sanatorium Saint-François » de décembre 1946 à octobre 1948[56].

Figure 1 : L’équipe médico-chirurgicale de l’hôpital-sanatorium Saint-François vers 1956. © Héran, p. 697. Collections historiques de la Faculté de médecine de Strasbourg.
Au premier rang : le professeur Eugène Vaucher (au centre), la sœur supérieure Céleste (à sa droite).
Au second rang : le professeur agrégé Émile Forster (3e en partant de la gauche, chirurgien thoracique), la femme de Forster (4e, anesthésiste) et Madeleine Schalck-Uhrig (5e, médecin-adjoint).
.

Le professeur Vaucher est par ailleurs assisté, dans ses missions d’enseignement, par deux chargés de cours, André Marmet (1908-1977), médecin-chef du sanatorium médico-chirurgical de Colmar et chirurgien thoracique réputé, Pierre Oudet (1909-1977), nommé agrégé en 1949 et qui lui succède à son départ en retraite en 1954. L’équipe est également composée du Dr. Émile Forster (1910-1989) et de son épouse, respectivement chirurgien thoracique et anesthésiste[55]. Madeleine Schalck-Uhrig poursuit également son activité scientifique, en participant à la rédaction d’articles dans les revues médicales avec plusieurs spécialistes pluridisciplinaires de Strasbourg[57].

Enfin, même si la date de son départ en retraite n’est pas connue précisément, il semble que le Dr. Schalck-Uhrig soit restée en poste à l’hôpital-sanatorium Saint-François jusqu’à la fin des années 1960. Elle a donc passé près de quarante ans de sa vie au sein de cet établissement, participant activement à la lutte prophylactique et curative de la tuberculose pulmonaire.


Vie privée et décès

Le 11 septembre 1943, à l’âge de trente ans, le Dr. Uhrig épouse à Strasbourg Marie Ernest Alfred Schalck[50]. Tous deux vivent dans la maison familiale des Uhrig, située au 2, quai Zorn, puis emménagent au 7, quai Zorn après la guerre.

Madeleine Schalck-Uhrig s’est éteinte le 20 décembre 1993 à l’âge de quatre-vingt-dix ans et son corps repose aujourd’hui dans la tombe familiale au cimetière de Soufflenheim[58].


Repères

Localisations

Nationalités

  • Alsacien (1903 - 1993)
  • Allemand (1903 - 1919)
  • Français (1919 - 1993)

Confessions

  • Catholique (1903 - 1993)

Publications

  • UHRIG Madeleine, Contribution à l’étude du traitement des infections septicémiques, thèse de doctorat de médecine, Université de Strasbourg, n°41, Strasbourg, Société d’édition de la Basse-Alsace « l’Alsacien », 1927, 103 p.
  • VAUCHER Eugène, UHRIG Madeleine, « Le traitement chimiothérapique des septicémies », Paris médical : la semaine du clinicien, n°65, 3 décembre 1927, p. 454-465.
  • VAUCHER Eugène, KAUFMANN Robert, UHRIG Madeleine, « Mort inopinée, brutale, survenue quelques heures après une réinsufflation, chez un malade porteur d’un pneumothorax artificiel bilatéral simultané jusque-là parfaitement toléré », 1929.
  • VAUCHER Eugène, KAUFMANN Robert, UHRIG Madeleine, « Cancer du poumon et pleurésie purulente », Bulletins et mémoires de la société médicale des hôpitaux de Paris, avril 1930, n°14, p. 674.
  • WEISS Alfred, VAUCHER Eugène, UHRIG Madeleine, « Quarante-huit cas de phrénicectomie pour tuberculose pulmonaire », Société de médecins du Bas-Rhin, 19 mars 1932.
  • WEISS Alfred, VAUCHER Eugène, KABAKER, UHRIG Madeleine, « Association de peumothorax et de phrénicectomie », Société de médecins du Bas-Rhin, 16 décembre 1933.
  • WEISS Alfred, VAUCHER Eugène, UHRIG Madeleine, « Résultats de 153 phrénicectomies, pratiquées à l’Hôpital-Sanatorium St-François. Mécanisme d’action de cette opération », Société de médecins du Bas-Rhin, 26 mai 1934.
  • VAUCHER Eugène, WEISS Alfred, UHRIG Madeleine, PIFFERT René, « Que peut-on attendre du pneumothorax extrapleural dans le traitement de la tuberculose pulmonaire », Société médicale de Strasbourg, 25 février 1939.
  • VAUCHER Eugène, UHRIG Madeleine, « Remarques sur les renseignements fournis par la tomographie dans la tuberculose et les abcès pulmonaires », Bulletin et mémoires de la société d’électroradiologie médicale de France, n°26, 1938, p. 38.
  • VAUCHER Eugène, SICHEL David, FORSTER Émile, SCHALCK-UHRIG Madeleine, BLUM H., « Importance des tomographies de profil dans les lésions pulmonaires », Revue de Stomatologie, vol. 53, n°11-12, novembre-décembre 1952, p. 1151-1154.
1903-06-15T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
1993-12-20T00:00:00Z
Vie privée
Décès
1927-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Autorisation d'exercer la médecine
1927-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Thèse
1903-01-01T00:00:00Z
1919-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1903-01-01T00:00:00Z
1993-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1919-01-01T00:00:00Z
1993-01-01T00:00:00Z
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Références

  • ADBR, 4E472/12, État civil de Soufflenheim, Acte de naissance de Paul Joseph Uhrig, Acte n°122/1897.
  • ADBR, 4E472/13, État civil de Soufflenheim, Acte de naissance de Paul Joseph Uhrig, Acte n°13/1901.
  • ADBR, 4E472/14, État civil de Soufflenheim, Acte de mariage d’Alexander Uhrig et Anna Messner, Acte n°14/1895.
  • ADBR, 4E472/15, État civil de Soufflenheim, Acte de décès de Paul Joseph Uhrig, Acte n°39/1900.
  • ADBR, 4E472/16, État civil de Soufflenheim, Acte de naissance de Madeleine Uhrig, Acte n°45/1903.
  • ADBR, 4E472/16, État civil de Soufflenheim, Acte de naissance de Alfred Marie Leo Uhrig, Acte n°63/1905.
  • ADBR, 4E482/1283, État civil de Strasbourg, Table des mariages (1943-1952), Acte de mariage de Madeleine Uhrig et Marie Ernest Alfred Schalck, Acte n°1100/1943.
  • ADBR, 126 AL 37, dossier n°1.
  • ADBR, 126 AL 37, dossier n°4.
  • ADBR, 544 D 247, Liste des sanctions émises contre les médecins d’Alsace.
  • ADBR, 1243 W, Procédures de la chambre civile de Strasbourg.
  • ABDR, 1558 W 66, dossier n°4981 (René Piffert).
  • ADBR, 1558 W 677, dossier n°60991 (Raymond Koessler).
  • AVES, 1 BA 1929, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1929, p. 13 et 794.
  • AVES, 1 BA 1930, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1930, p. 13.
  • AVES, 1 BA 1931, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1931, p. 13, 817 et 1146.
  • AVES, 1 BA 1932, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1932, p. 13, 829 et 1154.
  • AVES, 1 BA 1933, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1933, p. 13, 847 et 1136.
  • AVES, 1 BA 1934, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1934, p. 13, 999 et 1333.
  • AVES, 1 BA 1935, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1935, p. 13, 1031 et 1348.
  • AVES, 1 BA 1936, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1936, p. 13, 1049 et 1352.
  • AVES, 1 BA 1937, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1937, p. 14, 1076 et 1377.
  • AVES, 1 BA 1938, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1938, p. 14, 1083 et 1377.
  • AVES, 1 BA 1939, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1939, p. 14, 1070 et 1339.
  • AVES, 1 BA 1948, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1948, p. 680 et 976.
  • AVES, 7 AH 14, Dossiers administratifs des hospices civils de Strasbourg (1940-1941).
  • AVES, 7 AH 15, Liste du personnel médical de la Reichsuniversität Strassburg (1941-1944).
  • LAUTSCH Hermann, DORNEDDEN Hans, Verzeichnis der deutschen Ärzte und Heilanstalten in den Westgebieten Elsaß, Lothringen und Luxemburg sowie im General-Gouvernement und im Protektorat Böhmen und Mähren mit Anhang: Karpatendeutsche Ärzte in der Slowakei (vormals Reichs-Medizinal-Kalender für Deutschland, Teil II), Leipzig, Georg Thieme, février 1942, p. 26 (état du 1er novembre 1941).
  • Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 79e année, n°219, 17 septembre 1947, p. 9337. Disponible sur Gallica via https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1576437k/f29, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021
  • Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 79e année, n°232, 2 octobre 1947, p. 9890.
  • Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 84e année, n°262, 6 novembre 1948, p. 10772.
  • Travaux de l’université de Strasbourg pendant l’année scolaire 1929-1930. Rapports présentés par le Conseil de l’université et par MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des Dernières Nouvelles de Strasbourg, 1931, p. 66.
  • Travaux de l’université de Strasbourg pendant l’année scolaire 1931-1931. Rapports présentés par le Conseil de l’université et par MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des Dernières Nouvelles de Strasbourg, 1933, p. 73-74.
  • Travaux de l’université de Strasbourg pendant l’année scolaire 1933-1934. Rapports présentés par le Conseil de l’université et par MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des Dernières Nouvelles de Strasbourg, 1935, p. 78-79.
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  • Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Sommer-Semester 1943, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1943, p. 36.
  • Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Winter-Semester 1943-1944, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1943, p. 36.
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  • L’informateur médical, 8 janvier 1928, p. 6-7. Disponible via https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/G, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021.
  • Gazette des hôpitaux, 101e année, n°56, 11 juillet 1928, p. 1003-1004. Disponible via https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/H, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021.
  • Le Concours médical, 50e année, 18 novembre 1928, p. 3323. Disponible via https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/J, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021.
  • Paris médical : la semaine du clinicien, n°76, 1930, p. 98. Disponible via https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/K, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021.



  1. ADBR, 4E472/16, État civil de Soufflenheim, Geburtsurkunde von Madeleine Uhrig, Nr. 45/1903..
  2. ADBR, 4E472/14, État civil de Soufflenheim, Heiratsurkunde von Alexandre Uhrig et Anna Messner, Nr. 14/1895. Am 15. März 1871 geboren und am 27. August 1928 in Soufflenheim gestorben, Alexandre Joseph Uhrig ist der Sohn des Kaufmannes Joseph Uhrig und Apollonia Burger. Er war Bürgermeister der Stadt Soufflenheim zwischen 1919 und 1928. Seine Ehefrau, Anna Messner, ist am 8. Juni 1877 in Soufflenheim geboren. Sie ist die Tochter des Holzhändlers Pierre Messner und Madeleine Dammel..
  3. Madeleine Uhrig, Contribution à l’étude du traitement des infections septicémiques, thèse de doctorat de médecine, Université de Strasbourg, n°41, Strasbourg, Société d’édition de la Basse-Alsace « l’Alsacien », 1927, 103 p..
  4. Siehe: Le Progrès Médical, n°28, 14 juillet 1928, p. 1164. L’informateur médical, 8 janvier 1928, p. 6-7 ; Gazette des hôpitaux, 101e année, n°56, 11 juillet 1928, p. 1003-1004 ; Le Concours médical, 50e année, 18 novembre 1928, p. 3323; Paris médical : la semaine du clinicien, n°76, 1930, p. 98..
  5. Zum Hôpital-Sanatorium Saint-François, siehe Jacques Chanez, Émile Roegel, « L’Hôpital civil de 1918 à 1939 », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, S. 553. Jacques Chanez, Émile Roegel, « L’expansion des Hospices civils depuis 1945 », », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, S. 719-724, ici S. 723. « Pavillon Saint-François (Strasbourg) », disponible Archi-Wiki.org, via https://www.archi-wiki.org/Adresse:Pavillon_Saint_François_(Strasbourg), [en ligne], consulté le 15 février 2021. Émile Roegel, Yves Heller, « Phtisiologie : le développement », », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, p. 533-534..
  6. Siehe zum Beispiel Revue médicale de la Suisse romande, vol. 49, 1929, S. 311 et 374 und AVES, 1 BA 1931, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1931, S. 13 et 1146..
  7. AVES, 7 AH 14, Brief des Oberstadtkommissar an die Verwaltung der klinischen Universitätsanstalten zu Straßburg, 27. September 1941 : « Durch einen Verwaltungsratsbeschluss vom 23.2.1937 wurde Frl. Dr. Uhrig als 2. Chefärztin der Lungenheilstätte Ruprechtsau ernannt »..
  8. ABDR, 1558 W 66, dossier n°4981 (René Piffert), Bericht des Direktor der Straßburger an die FFI’s des Départements Bas-Rhin, 17. Januar 1945 ; ABDR, 1558 W 66, dossier n°4981 (René Piffert), Bericht der Polizeiinspektor Kirchmeyer an den Hauptkommissar und Chef du Service des Renseignements Généraux de Strasbourg, 19. Juni 1945..
  9. Lucette Thiercelin, Contribution à l’étude de l’anesthésie en chirurgie thoracique dans le traitement de la tuberculose pulmonaire, thèse de doctorat de médecine, Université de Strasbourg, Strasbourg, Imprimerie-Saint-Thomas, n°35, 1939, 66 p..
  10. AVES, 7 AH 14, Personalverzeichnis des Straßburger Bürgerspitals, 3. November 1940..
  11. AVES, 7 AH 15, Personalverzeichnisse der Reichsuniversität Strassburg, 1941-1944. Siehe ebd. Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Sommer-Semester 1942, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1942, S. 31; Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Sommer-Semester 1943, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1943, S. 36; Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Winter-Semester 1943-1944, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1943, S. 36; Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Sommer-Semester 1944, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1944, S. 37; Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Winter-Semester 1944-1945, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1944, S. 41..
  12. ADBR, 4E482/1283, État civil de Strasbourg, Table des mariages (1943-1952), Heiratsurkunde von Madeleine Uhrig und Marie Ernest Alfred Schalck, Nr. 1100/1943..
  13. BArch, R 76-IV/27, Personalverzeichnis der Reichsuniversität Strassburg zur Zeit in Tübingen, 26 März 1945..
  14. AVES, 1 BA 1948, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1948, p. 976. Émile Roegel, « Pneumo-phtisiologie : la reconversion », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, p. 697-698..
  15. Siehe : https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/C, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021..
  16. 16,0 et 16,1 ADBR, 4E472/16, État civil de Soufflenheim, Acte de naissance de Madeleine Uhrig, Acte n°45/1903..
  17. ADBR, 4E472/14, État civil de Soufflenheim, Acte de mariage d’Alexander Uhrig et Anna Messner, Acte n°14/1895. Né le 15 mars 1871 et décédé le 27 août 1928 à Soufflenheim, Alexandre Joseph Uhrig est le fils du commerçant (Kaufmann) Joseph Uhrig et Apollonia Burger. Il a exercé la fonction de maire de la ville de Soufflenheim de 1919 à 1928. Son épouse, Anna Messner, est née le 8 juin 1877 à Soufflenheim. Elle est la fille du négociant en bois (Holzhändler) Pierre Messner et Madeleine Dammel..
  18. ADBR, 4E472/12, État civil de Soufflenheim, Acte de naissance de Paul Joseph Uhrig, Acte n°122/1897 ; ADBR, 4E472/15, État civil de Soufflenheim, Acte de décès de Paul Joseph Uhrig, Acte n°39/1900. Né le 28 décembre 1897, Paul Joseph est décédé à l’âge de vingt-neuf mois le 10 juillet 1900 au domicile parental..
  19. ADBR, 4E472/13, État civil de Soufflenheim, Acte de naissance de Paul Joseph Uhrig, Acte n°13/1901. Né le 21 février 1901 à Soufflenheim, il devient commerçant et épouse Marie Marguerite Wessang le 3 juin 1924 à Soufflenheim. Après la Seconde Guerre mondiale, il est condamné par la cour de justice de Strasbourg dans le cadre des procédures d’épuration. L’arrêté du tribunal est reproduit dans le Journal officiel de la République française en 1947 : « Par arrêté de la cour de justice de Strasbourg, statuant par contumace, en date du 18 juillet 1946, le nommé Uhrig (Paul), né à Soufflenheim le 21 février 1916 (sic. 1901), fils de Alexandre et de Anne Messner, commerçant, demeurant au 6c, rue de Dettwiller à Saverne, actuellement en fuite, a été condamné à la confiscation de tous ses biens présents et à venir au profit de la nation ». Voir Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 79e année, n°219, 17 septembre 1947, p. 9337. Disponible sur Gallica via https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1576437k/f29, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021.
  20. ADBR, 4E472/16, État civil de Soufflenheim, Acte de naissance de Alfred Marie Leo Uhrig, Acte n°63/1905. Alfred Uhrig est né le 7 juillet 1905..
  21. Madeleine Uhrig, Contribution à l’étude du traitement des infections septicémiques, thèse de doctorat de médecine, Université de Strasbourg, n°41, Strasbourg, Société d’édition de la Basse-Alsace « l’Alsacien », 1927, 103 p. Le manuscrit de sa thèse est conservé à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (M.500.109, MED, 1927, UHRIG) et à la Bibliothèque de médecine et d’odontologie (Th. Med. 1927, 4 et 1927.UHRIG)..
  22. Pour un résumé de la thèse, voir Le Progrès Médical, n°28, 14 juillet 1928, p. 1164. Disponible via https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/F, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; L’informateur médical, 8 janvier 1928, p. 6-7. Disponible via https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/G, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; Gazette des hôpitaux, 101e année, n°56, 11 juillet 1928, p. 1003-1004. Disponible via https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/H, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; Le Concours médical, 50e année, 18 novembre 1928, p. 3323. Disponible via https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/J, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021 ; Paris médical : la semaine du clinicien, n°76, 1930, p. 98. Disponible via https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/K, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021..
  23. Eugène Vaucher, Madeleine Uhrig, « Le traitement chimiothérapique des septicémies », Paris médical : la semaine du clinicien, tome XVII, n°49, 3 décembre 1927, p. 454-465. Voir une recension de cette contribution dans La Presse médicale, n°9, 1er février 1928, p. 39..
  24. L’appartement est situé au rez-de-chaussée d’un immeuble au 2, quai Zorn à Strasbourg. Le logement est relié au réseau téléphonique (n°5.75, puis 205.75 en 1939). Voir les annuaires de la ville de Strasbourg dans le fonds AVES, 1 BA..
  25. Voir par exemple Revue médicale de la Suisse romande, vol. 49, 1929, p. 311 et 374, où elle est présentée en 1929 comme une « assistant[e] du service des tuberculeux »..
  26. AVES, 1 BA 1931, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1931, p. 13 et 1146..
  27. Voir « Pavillon Saint-François (Strasbourg) », disponible Archi-Wiki.org, via https://www.archi-wiki.org/Adresse:Pavillon_Saint_François_(Strasbourg), [en ligne], consulté le 15 février 2021..
  28. Jacques Chanez, Émile Roegel, « L’Hôpital civil de 1918 à 1939 », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, p. 553..
  29. Jacques Chanez, Émile Roegel, « L’expansion des Hospices civils depuis 1945 », », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, p. 719-724, ici p. 723..
  30. Émile Roegel, Yves Heller, « Phtisiologie : le développement », », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, p. 533-534..
  31. Voir la liste de ses contributions dans la rubrique « publications de Madeleine Schalck-Uhrig) et dans les ouvrages suivants : Travaux de l’université de Strasbourg pendant l’année scolaire 1929-1930. Rapports présentés par le Conseil de l’université et par MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des Dernières Nouvelles de Strasbourg, 1931, p. 66 ; Travaux de l’université de Strasbourg pendant l’année scolaire 1931-1931. Rapports présentés par le Conseil de l’université et par MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des Dernières Nouvelles de Strasbourg, 1933, p. 73-74 ; Travaux de l’université de Strasbourg pendant l’année scolaire 1933-1934. Rapports présentés par le Conseil de l’université et par MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des Dernières Nouvelles de Strasbourg, 1935, p. 78-79..
  32. AVES, 7 AH 14, Lettre du Oberstadtkommissar à l’administration des établissements hospitalo-universitaires, 27 septembre 1941 : « Durch einen Verwaltungsratsbeschluss vom 23.2.1937 wurde Frl. Dr. Uhrig als 2. Chefärztin der Lungenheilstätte Ruprechtsau ernannt »..
  33. ABDR, 1558 W 66, dossier n°4981 (René Piffert), Rapport du directeur des Hospices civils de Strasbourg aux FFI du Bas-Rhin (Strasbourg), 17 janvier 1945 ; ABDR, 1558 W 66, dossier n°4981 (René Piffert), Rapport de l’inspecteur de Police Kirchmeyer à Monsieur le commissaire principal, chef du Service des Renseignements Généraux de Strasbourg, 19 juin 1945. On renvoie aussi à la fiche biographique de René Piffert..
  34. Voir Lucette Thiercelin, Contribution à l’étude de l’anesthésie en chirurgie thoracique dans le traitement de la tuberculose pulmonaire, thèse de doctorat de médecine, Université de Strasbourg, Strasbourg, Imprimerie-Saint-Thomas, n°35, 1939, 66 p. On renvoie également à la fiche biographique de Lucette Thiercelin..
  35. Francis Rohmer, « La Faculté se replie à Clermont-Ferrand, l’Hôpital à Clairvivre », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1991, p. 577 sqq. ; Christophe Woehrlé, La cité silencieuse. Strasbourg – Clairvivre (1939-1945), Beaumontis-en-Périgord, Les Éditions Secrets de Pays, 2019..
  36. Voir ADBR, 126 AL 37, dossier n°1. D’ailleurs, le directeur général des hospices civils de Strasbourg, le Dr. Josef Oster, est chargé très rapidement par le Gauleiter Robert Wagner de diriger le retour (Zurückführung) des équipements, du matériel et du personnel médicaux de Clairvivre vers Strasbourg. En quête de personnel, les autorités nazies s’affairent durant l’été 1940 à obtenir le retour des médecins, des patients et du matériel strasbourgeois en Alsace au plus vite, un retour qui se concrétise en partie entre le 1er septembre et le 21 octobre 1940. Voir à ce propos Francis Rohmer, « La Faculté se replie à Clermont-Ferrand, l’Hôpital à Clairvivre », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1991, p. 577..
  37. AVES, 7 AH 14, Directive du directeur général des hospices civils, 29 octobre 1940 : « Bis zur endgültigen Besetzung der ärztlichen Stellen erfolgen die Ernennungen von Ärzten lediglich kommissarisch. Die Ernennung der Chef- und Assistenzärzte untersteht der Genehmigung der Gesundheitsverwaltung ».
  38. ADBR, 126 AL 37, dossier n°1, Ordonnance de la Gauleitung (Gesundheitswesen), 13 juillet 1940. Cet ordre a été transmis aux services des Strassburger Neuste Nachrichten qui ont publié un article à ce sujet dès le 20 juillet..
  39. AVES, 7 AH 14, Liste du personnel médical du Bürgerspital de Strasbourg, 3 novembre 1940..
  40. AVES, 7 AH 14, Listes du personnel médical du Bürgerspital de Strasbourg, novembre 1940-mars 1941. Du 1er novembre 1940 au mois de mars 1941, les Allemands avaient nommé l’étudiant Edmond Buhr au poste de médecin-assistant. Le 1er janvier 1941, le directeur général des hospices civils précise en outre par courrier que le Dr. Jean Apffel « interrompra son service […] afin de suivre un séjour de formation (Schulungskurs) dans l’Altreich ». Voir AVES, 7 AH 14, Communication du directeur général des hospices civils de Strasbourg, 31 octobre 1940. Voir également AVES, 7 AH 14, Lettre du directeur général des hospices civils de Strasbourg au Dr. Hangarter, Beautragter des Dekans der medizinischen Fakultät, 30 décembre 1940..
  41. AVES, 7 AH 14, Liste du personnel médical des klinische Universitätsanstalten de Strasbourg, 1er juin 1941 et ADBR, 126 AL 37, dossier n°4, Liste du personnel médical des klinische Universitätsanstalten de Strasbourg, juin-juillet 1941. Sur ce document, la mention « médecin spécialiste » (Facharzt) est précisée..
  42. AVES, 7 AH 15, Liste du personnel médical de la Reichsuniversität Strassburg, 1er novembre 1941. Voir aussi Hermann Lautsch, Hans Dornedden, Verzeichnis der deutschen Ärzte und Heilanstalten in den Westgebieten Elsaß, Lothringen und Luxemburg sowie im General-Gouvernement und im Protektorat Böhmen und Mähren mit Anhang: Karpatendeutsche Ärzte in der Slowakei (vormals Reichs-Medizinal-Kalender für Deutschland, Teil II), Leipzig, Georg Thieme, février 1942, p. 26 (état du 1er novembre 1941)..
  43. AVES, 7 AH 15, Listes du personnel médical de la Reichsuniversität Strassburg, novembre 1941-septembre 1942..
  44. Voir ADBR, 126 AL 37, dossier n°4, Meldung über die Zahl der in unserem Klinikum beschäftigten Assistenzärzte und Ärztinnen, mars-décembre 1942..
  45. AVES, 7 AH 15, Listes du personnel médical de la Reichsuniversität Strassburg, octobre-décembre 1941. Voir également la fiche biographique de Francis Ernewein sur ce site..
  46. AVES, 7 AH 15, Listes du personnel médical de la Reichsuniversität Strassburg, avril-décembre 1943..
  47. AVES, 7 AH 15, Listes du personnel médical de la Reichsuniversität Strassburg, janvier-novembre 1944..
  48. AVES, 7 AH 15, Listes du personnel médical de la Reichsuniversität Strassburg, janvier-novembre 1944. Voir également Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Sommer-Semester 1942, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1942, p. 31; Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Sommer-Semester 1943, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1943, p. 36; Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Winter-Semester 1943-1944, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1943, p. 36; Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Sommer-Semester 1944, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1944, p. 37; Reichsuniversität Strassburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Winter-Semester 1944-1945, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1944, p. 41..
  49. Voir ADBR, 1558 W 677, dossier n°60991 (Raymond Koessler), Lettre du professeur Stein au Kurator de la Reichsuniversität Strassburg, 4 février 1944. Stein ajoute que l’éloignement de plusieurs services médicaux et cliniques du centre névralgique de l’hôpital civil participe également d’une perte de temps et d’efficacité. Il écrit : « Il faut par ailleurs signaler que le nouveau service infectieux (Infektionsabteilung), la Station pour les tuberculeux (Station für Lungenkranke), la Station pour les malades chroniques (Station für Chronisch-Kranke) sont situés respectivement à 10, 6 et 23 km de distance de Strasbourg. Ces services doivent être gérés par des assistants à qui l’on ne met même pas de véhicule à disposition. En raison de cet éparpillement des services et de la grande distance les séparant les uns des autres, il en résulte une grande perte de temps dans le service médical »..
  50. 50,0 et 50,1 ADBR, 4E482/1283, État civil de Strasbourg, Table des mariages (1943-1952), Acte de mariage de Madeleine Uhrig et Marie Ernest Alfred Schalck, Acte n°1100/1943..
  51. BArch, R 76-IV/27, Annuaire du personnel de la Reichsuniversität Strassburg repliée à Tübingen en date du 26 mars 1945..
  52. ADHVS, Fonds Jacques Héran, Schriftwechsel, Dossier n°6, État d’émargement, Personnel de la faculté de médecine de l’Université de Strasbourg (questionnaire à remplir pour la commission d’épuration de l’enseignement), État des médecins et internes dans les différentes cliniques de l’hôpital, 2e liste, 1945. Comme beaucoup d’autres, elle ne s’est pas déplacée mais a répondu au questionnaire « par la poste », son courrier étant réceptionné le 14 juin 1945..
  53. Voir ADBR, 544 D 247, Liste des sanctions émises contre les médecins d’Alsace ; ADBR, 1243 W, Procédures de la chambre civile de Strasbourg..
  54. AVES, 1 BA 1948, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1948, p. 976..
  55. 55,0 et 55,1 Émile Roegel, « Pneumo-phtisiologie : la reconversion », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997, p. 697-698..
  56. Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 84e année, n°262, 6 novembre 1948, p. 10772. Voir aussi Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 79e année, n°232, 2 octobre 1947, p. 9890. Le Dr. Ernewein est alors nommé médecin adjoint au sanatorium départemental de Colmar..
  57. Eugène Vaucher, David Sichel, Émile Forster, Madeleine Schalck-Uhrig, H. Blum, « Importance des tomographies de profil dans les lésions pulmonaires », Revue de Stomatologie, vol. 53, n°11-12, novembre-décembre 1952, p. 1151-1154..
  58. Il s’agit de la tombe 4, située dans la rangée 3 du quartier 1D. Voir https://rus-med.unistra.fr/w/index.php/Sp%C3%A9cial:UrlRedirector/C, [en ligne], consulté le 29 juillet 2021..