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Pendant la guerre, Hans est enrôlé dans l’armée française et affecté à Lyon, où il sert sous la direction du Professeur Badolle. Il est en réalité nommé directeur du service de physiothérapie et d’électroradiologie de l’hôpital militaire des Lazaristes (''Militärlazarett der Lazaristen''). Durant l’occupation de la ville de Lyon par les troupes allemandes, le ''Generalarzt'' Dr. Full nomme Hans Schloesser médecin de liaison (''Verbindungsarzt'') entre les services de santé allemand et français.
Pendant la guerre, Hans est enrôlé dans l’armée française et affecté à Lyon, où il sert sous la direction du Professeur Badolle. Il est en réalité nommé directeur du service de physiothérapie et d’électroradiologie de l’hôpital militaire des Lazaristes (''Militärlazarett der Lazaristen''). Durant l’occupation de la ville de Lyon par les troupes allemandes, le ''Generalarzt'' Dr. Full nomme Hans Schloesser médecin de liaison (''Verbindungsarzt'') entre les services de santé allemand et français.


Quelques semaines plus tard, le 15 juillet 1940, Schloesser est libéré. Il quitte Lyon et retourne en Alsace, où il reprend son poste de médecin assistent (Assistenzarzt) à l’institut de radiothérapie à Strasbourg. Il y travaille pendant plus d’un an, avant d’être déclassé et réquisitionné pour un service médical obligatoire (notdienstverpflichtet). Entre le 1er août 1941 et le 9 novembre 1942, Hans est envoyé outre-Rhin et parvient à reprendre son poste à son retour en Alsace fin 1942.
Quelques semaines plus tard, le 15 juillet 1940, Schloesser est libéré. Il quitte Lyon et retourne en Alsace, où il reprend son poste de médecin assistent (''Assistenzarzt'') à l’institut de radiothérapie à Strasbourg. Il y travaille pendant plus d’un an, avant d’être déclassé et réquisitionné pour un service médical obligatoire (''notdienstverpflichtet''). Entre le 1er août 1941 et le 9 novembre 1942, Hans est envoyé outre-Rhin et parvient à reprendre son poste à son retour en Alsace fin 1942.


En 1943, Hans Schloesser parachève sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. Sous la direction du Dozent Wilhelm Dieker de l’institut de radiothérapie de la Reichsuniversität Strassburg, sa thèse est intitulée « Le problème de la dosimétrie dans la thérapie à ondes courtes. Le problème, ses difficultés, ses solutions temporaires et leurs critiques » (Das Problem der Dosimetrie in der Kurzwellentherapie. Das Problem, seine Schwierigkeiten, seine vorläufigen behelfsmäßigen Lösungen und ihre Kritik).
En 1943, Hans Schloesser parachève sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. Sous la direction du ''Dozent'' Wilhelm Dieker de l’institut de radiothérapie de la ''Reichsuniversität Strassburg'', sa thèse est intitulée « Le problème de la dosimétrie dans la thérapie à ondes courtes. Le problème, ses difficultés, ses solutions temporaires et leurs critiques » (''Das Problem der Dosimetrie in der Kurzwellentherapie. Das Problem, seine Schwierigkeiten, seine vorläufigen behelfsmäßigen Lösungen und ihre Kritik'').
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Version actuelle datée du 7 septembre 2022 à 11:38


Hans Schloesser
Prénom Hans
Nom Schloesser
Sexe masculin
Naissance 15 février 1911 (Kolmar i.Els.)
Profession du père Avocat titulaire d’un doctorat (Rechtsanwalt Dr. jur.)

These Das Dosierungsproblem in der Kurzwellen-Therapie. Das Problem, seine Schwierigkeiten, seine vorläufigen behelfsmäßigen Lösungen und ihre Kritik (Reichsuniversität Straβburg, 1943)
Examen 6 décembre 1943
Directeur de thèse Wilhelm Dieker
Autorisation d'exercer la médecine 1940
Profession Arzt

Titre Dr. med.

Spécialités Medizin


Biographie

Hans Schloesser est né le 15 février 1911 à Colmar, dans une Alsace rattachée au Reich allemand. Son père, Josef Schloesser, était titulaire d’un doctorat de droit et exerçait la profession d’avocat (Rechtsanwalt).

Hans grandit dans sa ville natale et y effectue l’ensemble de sa scolarité dans le secondaire. Dès l’âge de six ans, il entre au lycée, où il étudie pendant quatorze années jusqu’à l’obtention de son baccalauréat (sciences, langues et philosophies) en 1931.

À l’issue de sa scolarité, il débute des études supérieures à l’université de Montpellier dans le sud de la France. Entre 1932 et 1934, il s’inscrit à la faculté de droit (Rechtswissenschaft) et réussit un examen sanctionnant les deux premières années d’études.

Retournant en Alsace, Hans s’inscrit à l’université de Strasbourg à compter du 26 octobre 1934 jusqu’au 23 juin 1939. C’est vraisemblablement à ce moment qu’il commence des études de médecine. Chaque année, il présente un examen qu’il réussit avec succès. Dans le cadre de sa formation universitaire spécialisée dans le domaine de la radiologie (Röntgenologie), il travaille comme assistant à l’institut de radiologie et de radiothérapie de l’université de Strasbourg dirigé par le Docteur alsacien Auguste Gunsett. Il occupe ce poste du 7 novembre 1937 au début de la guerre.

Avec le déclenchement de la guerre en septembre 1939 et le rapatriement de l’université à Clermont-Ferrand, Hans fait partie de ceux qui y poursuivent leur cursus universitaire. Il termine ses études de médecine par l’obtention, le 27 mai 1940, de l’examen médical d’État.

Pendant la guerre, Hans est enrôlé dans l’armée française et affecté à Lyon, où il sert sous la direction du Professeur Badolle. Il est en réalité nommé directeur du service de physiothérapie et d’électroradiologie de l’hôpital militaire des Lazaristes (Militärlazarett der Lazaristen). Durant l’occupation de la ville de Lyon par les troupes allemandes, le Generalarzt Dr. Full nomme Hans Schloesser médecin de liaison (Verbindungsarzt) entre les services de santé allemand et français.

Quelques semaines plus tard, le 15 juillet 1940, Schloesser est libéré. Il quitte Lyon et retourne en Alsace, où il reprend son poste de médecin assistent (Assistenzarzt) à l’institut de radiothérapie à Strasbourg. Il y travaille pendant plus d’un an, avant d’être déclassé et réquisitionné pour un service médical obligatoire (notdienstverpflichtet). Entre le 1er août 1941 et le 9 novembre 1942, Hans est envoyé outre-Rhin et parvient à reprendre son poste à son retour en Alsace fin 1942.

En 1943, Hans Schloesser parachève sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. Sous la direction du Dozent Wilhelm Dieker de l’institut de radiothérapie de la Reichsuniversität Strassburg, sa thèse est intitulée « Le problème de la dosimétrie dans la thérapie à ondes courtes. Le problème, ses difficultés, ses solutions temporaires et leurs critiques » (Das Problem der Dosimetrie in der Kurzwellentherapie. Das Problem, seine Schwierigkeiten, seine vorläufigen behelfsmäßigen Lösungen und ihre Kritik).


Repères

Localisations

Nationalités

  • Allemand (1911 - 1919)
  • Français (1919 - 1940)
  • Alsacien (1940 - 1944)
  • Français (1944 - )
  • Allemand (1911 - 1919)
  • Français (1919 - 1940)
  • Alsacien (1940 - 1944)
  • Français (1944 - )

Confessions

Publications

Relations

Disciple de

Liens à institutions

Université de Strasbourg, UdS, 1918-1939

Reichsuniversität Straβburg

Université de Strasbourg à Clermont-Ferrand, UdS-CF, 1939-1945

Armée française

Université de Montpellier

1911-02-15T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
1940-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Autorisation d'exercer la médecine
1943-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Thèse
1943-12-06T00:00:00Z
Vie privée
Examen
1911-01-01T00:00:00Z
1919-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1919-01-01T00:00:00Z
1940-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1940-01-01T00:00:00Z
1944-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1934-10-26T00:00:00Z
1939-06-23T00:00:00Z
Carrière
1932-01-01T00:00:00Z
1934-01-01T00:00:00Z
Carrière
1943-01-01T00:00:00Z
1943-01-01T00:00:00Z
Carrière
1934-01-01T00:00:00Z
1935-01-01T00:00:00Z
Carrière
1939-01-01T00:00:00Z
1940-01-01T00:00:00Z
Carrière
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Références

À propos de cette page

Rédaction : ©Loïc Lutz