Édouard Nonnenmacher
Eduard Nonnenmacher | |
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Prénom | Eduard |
Nom | Nonnenmacher |
Sexe | masculin |
Naissance | 31 juillet 1891 (Rothau) |
Profession du père | Instituteur |
These | Souffles accidentels du coeurs chez les vieillards (Université de Strasbourg, UdS, 1918-1939, 1919) |
Profession | Médecin |
Titre | Dr. |
Édouard Nonnenmacher (1891-?) est un médecin et interniste alsacien. Né 1891 d’un père instituteur, il a étudié à la faculté de médecine de la Kaiser-Wilhelms-Universität de Strasbourg entre 1911 et 1917, étant également soldat dans l’armée allemande durant la Première Guerre mondiale. Au sortir de la guerre, il s’inscrit à l’université française de Strasbourg et termine sa formation médicale en soutenant, en 1919, sa thèse de doctorat de médecine.
Durant l’entre-deux-guerres, il obtient la nationalité française et sert comme médecin-officier de réserve dans l’armée française et s’établit comme médecin à Strasbourg en 1926. Jusqu’en 1939, il assure la gestion de son cabinet médical situé d’abord au numéro 24 de l’avenue des Vosges, puis au numéro 10 de l’allée Spach à Strasbourg.
À la suite de l’annexion de fait de l’Alsace au territoire de l’Allemagne nazie à l’été 1940, le Dr. Nonnenmacher est appelé par les autorités nationales-socialistes nouvellement installées pour intégrer l’équipe médicale de l’hôpital civil de Strasbourg dès sa réouverture. Le 12 août 1940, il entre en effet à la clinique médicale, d’abord comme médecin de polyclinique, puis comme de chef du service des malades chroniques pendant plus d’un an.
Avec l’inauguration de la Reichsuniversität Strassburg en novembre 1941, il conserve son poste pendant deux mois, puis entre à l’Abteilung III de la Medizinische Klinik dirigée par le professeur Otto Bickenbach (1901-1971). Fin 1942, il quitte le milieu hospitalier de la Reichsuniversität Strassburg et l’on perd ensuite sa trace jusqu’à la fin de la guerre.
Après la Libération de l’Alsace, il semble qu’Édouard Nonnenmacher parvienne à retrouver un poste au service des chroniques et qu’en parallèle, il puisse poursuivre son activité libérale à Strasbourg. Jusqu’à présent, il n’a pas été possible de préciser plus avant son parcours dans les années d’après-guerre, ni-même de découvrir sa date de décès.
Biographie
Naissance et famille
Édouard Nonnenmacher, de son nom complet Marie Alphonse Édouard Nonnenmacher, est né le 31 juillet 1891 à Rothau, un petit village situé près de Schirmeck dans la vallée de la Bruche, en Alsace allemande[1]. Issu d’une modeste famille alsacienne de confession catholique, Édouard Nonnenmacher est le fils de Louis Eugène Nonnenmacher (né le 10 septembre 1862 à Marmoutier près de Saverne), instituteur, et de Joséphine Jost (née le 17 mars 1867 à Bischoffsheim près de Molsheim), sans profession. Le couple s’est marié le 24 septembre 1888 dans la ville de Rosheim[2]. Le père avait eu un poste de Klassenlehrer, puis de Hauptlehrer dans la région, d’abord à Rosheim, puis à Wisches, où la famille Nonnenmacher s’est par la suite installée[3].
Les études de médecine : de la Kaiser-Wilhelms-Universität à l’université de Strasbourg
Le 2 novembre 1911, Édouard Nonnenmacher s’immatricule à la Kaiser-Wilhelms-Universität, l’université impériale installée à Strasbourg après le rattachement de l’Alsace au Reich wilhelmien en 1871[4]. Mobilisé en 1914 dans l’armée allemande, il reçoit des autorités militaires plusieurs permissions qui lui permettent de poursuivre ses études. Au total, il cumule le statut d’étudiant et celui de soldat jusqu’à la fin du semestre d’hiver 1917-1918[5]. Retournant probablement dans son régiment jusqu’à la fin de la guerre, Édouard Nonnenmacher décide de reprendre ses études à l’université française de Strasbourg.
Avec l’armistice de novembre 1918 et le Traité de Versailles de 1919, l’Alsace redevient française et l’université impériale de Strasbourg cède la place à la nouvelle université française. C’est précisément dans ce contexte de réorganisation de l’université française de Strasbourg en 1918-1919 qu’Édouard Nonnenmacher entreprend de terminer sa formation médicale. En 1919, il soutient une thèse de doctorat de médecine intitulée « Souffles accidentels du cœur chez les vieillards », bénéficiant des aménagements et dispositions pris pour les anciens étudiants de la Kaiser-Wilhelms-Universität déjà bien avancés dans le cursus médical, notamment la dispense accordée à 164 doctorants d’imprimer le manuscrit de leur thèse en médecine entre 1919 et 1922[6].
La carrière médicale dans l’entre-deux-guerres : entre l’armée et la vie civile
Dès le retour de l’Alsace à la France, Édouard Nonnenmacher obtient la nationalité française « par réintégration ». Dans l’entre-deux-guerres, il est également appelé sous les drapeaux français pour servir dans le corps de santé de la réserve militaire. En effet, en 1922, il est nommé médecin aide-major de deuxième classe et se retrouve affecté au 21e corps d’armée[5]. Quatre ans plus tard, il est promu médecin aide-major de 1e classe et affecté au 20e corps d’armée[5]. Après avoir obtenu le grade de médecin-lieutenant, Édouard Nonnenmacher finit sa carrière militaire dans la réserve en étant promu médecin-capitaine en 1938[5].
Dans les années 1920-1930, sa carrière médicale semble suivre son parcours militaire, puisqu’on ne retrouve sa trace à Strasbourg qu’à partir de 1926, c’est-à-dire au moment où il est muté du 21e au 20e corps d’armée. N’étant pas présent à Strasbourg jusque-là, cela laisse subodorer qu’il se soit d’abord établi comme médecin dans la région d’Épinal dans les Vosges (correspondant à la zone du 21e corps d’armée)[5]. En 1926, le Dr. Nonnenmacher s’installe au numéro 24 de l’avenue des Vosges à Strasbourg, où il assure la gestion de son cabinet médical et de sa patientèle[5]. En 1935, il établit son cabinet dans un immeuble situé numéro 10 de l’allée Spach dans le quartier de l’Orangerie à Strasbourg, la maison où vivaient auparavant ses beaux-parents (cf. infra)[5]. Hormis ses activités médicales dans l’armée qui lui ont valu plusieurs promotions, le Dr. Nonnenmacher assure également des activités d’enseignement qui lui valent d’être nommé officier d’académie « pour services rendus à l’enseignement professionnel » en 1933, c’est-à-dire chevalier de l’ordre des Palmes académiques selon l’ancienne dénomination d’avant 1955[5].
Réhabilité par les autorités nationales-socialistes dès l’annexion en 1940
À la suite de la signature de l’armistice à Compiègne le 22 juin 1940, l’Alsace et la Moselle sont annexées de fait au territoire de l’Allemagne nazie. Dans ce contexte d’installation du régime national-socialiste en Alsace et d’application des premières politiques de mise au pas de la population et du territoire alsaciens, les Allemands cherchent à remettre rapidement en fonction l’hôpital civil de Strasbourg. En effet, avec le déclenchement de la guerre au début du mois de septembre 1939, l’université et l’hôpital civil de Strasbourg avaient été évacués vers Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme et vers Clairvivre en Dordogne[5]. Ainsi, à l’arrivée des Allemands à Strasbourg à l’été 1940, il y avait un besoin « urgent » (dringend) en personnel médical en Alsace afin de garantir les soins à la population civile alsacienne[5].
Édouard Nonnenmacher, manifestement resté en Alsace entre 1939 et 1940, fait partie des tout premiers médecins recrutés lors de la remise en fonction du Bürgerspital le 12 août 1940[5]. Il compte parmi les médecins de la première vague, rejoints rapidement par ceux qui avaient été faits prisonniers de guerre, puis par ceux qui étaient revenus de Clermont-Ferrand et de Clairvivre à l’automne 1940. Si le Dr. Nonnenmacher intègre dès le départ la nouvelle institution hospitalière allemande, il convient de préciser que la nomination des médecins alsaciens n’était en réalité que « provisoire » (kommissarisch)[5] – dans l’attente d’un examen politique approfondi du postulant –, et qu’elle était le fruit d’une première sélection d’ordre politique[5]. En vertu d’une ordonnance promulguée le 13 juillet 1940 par le département médical l’administration civile en Alsace (également appelée Gauleitung), il était alors obligatoire d’obtenir au préalable une autorisation de la Gauleitung pour pouvoir exercer la médecine dans cette terre du Reich.
Au départ, le service de médecine interne (qui se confond avec la clinique médicale), dirigé par le Dr. Alfred Doldé (1886-1965) en qualité de Chefarzt, est composé des Drs. Ernest Aufschlager (1875-1955) et Alice Fitzenkamm (1912-1972) qui servent en qualité de médecins-assistants (Assistenzärzte). Le Dr. Frédéric-Auguste Schaaff (1884-1952) fait partie du service de radiologie et le Dr. Édouard Nonnenmacher est nommé à la polyclinique médicale. À ce moment-là, le Bürgerspital emploie vingt-quatre médecins, dont plus du tiers est affecté dans les services chirurgicaux[5]. En l’espace de quinze jours, les Drs. Paul Kern (1916-1989) et Auguste Lieber rejoignent l’équipe médicale[5], suivis en septembre par le professeur Auguste Gunsett (1876-1970) et le Dr. Paul Haessler qui intègrent le centre de radiologie et de radiothérapie (dépendant de la clinique médicale) dès sa réouverture[5].
En octobre 1940, Édouard Nonnenmacher est nommé chef de service au service des maladies chroniques (Chronische Abteilung ou Abteilung für chronische Kranke), rattaché de la clinique médicale. Depuis l’été, l’hôpital civil s’était considérablement réorganisé : il continuait de se spécialiser en ouvrant plusieurs services médico-chirurgicaux spéciaux et en recrutant davantage de médecins. Par exemple, au 1er décembre 1940, le Bürgerspital emploie au total 64 médecins (parmi lesquels quatre femmes), dont la moitié d’entre eux est affectée aux cliniques chirurgicale (19 hommes, 30%) et médicale (13 hommes, 20%)[5]. Parmi les collaborateurs du Dr. Nonnenmacher au service des chroniques, on compte les Alsaciens Ernest Aufschlager (1875-1955) , Auguste Lieber (1914-1987)[5] et le Volontärassistent Pierre Baumeister (1911-1984) de février à avril 1941[5].
Il convient de préciser que l’année 1940-1941 marque une année de préparatifs à l’institution d’une université allemande à Strasbourg. Dès l’été 1940, les autorités nationales-socialistes avaient engagé les procédures permettant la création de la Reichsuniversität Strassburg. Le 1er avril 1941, l’ensemble des établissements de santé de la ville de Strasbourg avaient été cédées aux klinische Universitätsanstalten (établissements hospitalo-universitaires) et gérées par le ministère de l’Éducation du Reich[5]. Le Dr. Nonnenmacher parvient à conserver son poste à responsabilités durant cette période de transition, restant chef de service par intérim jusqu’à l’inauguration de la Reichsuniversität Strassburg en novembre 1941, ce qui suggère qu’il ait obtenu la confiance des autorités nazies installées en Alsace.
« Médecin de confiance » du régime nazi à l’hôpital civil
Si Édouard Nonnenmacher a pu rester en poste durant la phase d’établissement de la Reichsuniversität Strassburg, c’est vraisemblablement parce que l’enquête menée sur sa personne avait montré qu’il était apte à servir l’institution hospitalo-universitaire nazie[5]. Toutefois, un indice de son aptitude et de sa fiabilité (d’un point de vue national-socialiste) peut se lire au travers d’une importante attribution de service confiée au Dr. Nonnenmacher quelques semaines après sa prise de fonctions. En effet, le 5 novembre 1940, le directeur général des hospices civils écrit la lettre suivante au Dr. Nonnenmacher :
« J’ai l’honneur de vous annoncer que notre administration a décidé de vous nommer Vertrauensarzt pour notre personnel. En cette qualité, vous aurez la charge d’effectuer les examens en cours et ceux du personnel à recruter, ainsi que la mission d’évaluer l’état de santé des employés qui doivent être intégrés dans les rangs du personnel permanent. Par ailleurs, il vous incombera d’établir l’ensemble des certificats médicaux relatifs à l’octroi d’un congé extraordinaire de convalescence après guérison de notre personnel de service et de notre personnel soignant. Je vous prie de bien vouloir me faire parvenir votre déclaration de consentement dans les plus brefs délais »[5].
Le même courrier avait été adressé au Dr. Jules Stahl (1902-1984) qui avait pris la direction de la clinique médicale B. Trois jours plus tard, le 8 novembre, Édouard Nonnenmacher donne sa réponse de manière épistolaire et informe la direction des hospices civils qu’il acceptait la fonction proposée[5]. Stahl et Nonnenmacher sont alors tous deux nommés Vertrauensärzte pour l’ensemble du personnel médical et soignant de l’hôpital civil de Strasbourg[5]. Le 15 novembre 1940, le directeur général des hospices écrit à nouveau au Dr. Nonnenmacher en ces termes :
« J’ai l’honneur de vous annoncer que votre salaire a été fixé à 2.500 francs mensuels à compter du 1er novembre 1940.
Par la même occasion, je vous remercie pour la bonne volonté avec laquelle vous avez accepté de servir comme Vertrauensarzt au sein de notre établissement »[5].
Si Nonnenmacher semble avoir acquis la confiance des autorités allemandes, il est intéressant de noter qu’il n’est pas pleinement titularisé dans son poste. En effet, jusqu’à l’inauguration de la Reichsuniversität Strassburg en novembre 1941, il ne possède son poste de chef de service que « par intérim » (kommissarischer Chefarzt), mais il reste sur la voie d’une intégration au sein du personnel médical de l’université nazie de Strasbourg.
Chef du service des maladies chroniques de la Reichsuniversität Strassburg
En novembre 1941, la Reichsuniversität Strassburg est officiellement ouverte et une cérémonie d’inauguration est organisée le 21 novembre devant des centaines de personnalités[5]. Le Dr. Nonnenmacher reste chef du service des maladies chroniques (Abteilung für chronische Kranke) jusqu’à la fin du mois de décembre 1941. Le Dr. Auguste Lieber est toujours à ses côtés en qualité de « faisant fonction d’assistant scientifique » (Verwalter einer wissenschaftlichen Assistentenstelle)[5].
Assistant scientifique à l’Abteilung III du professeur Bickenbach
Dès le 1er janvier 1942, la clinique médicale de la Reichsuniversität Strassburg connaît une restructuration, aboutissant à l’intégration du service des chroniques au sein de l’Abteilung III (clinique médicale C)[5]. Désormais, l’Alsacien Nonnenmacher cède sa place de chef de service au professeur allemand Otto Bickenbach (1901-1971), également membre du Medizinisches Forschungsinstitut, venu de l’université d’Heidelberg[5], dirigeant le service comme stellvertretender Leiter[5]. Le Dr. Édouard Nonnenmacher est rétrogradé, obtenant le statut « faisant fonction d’assistant scientifique » (Verwalter einer wissenschaftlichen Assistentenstelle), puis celui de médecin-assistant (Assistenzarzt) en août 1942[5].
Parmi les collaborateurs du professeur Bickenbach[5], on compte également Dr. Auguste Lieber, Paul Schneider (wissenschaftliche Hilfskraft) entre juin et décembre 1942 et le Dr. Else Heyl (Assistenzarzt) à partir d’octobre 1942. Par la suite, l’Abteilung III est transformée en polyclinique médicale, mais le Dr. Nonnenmacher quitte le service à la fin de l’année 1942[5].
À partir du mois de janvier 1943, le Dr. Nonnenmacher disparaît des listes du personnel médical de la Reichsuniversität Strassburg[5]. Jusque-là, il n’a pas été possible de déterminer le parcours du Dr. Nonnenmacher après sa carrière à l’Abteilung III sous les ordres du professeur Bickenbach.
La reprise des activités après la guerre
Dès la fin de la guerre, le Dr. Édouard Nonnenmacher reprend ses activités médicales à la faculté de médecine de Strasbourg, retournant au « service des chroniques »[5]. Il continue également d’assurer la gestion de sa patientèle dans son cabinet médical situé au 10, allée Spach dans le quartier de l’Orangerie à Strasbourg[5].
Jusqu’à ce jour, on ne connaît pas le parcours du Dr. Nonnenmacher dans l’après-guerre, ni même sa date de décès.
Vie privée
Le 7 juillet 1925, à l’âge de trente-trois ans, Édouard Nonnenmacher épouse à Strasbourg une jeune fille de dix ans sa cadette, Marie-Antoinette Walter, née à Goetzenbruck en Moselle le 19 octobre 1901 .
Repères
Localisations
- 1911 - 1912 : Straßburg (Allemagne) Kalbgasse 3
- 1912 - 1913 : Straßburg (Allemagne) Schlossergasse 10
- 1913 - 1913 : Straßburg (Allemagne) Schiffleutgasse 4
- 1913 - 1914 : Straßburg (Allemagne) Kalbgasse 20
- 1914 - 1914 : Straßburg (Allemagne) Schaffhausenerstraße 1
- 1915 - 1918 : Straßburg (Allemagne) Metzgergießen 35
- 1918 - 1926 : Strasbourg (France) 1, place de l'hôpital
- 1926 - 1935 : Strasbourg (France) 24, avenue des Vosges
- 1935 - 1948 : Strasbourg (France) 10, allée Spach
Nationalités
Confessions
Publications
Liens à institutions
Deutsches Heer (Kaiserreich)
Faculté de médecine, UdS, 1918-1939
Service des chroniques
Medizinische Abteilung III, RUS
Abteilung für chronische Kranke
Université de Strasbourg, UdS, 1918-1939
Medizinische Klinik, KWU
Abteilung für chronische Kranke, KA
Chirurgische Poliklinik, RUS
21e corps d armée
Abteilung für chronische Kranke, BürgS
20e corps d armée
Cabinet médical privé, Strasbourg
Références
- ADBR, 4E411/35, État civil de Rosheim, Acte de mariage d’Eugène Nonnenmacher et Joséphine Jost, Acte n°17/1888.
- ADBR, 4E414/9, État civil de Rothau, Acte de naissance d’Édouard Nonnenmacher, Acte n°24/1891.
- ADBR, 4E414/11, État civil de Rothau, Acte de naissance de Marie Joseph Eugène, Acte n°24/1893.
- ADBR, 4E414/11, État civil de Rothau, Acte de naissance de Marie Eugène Joseph, Acte n°7/1896.
- ADBR, 4E543/12, État civil de Wisches, Acte de naissance de Marie Antoine Georges, Acte n°5/1900.
- ADBR, 4E543/12, État civil de Wisches, Acte de naissance de Marie Eugénie Joséphine, Acte n°36/1902.
- ADBR, 126 AL 37, dossier n°1, Archives administratives de l’hôpital civil de Strasbourg, 1940-1944.
- ADBR, 126 AL 37, dossier n°4, Archives administratives de l’hôpital civil de Strasbourg, 1941-1943 (listes du personnel, courriers).
- ADBR, 126 AL 114, dossier n°10, Archives administratives de l’hôpital civil de Strasbourg, 1940-1941 (listes du personnel, courriers).
- ABDR, 1558 W 26, dossier n°2422 (Pierre Baumeister).
- ADBR, 1558 W 563, dossier n°43289 (Auguste Lieber).
- AVES, 1 BA 1927, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1927, p. 1099.
- AVES, 1 BA 1928, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1928, p. 1088.
- AVES, 1 BA 1929, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1929, p. 1117.
- AVES, 1 BA 1930, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1930, p. 1128.
- AVES, 1 BA 1931, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1931, p. 1145.
- AVES, 1 BA 1932, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1932, p. 1154.
- AVES, 1 BA 1933, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1933, p. 1136.
- AVES, 1 BA 1934, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1934, p. 1332.
- AVES, 1 BA 1935, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1935, p. 1348.
- AVES, 1 BA 1936, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1936, p. 1351.
- AVES, 1 BA 1937, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1937, p. 1377.
- AVES, 1 BA 1938, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1938, p. 1376.
- AVES, 1 BA 1939, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1939, p. 1339. (n°245.33)
- AVES, 1 BA 1948, Annuaire de la ville de Strasbourg, 1948, p. 976. (n°501.37)
- AVES, 7 AH 14 et 15, Archives administratives de l’hôpital civil de Strasbourg, 1940-1941 (listes du personnel, courriers).
- Etat civil de Strasbourg, Acte de mariage d’Édouard Nonnenmacher et Marie-Antoinette Walter, Acte n°805/1925. Merci à l’officier d’état civil de Strasbourg de nous avoir transmis la copie intégrale de l’acte de mariage (cf. courrier du 6 août 2021).
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 54e année, n°91, 2 avril 1922, p. 3652. Disponible sur Gallica via https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6451364t/f48, [en ligne], consulté le 3 août 2021.
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 58e année, n°251, 27 octobre 1926, p. 11658. Disponible sur Gallica via https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65159878/f18, [en ligne], consulté le 3 août 2021.
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 70e année, n°161, 10 juillet 1938, p. 8199. Disponible sur Gallica via https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6552003n/f55, [en ligne], consulté le 3 août 2021.
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets. Arrêtés, circulaires, avis, communications, informations et annonces, 65e année, n°206 3 septembre 1933, p. 9393. Disponible sur Gallica via https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6552003n/f55, [en ligne], consulté le 3 août 2021.
- Amtliches Verzeichnis des Personals und der Studenten der Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg für das Winter-Halbjahr 1911/1912, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1912, p. 67.
- Amtliches Verzeichnis des Personals und der Studenten der Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg für das Sommer-Halbjahr 1912, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1912, p. 67.
- Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg. Personalverzeichnis im Winter-Halbjahr 1912/1913, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1912, p. 68.
- Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg. Personalverzeichnis im Sommer-Halbjahr 1913, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1913, p. 69.
- Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg. Personalverzeichnis im Winter-Halbjahr 1913/1914, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1913, p. 70.
- Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg. Personalverzeichnis im Sommer-Halbjahr 1914, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1914, p. 67.
- Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg. Personalverzeichnis im Winter-Halbjahr 1914/1915, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1914, p. 45.
- Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg. Personalverzeichnis im Sommer-Halbjahr 1915, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1915, p. 49.
- Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg. Personalverzeichnis im Winter-Halbjahr 1915/1916, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1915, p. 70.
- Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg. Personalverzeichnis im Sommer-Halbjahr 1916, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1916, p. 74.
- Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg. Personalverzeichnis im Winter-Halbjahr 1916/1917, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1916, p. 77.
- ADHVS, Fonds Jacques Héran, Schriftwechsel, Dossier n°6.
- Reichsuniversität Straβburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Sommer-Semester 1942, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1942, p. 31.
- Reichsuniversität Straβburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Sommer-Semester 1943, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1943, p. 36.
- Reichsuniversität Straβburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Winter-Semester 1943-1944, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1943, p. 36.
- Reichsuniversität Straβburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Sommer-Semester 1944, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1944, p. 37.
- Reichsuniversität Straβburg, Personal- und Vorlesungsverzeichnis, Winter-Semester 1944-1945, Strasbourg, P. Heitz & Co., 1944, p. 42.
- Marie-Noëlle Denis, Annelise Gérard, Francis Weidmann, Stéphane Jonas, « Strasbourg et son université impériale, 1871-1918. L’université au centre de la ville », Les Annales de la Recherche Urbaine, n°62-63, 1994, p. 139-155, ici p. 144-145.
- Tania Elias, « La cérémonie inaugurale de la Reichsuniversität Straβburg (1941). L’expression du nazisme triomphant en Alsace annexée », Revue d’Allemagne et des Pays de langue allemande, tome 43, n°3, juillet-septembre 2011, p. 341-361
- Rainer Möhler, Die Reichsuniversität Straβburg. 1940-1944. Eine nationalsozialistische Musteruniversität zwischen Wissenschaft, Volkstumspolitik und Verbrechen, thèse d’habilitation, Sarrebruck, Université de la Sarre, 2019, p. 531-533.
- Francis Rohmer, « La Faculté se replie à Clermont-Ferrand, l’Hôpital à Clairvivre », in Jacques Héran (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1991, p. 577 sqq.
- Ernest Wickersheimer, « Les thèses non imprimées de la faculté de médecine de Strasbourg (1919-1922) », Strasbourg Médical, 81e année, n°14, septembre 1923, p. CV-CVIII. Disponible via http://storage.lib.uchicago.edu/pres/2016/pres2016-0487.pdf, [en ligne], consulté le 3 août 2021.
- Patrick Wechsler, La Faculté de médicine de la « Reichsuniversität Straβburg » (1941-1945) à l'heure nationale-socialiste, thèse de doctorat de médecine, Strasbourg, Université Louis Pasteur, 1991, p. 62-63 et 101-102.
- Christophe Woehrlé, La cité silencieuse. Strasbourg – Clairvivre (1939-1945), Beaumontis-en-Périgord, Les Éditions Secrets de Pays, 2019.
- ↑ ADBR, 4E414/9, État civil de Rothau, Acte de naissance d’Édouard Nonnenmacher, Acte n°24/1891. Merci à l’officier d’état civil de Strasbourg de nous avoir aiguillé pour retrouver l’acte de naissance (cf. courrier du 6 août 2021)..
- ↑ ADBR, 4E411/35, État civil de Rosheim, Acte de mariage de Louis Eugène Nonnenmacher et Joséphine Jost, Acte n°17/1888..
- ↑ Voir ADBR, 4E414/9, État civil de Rothau, Acte de naissance d’Édouard Nonnenmacher, Acte n°24/1891 et État civil de Strasbourg, Acte de mariage d’Édouard Nonnenmacher et Marie-Antoinette Walter, Acte n°805/1925. Merci à l’officier d’état civil de Strasbourg de nous avoir transmis la copie intégrale de l’acte de mariage (cf. courrier du 6 août 2021). Jusque-là, nous avons pu identifier deux autres frères nés à Rothau : Marie Joseph Eugène, né le 23 juillet 1893 (ADBR, 4E414/11, État civil de Rothau, Acte de naissance n°24/1893), Marie Eugène Joseph, né le 22 mars 1896 (ADBR, 4E414/11, État civil de Rothau, Acte de naissance n°7/1896) ; et un autre frère et une sœur nés à Wisches : Marie Antoine Georges, né le 7 février 1900 (ADBR, 4E543/12, État civil de Wisches, Acte de naissance n°5/1900) et Marie Eugénie Joséphine (ADBR, 4E543/12, État civil de Wisches , Acte de naissance n°36/1902)..
- ↑ Amtliches Verzeichnis des Personals und der Studenten der Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg für das Winter-Halbjahr 1911/1912, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1912, p. 67. Voir également Marie-Noëlle Denis, Annelise Gérard, Francis Weidmann, Stéphane Jonas, « Strasbourg et son université impériale, 1871-1918. L’université au centre de la ville », Les Annales de la Recherche Urbaine, n°62-63, 1994, p. 139-155, ici p. 144-145. Sur les près de 2000 étudiants immatriculés à l’université, environ un tiers est inscrit en médecine et près de 60% sont issus du Reichsland Elsass-Lothringen (parmi lesquels la moitié suit une formation médicale)..
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 5,21 5,22 5,23 5,24 5,25 5,26 5,27 5,28 5,29 5,30 5,31 5,32 5,33 5,34 et 5,35 référence.
- ↑ Amtliches Verzeichnis des Personals und der Studenten der Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg für das Winter-Halbjahr 1911/1912, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1912, p. 67; Amtliches Verzeichnis des Personals und der Studenten der Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg für das Sommer-Halbjahr 1912, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1912, p. 67; Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg. Personalverzeichnis im Winter-Halbjahr 1912/1913, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1912, p. 68; Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg. Personalverzeichnis im Sommer-Halbjahr 1913, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1913, p. 69; Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg. Personalverzeichnis im Winter-Halbjahr 1913/1914, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1913, p. 70; Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg. Personalverzeichnis im Sommer-Halbjahr 1914, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1914, p. 67; Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg. Personalverzeichnis im Winter-Halbjahr 1914/1915, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1914, p. 45; Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg. Personalverzeichnis im Sommer-Halbjahr 1915, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1915, p. 49; Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg. Personalverzeichnis im Winter-Halbjahr 1915/1916, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1915, p. 70; Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg. Personalverzeichnis im Sommer-Halbjahr 1916, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1916, p. 74; Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg. Personalverzeichnis im Winter-Halbjahr 1916/1917, Strasbourg, Heitz & Mündel, 1916, p. 77..