Différences entre les versions de « Heinrich Pfisterer »
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|Contexte_fr===Enfance et scolarité== | |||
Heinrich Pfisterer est né le 18 mai 1919 à Weinsberg, une petite ville située dans l’arrondissement d’Heilbronn dans le Wurtemberg. Né dans une famille de confession protestante, Heinrich est le fils du pasteur Heinrich Pfisterer et de son épouse Elisabeth née Dieterich. | |||
Grandissant dans sa ville natale jusqu’à l’âge de six ans, Heinrich Pfisterer et sa famille s’installent à Stuttgart en 1925. Il est alors scolarisé à l’école primaire (''Grundschule'') jusqu’en 1929, puis entre au ''Karlsgymnasium'' de Stuttgart. À la suite d’une mutation de son père à Marbach-am-Neckar, à une vingtaine de kilomètres au nord de Stuttgart, Heinrich Pfisterer poursuit sa scolarité à la ''Realschule'' (''mit Lateinabteilung''). En 1935, il devient élève au lycée de la ville voisine de Ludwigsburg, où il obtient son baccalauréat (''Reifeprüfung'') en mars 1937. | |||
==Les études de médecine== | |||
Une fois diplômé du secondaire, Heinrich Pfisterer effectue son service du travail obligatoire au ''Reichsarbeitsdienst'' au cours de l’été 1937, mais se voit manifestement exempté de service militaire. En effet, dès le semestre d’hiver 1937-1938, il s’inscrit à la faculté de médecine de l’université de Tübingen. | |||
En octobre 1938, à l’issue des deux premiers semestres précliniques, il réussit le ''Vorphysikum'', puis obtient l’examen intermédiaire de médecine (''Physikum'') le 9 septembre 1939, à la fin de sa deuxième année d’études. | |||
Il suit le premier semestre clinique à l’université de Göttingen, puis retourne à Tübingen pour le semestre suivant. En avril 1940, il est enrôlé dans l’armée de terre et sert pendant près d’un an et demi sous les drapeaux. Ce n’est qu’à l’automne 1941 qu’il obtient des autorités militaires un détachement lui permettant de reprendre ses études. Il s’inscrit à la ''Reichsuniversität Strassburg'' dès son inauguration au semestre d’hiver 1941-1942. | |||
C’est à Strasbourg qu’il termine son cursus médical en présentant, à l’issue du dixième semestre, l’examen médical d’État (''medizinisches Staatsexamen''). Il passe l’examen entre le mois de juillet et octobre 1943 et obtient son diplôme le 28 octobre 1943. | |||
==La thèse de doctorat de médecine== | |||
En 1943, Heinrich Pfisterer entreprend de compléter sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. Sous la direction du Professeur Hans Jacobi, directeur de la clinique gynécologique de la ''Reichsuniversität Strassburg'', il travaille sur « les relations entre la ''metropathia glandularis cystica'' et le dernier accouchement » (''Die Beziehungen der metropathia glandularis cystica zur letzten Geburt''). | |||
Pour réaliser son travail, Heinrich Pfisterer bénéficie notamment du soutien du Dr. Stemmer, chef du service de gynécologie du ''Marienspital'' de Stuttgart et du Dr. Pfleiderer, le directeur du même hôpital, qui lui ont mis à disposition des dossiers médicaux de plusieurs patientes. | |||
'''Lebenslauf « brut »''' | |||
Am 18. Mai 1919 wurde ich als Sohn des damaligen Stadtpfarrers Heinrich Pfisterer und seiner Ehefrau Elisabeth geb[orene] Dieterich in Weinsberg Kreis Heilbronn geboren. Nach der Übersiedlung meiner Eltern nach Stuttgart besuchte ich dort von 1925 bis 1929 die Grundschule und trat 1929 in das Karlsgymnasium Stuttgart ein. Als mein Vater nach Marbach am Neckar versetzt wurde, besuchte ich dort die Realschule mit Lateinabteilung. Von 1935 an besuchte ich dann das Gymnasium Ludwigsburg, wo ich im März 1937 die Reifeprüfung bestand. Nach Ableistung der Arbeitsdienstpflicht im Sommer 1937 begann ich mein medizinisches Studium im Wintersemester 1937/38 an der Universität Tübingen. Im Oktober 1938 bestand ich das Vorphysikum und am 9. September 1939 das Physikum. Mein 5. Semester studierte ich an der Universität Göttingen, das 6. wieder in Tübingen. Im April 1940 wurde ich zum Heeresdienst eingezogen und im W.S. 1941/42 wieder zum Studium auf die Reichsuniversität Strassburg kommandiert. Nach meinem 10. Semester von Juli bis Oktober 1943 habe ich mich dem Medizinischen Staatsexamen unterzogen, das ich am 28. Oktober 1943 erfolgreich beendete. | |||
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|auteurFiche=Loïc Lutz | |||
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Version actuelle datée du 6 octobre 2022 à 09:14
| Heinrich Pfisterer | |
|---|---|
| Prénom | Heinrich |
| Nom | Pfisterer |
| Sexe | masculin |
| Naissance | 18 mai 1919 (Weinsberg (Kr. Heilbronn)) |
| Profession du père | Pasteur (Stadtpfarrer) |
| These | Die Beziehungen der metropathia glandularis cystica zur letzten Geburt (Reichsuniversität Straβburg, 1943) |
| Examen | 24 novembre 1943 |
| Directeur de thèse | Hans (Andreas) Jacobi |
| Profession | Arzt |
| Titre | Dr. med. |
Biographie
Enfance et scolarité
Heinrich Pfisterer est né le 18 mai 1919 à Weinsberg, une petite ville située dans l’arrondissement d’Heilbronn dans le Wurtemberg. Né dans une famille de confession protestante, Heinrich est le fils du pasteur Heinrich Pfisterer et de son épouse Elisabeth née Dieterich.
Grandissant dans sa ville natale jusqu’à l’âge de six ans, Heinrich Pfisterer et sa famille s’installent à Stuttgart en 1925. Il est alors scolarisé à l’école primaire (Grundschule) jusqu’en 1929, puis entre au Karlsgymnasium de Stuttgart. À la suite d’une mutation de son père à Marbach-am-Neckar, à une vingtaine de kilomètres au nord de Stuttgart, Heinrich Pfisterer poursuit sa scolarité à la Realschule (mit Lateinabteilung). En 1935, il devient élève au lycée de la ville voisine de Ludwigsburg, où il obtient son baccalauréat (Reifeprüfung) en mars 1937.
Les études de médecine
Une fois diplômé du secondaire, Heinrich Pfisterer effectue son service du travail obligatoire au Reichsarbeitsdienst au cours de l’été 1937, mais se voit manifestement exempté de service militaire. En effet, dès le semestre d’hiver 1937-1938, il s’inscrit à la faculté de médecine de l’université de Tübingen.
En octobre 1938, à l’issue des deux premiers semestres précliniques, il réussit le Vorphysikum, puis obtient l’examen intermédiaire de médecine (Physikum) le 9 septembre 1939, à la fin de sa deuxième année d’études.
Il suit le premier semestre clinique à l’université de Göttingen, puis retourne à Tübingen pour le semestre suivant. En avril 1940, il est enrôlé dans l’armée de terre et sert pendant près d’un an et demi sous les drapeaux. Ce n’est qu’à l’automne 1941 qu’il obtient des autorités militaires un détachement lui permettant de reprendre ses études. Il s’inscrit à la Reichsuniversität Strassburg dès son inauguration au semestre d’hiver 1941-1942.
C’est à Strasbourg qu’il termine son cursus médical en présentant, à l’issue du dixième semestre, l’examen médical d’État (medizinisches Staatsexamen). Il passe l’examen entre le mois de juillet et octobre 1943 et obtient son diplôme le 28 octobre 1943.
La thèse de doctorat de médecine
En 1943, Heinrich Pfisterer entreprend de compléter sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. Sous la direction du Professeur Hans Jacobi, directeur de la clinique gynécologique de la Reichsuniversität Strassburg, il travaille sur « les relations entre la metropathia glandularis cystica et le dernier accouchement » (Die Beziehungen der metropathia glandularis cystica zur letzten Geburt).
Pour réaliser son travail, Heinrich Pfisterer bénéficie notamment du soutien du Dr. Stemmer, chef du service de gynécologie du Marienspital de Stuttgart et du Dr. Pfleiderer, le directeur du même hôpital, qui lui ont mis à disposition des dossiers médicaux de plusieurs patientes.
Lebenslauf « brut »
Am 18. Mai 1919 wurde ich als Sohn des damaligen Stadtpfarrers Heinrich Pfisterer und seiner Ehefrau Elisabeth geb[orene] Dieterich in Weinsberg Kreis Heilbronn geboren. Nach der Übersiedlung meiner Eltern nach Stuttgart besuchte ich dort von 1925 bis 1929 die Grundschule und trat 1929 in das Karlsgymnasium Stuttgart ein. Als mein Vater nach Marbach am Neckar versetzt wurde, besuchte ich dort die Realschule mit Lateinabteilung. Von 1935 an besuchte ich dann das Gymnasium Ludwigsburg, wo ich im März 1937 die Reifeprüfung bestand. Nach Ableistung der Arbeitsdienstpflicht im Sommer 1937 begann ich mein medizinisches Studium im Wintersemester 1937/38 an der Universität Tübingen. Im Oktober 1938 bestand ich das Vorphysikum und am 9. September 1939 das Physikum. Mein 5. Semester studierte ich an der Universität Göttingen, das 6. wieder in Tübingen. Im April 1940 wurde ich zum Heeresdienst eingezogen und im W.S. 1941/42 wieder zum Studium auf die Reichsuniversität Strassburg kommandiert. Nach meinem 10. Semester von Juli bis Oktober 1943 habe ich mich dem Medizinischen Staatsexamen unterzogen, das ich am 28. Oktober 1943 erfolgreich beendete.
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Reichsuniversität Straβburg
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À propos de cette page
Rédaction : ©Loïc Lutz
