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Différences entre les versions de « Johanna Wehrung »

De Commission Historique
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Comme de coutume en France, elle prépare pendant une année son certificat Physique, Chimie et Biologie (PCB), qu’elle obtient en octobre 1938 à l’université de Strasbourg. Elle débute ensuite ses études de médecine à Strasbourg. En juillet 1939, elle réussit l’examen de première année. Avec le début des hostilités et l’évacuation de l’Alsace, Johanna suit l’université de Strasbourg qui se replie à Clermont-Ferrand, où elle poursuit son cursus pendant deux semestres supplémentaires. En juillet 1940, elle y réussit son examen de deuxième année.
Comme de coutume en France, elle prépare pendant une année son certificat Physique, Chimie et Biologie (PCB), qu’elle obtient en octobre 1938 à l’université de Strasbourg. Elle débute ensuite ses études de médecine à Strasbourg. En juillet 1939, elle réussit l’examen de première année. Avec le début des hostilités et l’évacuation de l’Alsace, Johanna suit l’université de Strasbourg qui se replie à Clermont-Ferrand, où elle poursuit son cursus pendant deux semestres supplémentaires. En juillet 1940, elle y réussit son examen de deuxième année.


De septembre 1940 à juillet 1941, Johanna suit deux trimestres et un semestre à l’université d’Heidelberg. Ensuite, d’octobre 1941 à avril 1943, elle retourne en Alsace et s’immatricule à la Reichsuniversität Straßburg. Le 30 mars 1943, elle obtient son examen médical d’État avec la mention bien, lui donnant l’autorisation d’exercer la médecine.
De septembre 1940 à juillet 1941, Johanna suit deux trimestres et un semestre à l’université d’Heidelberg. Ensuite, d’octobre 1941 à avril 1943, elle retourne en Alsace et s’immatricule à la ''Reichsuniversität Straßburg''. Le 30 mars 1943, elle obtient son examen médical d’État avec la mention bien, lui donnant l’autorisation d’exercer la médecine.


À partir de mai 1943, Johanna effectue un service du travail obligatoire médical (notdienstverpflichtet) auprès du département Santé de la Direction régionale du NSV (NSV-Gauamtsleitung, Abteilung Gesundheit).
À partir de mai 1943, Johanna effectue un service du travail obligatoire médical (''notdienstverpflichtet'') auprès du département Santé de la Direction régionale du ''NSV'' (''NSV-Gauamtsleitung, Abteilung Gesundheit'').


En 1944, Johanna rédige une thèse de doctorat de médecine sous la direction du Professeur Kairies de l’institut de médecine légale et criminalistique. Avec une sérieuse connaissance de son sujet et des questions médicales, juridiques, éthiques ou encore sociales qu’il génère, Johanna Wehrung aborde le « problème de l’euthanasie » avec beaucoup de rigueur. Sa thèse est intitulée « Erläuterungen zum Euthanasie-Problem auf Grund einer Rückfrage bei Frauen ».
En 1944, Johanna rédige une thèse de doctorat de médecine sous la direction du Professeur Kairies de l’institut de médecine légale et criminalistique. Avec une sérieuse connaissance de son sujet et des questions médicales, juridiques, éthiques ou encore sociales qu’il génère, Johanna Wehrung aborde le « problème de l’euthanasie » avec beaucoup de rigueur. Sa thèse est intitulée « ''Erläuterungen zum Euthanasie-Problem auf Grund einer Rückfrage bei Frauen'' ».


Selon elle, pour obtenir une opinion claire sur la question de l’euthanasie, il est nécessaire de définir nettement le concept d’euthanasie et tous ses « composants ». Pour cela, elle s’appuie sur les travaux de Bindig qui distingue :
Selon elle, pour obtenir une opinion claire sur la question de l’euthanasie, il est nécessaire de définir nettement le concept d’euthanasie et tous ses « composants ». Pour cela, elle s’appuie sur les travaux de Bindig qui distingue :
- L’euthanasie au sens strict qui représente l’intervention dans le processus de fin de vie, par exemple par l’administration d’une dose excessive de morphine, qui entraîne alors la mort.
- L’euthanasie au sens strict qui représente l’intervention dans le processus de fin de vie, par exemple par l’administration d’une dose excessive de morphine, qui entraîne alors la mort.
- L’euthanasie dans un sens plus élargi, c’est-à-dire l’administration d’une dose létale sur demande spéciale dans le cas d’une maladie incurable.
- L’euthanasie dans un sens plus élargi, c’est-à-dire l’administration d’une dose létale sur demande spéciale dans le cas d’une maladie incurable.
- L’euthanasie au sens large, c’est-à-dire la « destruction d’une vie qui ne vaut pas la peine d’être vécue » (Vernichtung lebensunwerten Lebens){{Ref|ID ZOTERO|p. 10}}.
- L’euthanasie au sens large, c’est-à-dire la « destruction d’une vie qui ne vaut pas la peine d’être vécue » (''Vernichtung lebensunwerten Lebens''){{Ref|ID ZOTERO|p. 10}}.


Reproduisant la méthode employée par Binding – qui avait demandé à des étudiants de la faculté de médecine de la Reichsuniversität de remplir des formulaires sur ce sujet –, Johanna Wehrung améliore le formulaire l’adapte plus particulièrement aux femmes. Le modèle du formulaire est le suivant{{Ref|ID ZOTERO|p. 13-14}} :
Reproduisant la méthode employée par Binding – qui avait demandé à des étudiants de la faculté de médecine de la Reichsuniversität de remplir des formulaires sur ce sujet –, Johanna Wehrung améliore le formulaire l’adapte plus particulièrement aux femmes. Le modèle du formulaire est le suivant{{Ref|ID ZOTERO|p. 13-14}} :
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Questionnaire !
Questionnaire !
Âge :       
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Confession :
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Profession :
Profession :
Reichsdeutscher ou Alsacien :
Reichsdeutscher ou Alsacien :
1. Une personne est en train de mourir dans d’atroces douleurs. Le médecin constate déjà des signes cliniques pré-mortem. Approuvez-vous que par l’administration d’un analgésique, on soulage les dernières heures de la vie du mourant, mais que cela pourrait peut-être précipiter le décès ?
1. Une personne est en train de mourir dans d’atroces douleurs. Le médecin constate déjà des signes cliniques pré-mortem. Approuvez-vous que par l’administration d’un analgésique, on soulage les dernières heures de la vie du mourant, mais que cela pourrait peut-être précipiter le décès ?
Raison :
Raison :
2. Approuvez-vous qu’un patient, souffrant d’une maladie incurable – mais qui, selon l’expérience médicale, entraînera la mort dans un avenir proche –, soit soulagé de sa souffrance de quelque manière que ce soit ? Cela ne devrait-il se produire que sur demande spéciale ?
2. Approuvez-vous qu’un patient, souffrant d’une maladie incurable – mais qui, selon l’expérience médicale, entraînera la mort dans un avenir proche –, soit soulagé de sa souffrance de quelque manière que ce soit ? Cela ne devrait-il se produire que sur demande spéciale ?
Raison :
Raison :
3. Imaginez qu’une personne soit atteint d’une forme importante de débilité survenue à la suite d’une déficience mentale congénitale ou d’une maladie mentale apparue par la suite. La personne en question est devenue complètement sans valeur pour la communauté du peuple, oui, même un fardeau. Diriez-vous que de telles personnes pourraient être retirées sans douleur du monde ? Cela devrait-il être réalisé avec ou sans le consentement des proches, oui, même contre la volonté de ceux-ci ?
3. Imaginez qu’une personne soit atteint d’une forme importante de débilité survenue à la suite d’une déficience mentale congénitale ou d’une maladie mentale apparue par la suite. La personne en question est devenue complètement sans valeur pour la communauté du peuple, oui, même un fardeau. Diriez-vous que de telles personnes pourraient être retirées sans douleur du monde ? Cela devrait-il être réalisé avec ou sans le consentement des proches, oui, même contre la volonté de ceux-ci ?
Raison :
Raison :
4. Est-ce que les décisions soulevées aux points 1, 2 et 3 devraient être prises par
4. Est-ce que les décisions soulevées aux points 1, 2 et 3 devraient être prises par
a) le médecin traitant
a) le médecin traitant
- accorderiez-vous la même confiance au corps médical si le médecin était investi d’un tel droit ? -,
- accorderiez-vous la même confiance au corps médical si le médecin était investi d’un tel droit ? -,
b) une commission qui serait composée du médecin traitant, d’un médecin spécialiste de la maladie en question et d’un juriste.
b) une commission qui serait composée du médecin traitant, d’un médecin spécialiste de la maladie en question et d’un juriste.
Raison :
Raison :


Johanna Wehrung s’est donc intéressée à connaître le point de vue de femmes qui n’ont que peu voire aucun lieu avec la profession médicale. Elle a distribué 250 formulaire à des femmes des groupes socio-professionnels suivants :
Johanna Wehrung s’est donc intéressée à connaître le point de vue de femmes qui n’ont que peu voire aucun lieu avec la profession médicale. Elle a distribué 250 formulaire à des femmes des groupes socio-professionnels suivants :
- Professions sociales : infirmières, enseignantes de maternelle, Volkspflegerinnen et Jugendleiterinnen.
- Employées de bureau : secrétaires, sténotypistes et téléphonistes des entreprises suivantes : électricité de Strasbourg (Elektrizitätwerk Strassburg) et préfecture de police (Polizeipräsidium).
- Femmes au foyer, etc.
Elle conclut : « Pour le médecin, cet acte [d’abréger les souffrances d’un patient en fin de vie] est le plus difficile que sa profession lui inflige. Cet acte ne doit cependant pas être laissé au bon vouloir de tout un chacun, mais sa légitimation nécessite un examen et une reconnaissance de la part de l’État »{{Ref|ID ZOTERO|p. 23}}.


Parcours universitaire
- Professions sociales : infirmières, enseignantes de maternelle, ''Volkspflegerinnen'' et ''Jugendleiterinnen''.


Université 1
- Employées de bureau : secrétaires, sténotypistes et téléphonistes des entreprises suivantes : électricité de Strasbourg (''Elektrizitätwerk Strassburg'') et préfecture de police (''Polizeipräsidium'').
Pays  Alsace française
Nom  Université de Strasbourg
Dates  Fin 1937 – octobre 1938
Remarques Deux semestres de préparation du certificat PCB (Physique, Chimie, Biologie)


Université 2
- Femmes au foyer, etc.
Pays  Alsace française
Nom  Université de Strasbourg
Dates  Fin 1938 – juillet 1939
Remarques Deux semestres. Première année de médecine


Université 3
Elle conclut : « Pour le médecin, cet acte [d’abréger les souffrances d’un patient en fin de vie] est le plus difficile que sa profession lui inflige. Cet acte ne doit cependant pas être laissé au bon vouloir de tout un chacun, mais sa légitimation nécessite un examen et une reconnaissance de la part de l’État »{{Ref|ID ZOTERO|p. 23}}.
Pays  France
Nom  Université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand
Dates  1939 – juillet 1940
Remarques Deux semestres. Deuxième année de médecine
 
 
Université 4
Pays  Allemagne
Nom  Université d’Heidelberg
Dates  Septembre 1940 – juillet 1941
Remarques Deux trimestres et un semestre
 
Université 5
Pays  Alsace annexée
Nom  Reichsuniversität Straßburg
Dates  Octobre 1941 – Avril 1943 + 1944
Remarques Examen médical d’État obtenu le 30 mars 1943 avec la mention bien. Thèse de doctorat de médecine en 1944.





Version du 3 janvier 2022 à 10:33


Johanna Wehrung
Prénom Johanna
Nom Wehrung
Sexe feminin
Naissance 7 avril 1919 (Bingen/Rhein)
Profession du père Ingenieur

These Erläuterungen zum Euthanasie-Problem aufgrund einer Rückfrage bei Frauen (Reichsuniversität Strassburg, 1944)
Examen 8 novembre 1944
Profession Arzt

Titre Dr. med.


Biographie

Johanna Katharina Wehrung est née le 7 avril 1919 à Bingen-am Rhein en Rhénanie-Palatinat. Elle est la fille d’un ingénieur, Paul Wehrung. De 1925 à 1937, Johanna effectue toute sa scolarité en Alsace. Elle fréquente tout d’abord l’école Maria Hardt à Strasbourg, puis obtient son baccalauréat en 1937.

Comme de coutume en France, elle prépare pendant une année son certificat Physique, Chimie et Biologie (PCB), qu’elle obtient en octobre 1938 à l’université de Strasbourg. Elle débute ensuite ses études de médecine à Strasbourg. En juillet 1939, elle réussit l’examen de première année. Avec le début des hostilités et l’évacuation de l’Alsace, Johanna suit l’université de Strasbourg qui se replie à Clermont-Ferrand, où elle poursuit son cursus pendant deux semestres supplémentaires. En juillet 1940, elle y réussit son examen de deuxième année.

De septembre 1940 à juillet 1941, Johanna suit deux trimestres et un semestre à l’université d’Heidelberg. Ensuite, d’octobre 1941 à avril 1943, elle retourne en Alsace et s’immatricule à la Reichsuniversität Straßburg. Le 30 mars 1943, elle obtient son examen médical d’État avec la mention bien, lui donnant l’autorisation d’exercer la médecine.

À partir de mai 1943, Johanna effectue un service du travail obligatoire médical (notdienstverpflichtet) auprès du département Santé de la Direction régionale du NSV (NSV-Gauamtsleitung, Abteilung Gesundheit).

En 1944, Johanna rédige une thèse de doctorat de médecine sous la direction du Professeur Kairies de l’institut de médecine légale et criminalistique. Avec une sérieuse connaissance de son sujet et des questions médicales, juridiques, éthiques ou encore sociales qu’il génère, Johanna Wehrung aborde le « problème de l’euthanasie » avec beaucoup de rigueur. Sa thèse est intitulée « Erläuterungen zum Euthanasie-Problem auf Grund einer Rückfrage bei Frauen ».

Selon elle, pour obtenir une opinion claire sur la question de l’euthanasie, il est nécessaire de définir nettement le concept d’euthanasie et tous ses « composants ». Pour cela, elle s’appuie sur les travaux de Bindig qui distingue : - L’euthanasie au sens strict qui représente l’intervention dans le processus de fin de vie, par exemple par l’administration d’une dose excessive de morphine, qui entraîne alors la mort. - L’euthanasie dans un sens plus élargi, c’est-à-dire l’administration d’une dose létale sur demande spéciale dans le cas d’une maladie incurable. - L’euthanasie au sens large, c’est-à-dire la « destruction d’une vie qui ne vaut pas la peine d’être vécue » (Vernichtung lebensunwerten Lebens)[1].

Reproduisant la méthode employée par Binding – qui avait demandé à des étudiants de la faculté de médecine de la Reichsuniversität de remplir des formulaires sur ce sujet –, Johanna Wehrung améliore le formulaire l’adapte plus particulièrement aux femmes. Le modèle du formulaire est le suivant[1] :


Questionnaire !


Âge :

Confession :

Profession :

Reichsdeutscher ou Alsacien :

1. Une personne est en train de mourir dans d’atroces douleurs. Le médecin constate déjà des signes cliniques pré-mortem. Approuvez-vous que par l’administration d’un analgésique, on soulage les dernières heures de la vie du mourant, mais que cela pourrait peut-être précipiter le décès ?

Raison :

2. Approuvez-vous qu’un patient, souffrant d’une maladie incurable – mais qui, selon l’expérience médicale, entraînera la mort dans un avenir proche –, soit soulagé de sa souffrance de quelque manière que ce soit ? Cela ne devrait-il se produire que sur demande spéciale ?

Raison :

3. Imaginez qu’une personne soit atteint d’une forme importante de débilité survenue à la suite d’une déficience mentale congénitale ou d’une maladie mentale apparue par la suite. La personne en question est devenue complètement sans valeur pour la communauté du peuple, oui, même un fardeau. Diriez-vous que de telles personnes pourraient être retirées sans douleur du monde ? Cela devrait-il être réalisé avec ou sans le consentement des proches, oui, même contre la volonté de ceux-ci ?

Raison :

4. Est-ce que les décisions soulevées aux points 1, 2 et 3 devraient être prises par

a) le médecin traitant

- accorderiez-vous la même confiance au corps médical si le médecin était investi d’un tel droit ? -,

b) une commission qui serait composée du médecin traitant, d’un médecin spécialiste de la maladie en question et d’un juriste.

Raison :


Johanna Wehrung s’est donc intéressée à connaître le point de vue de femmes qui n’ont que peu voire aucun lieu avec la profession médicale. Elle a distribué 250 formulaire à des femmes des groupes socio-professionnels suivants :

- Professions sociales : infirmières, enseignantes de maternelle, Volkspflegerinnen et Jugendleiterinnen.

- Employées de bureau : secrétaires, sténotypistes et téléphonistes des entreprises suivantes : électricité de Strasbourg (Elektrizitätwerk Strassburg) et préfecture de police (Polizeipräsidium).

- Femmes au foyer, etc.

Elle conclut : « Pour le médecin, cet acte [d’abréger les souffrances d’un patient en fin de vie] est le plus difficile que sa profession lui inflige. Cet acte ne doit cependant pas être laissé au bon vouloir de tout un chacun, mais sa légitimation nécessite un examen et une reconnaissance de la part de l’État »[1].


Loïc Lutz.


Repères

Localisations

Nationalités

  • Allemand

Confessions

Publications

Liens à institutions

Université de Strasbourg, UdS, 1918-1939

Universität Heidelberg

Reichsuniversität Straβburg

Université de Strasbourg à Clermont-Ferrand, UdS-CF, 1939-1945

1919-04-07T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
1944-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Thèse
1944-11-08T00:00:00Z
Vie privée
Examen
1937-12-01T00:00:00Z
1938-10-01T00:00:00Z
Carrière
1938-12-01T00:00:00Z
1939-07-01T00:00:00Z
Carrière
1940-09-01T00:00:00Z
1941-07-01T00:00:00Z
Carrière
1939-10-01T00:00:00Z
1940-07-01T00:00:00Z
Carrière
1941-10-01T00:00:00Z
1943-04-01T00:00:00Z
Carrière
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Références



  1. 1,0 1,1 et 1,2 ID ZOTERO.