Walter Pierrot
| Walter Pierrot | |
|---|---|
| Prénom | Walter |
| Nom | Pierrot |
| Sexe | masculin |
| Naissance | 2 avril 1919 (Weissenfels) |
| Profession du père | Inspecteur en chef des impôts (Obersteuerinspektor) |
| These | Über die Vitamin B 1-Ausscheidung im Urin bei Hepatitis epidemica-Kranken nach intravenöser Vitamin B 1-Belastung (Reichsuniversität Straβburg, 1945) |
| Directeur de thèse | Friedrich Weygand |
| Profession | Arzt |
| Titre | Dr. med. |
Biographie
Enfance et scolarité
Walter Pierrot est né le 2 avril 1919 à Weissenfels en Saxe. Fils de l’inspecteur en chef du service des impôts (Obersteuerinspektor) Ernst Pierrot et de son épouse Hulda, née Harnisch, Walter passe toute son enfance dans sa ville natale.
À l’âge de six ans, il entre à l’école élémentaire (Volksschule), qu’il fréquente pendant quatre années, avant de devenir élève au Reformrealgymnasium, jusqu’à l’obtention de son baccalauréat (Reifezeugnis) à l’automne 1937.
Une fois diplômé du secondaire, Pierrot effectue son service du travail obligatoire au Reichsarbeitsdienst, avant d’accomplir son service militaire dans l’infanterie. Après seulement six mois de service, il intègre directement l’académie de médecine militaire de Berlin.
Les études de médecine comme étudiant-soldat
Le parcours du service militaire classique de Pierrot est interrompu car celui-ci souhaite se tourner vers une carrière médicale. Sur ordre des autorités militaires, il débute en avril 1939 son cursus de médecine à l’académie de médecine militaire de Berlin en qualité de Fahnenjunker du corps de santé.
Il suit à Berlin l’intégralité de son cursus préclinique, concluant les quatre premiers semestres par la réussite de l’examen intermédiaire de médecine (ärztliche Vorprüfung) en juillet 1941. Toutefois, dès ce moment-là, il est contraint d’interrompre à plusieurs reprises ses études en raison de son déploiement sur le front.
Après avoir suivi le premier semestre clinique à Leipzig, probablement dans la deuxième moitié de l’année 1941, Walter Pierrot est envoyé sur le front de l’est, en Russie. Ce n’est qu’environ un an plus tard, à compter du semestre d’hiver 1942-1943, qu’il parvient à reprendre son parcours universitaire en s’immatriculant à la Reichsuniversität Straßburg en Alsace annexée, où il suit les derniers semestres de sa formation.
La thèse de doctorat de médecine
Durant ses études à Strasbourg, Pierrot entreprend de compléter son parcours universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. Sous la direction du Professeur Friedrich Weygand, directeur du département de chimie de l’institut de recherches de la faculté de médecine de la Reichsuniversität, il travaille sur « l’élimination de la vitamine B1 dans l’urine des patients atteints d’hépatite épidémique à la suite d’une administration de vitamine B1 par voie intraveineuse » (Über die Vitamin B1-Ausscheidung im Urin bei Hepatitis epidemica-Kranken nach intravenöser Vitamin B1-Belastung).
Lebenslauf « brut »
Am 2. April 1919 wurde ich als Sohn des Obersteuerinspektors Ernst Pierrot und seiner Ehefrau Fulda geb[orene] Harnisch in Weissenfels geboren. Nach 4-jährigem Besuch der Volksschule kam ich auf die Oberrealschule mit Reformrealgymnasium zu Weißenfels, wo ich im Herbst 1937 das Reifezeugnis erhielt. Nach Ableistung der Arbeitsdienstpflicht und nach halbjähriger Dienstzeit bei der Infanterie wurde im April 1939 als Fahnenjunker in San[itäts]-Korps von der militärärztliche Akademie Berlin übernommen. Hier begann ich mein Medizinstudium. Nach mehrmaliger Unterbrechung des Studiums wegen Fronteinsatzes, bestand ich im Juli 1941 in Berlin die ärztliche Vorprüfung. Nach dem ersten klinischen Semester in Leipzig kam ich zum Einsatz nach Russland. Danach setzte ich mein Studium im Wintersemester 1942/43 in Straßburg fort und blieb auch die beiden folgenden Semester dort.
Repères
Localisations
Nationalités
- Allemand
- Allemand
Confessions
Publications
Liens à institutions
Universität Leipzig
Militärärztliche Akademie
Heer
Reichsuniversität Straβburg
Références
À propos de cette page
Rédaction : ©Loïc Lutz
