Hanns Dyckerhoff
Hanns Dyckerhoff | |
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First name | Hanns |
Last name | Dyckerhoff |
Gender | masculin |
Birth | 6 January 1904[66] (Cologne) |
Death | 10 December 1965[66] (Cologne) |
Father's occupation | Commerçant |
Title | o.Prof.Dr |
Spécialités | Biochimie |
Biography
Généralités
Hanns Dyckerhoff naît le 6 janvier 1904 à Cologne. Son père Adolf Dyckerhoff est commerçant et marié à Louise Dyckerhoff, née Kitterle. Il est élevé dans un milieu familial protestant et grandit à Cologne[1]. L’entièreté de sa scolarité se déroule dans sa ville natale, de la Vorschule entre 1910 et 1913 puis au Realgymnasium de 1913 à 1922, date à laquelle il obtient son Abitur[2] .
Il épouse le 9 août 1927 Gertraud Kuhlo, née le 31 août 1907. Il s’agit d’un mariage protestant qui donne lieu à la naissance le 14 mai 1928, d’une fille, Édith Dyckerhoff[3]. Le couple divorce en 1936 [4] et Hanns Dyckerhoff se marie à Eva Naubur le 14 juillet 1937 . De ce mariage naissent 4 enfants dont deux filles Marie Luise Brika[5] née le 27 octobre 1937 et Beate Helga Dyckerhoff le 14 avril 1940 [6] .
Formation et carrière à l'Université de Munich (1922-1941)
Entre 1922 et 1927, Dyckerhoff suit à l’Université de Munich, des études en sciences et plus particulièrement en biochimie. Le 28 janvier 1927, il est diplômé une première fois de l’Université de Munich[7] . Il poursuit sa formation toujours à Munich, et le 16 janvier 1929, Dyckerhoff est nommé Doctor Philosophiæ puis produit son Habilitationsschrift le 28 juillet 1934 et devient alors Privatdozent[3] .
En 1931, il devient au sein du Chemischen Staatslabor München l’assistant du professeur Heinrich Otto Wieland[8] , spécialiste en toxicologie, pionnier dans l’étude des gaz de combat et prix Nobel de chimie en 1927. En mai 1933, Dyckerhoff est assistant au Deutsche Forschungsanstalt für Lebensmittelchemie München (Institut allemand de recherche en chimie alimentaire de Munich) et collabore avec le professeur Benno Bleyer, spécialisé dans la pharmaceutique et la chimie alimentaire. Depuis le 1er juillet 1934, Dyckerhoff occupe un poste d’assistant principal et chef de département au Pathologische Institut der Universität München (Institut de pathologie de l’Université de Munich) et s’associe cette fois avec le professeur Maximilian Borst. À partir du 15 février 1935, Dyckerhoff officie comme Privatdozent en chimie à l’Université de Munich, il est alors habilité à diriger des recherches et à donner des cours, mais n’est pas encore titulaire d’une chaire universitaire[9] .
Du fait de sa collaboration avec le professeur Wieland en 1931, Dyckerhoff se spécialise dans les gaz de combat. Lorsqu’il est membre du Nationalsozialistisches Kraftfahrkorps (NSKK) de 1934 à 1937, Dyckerhoff est responsable du service de protection contre les gaz au sein de la section Motorbrigade Hochland. Quand il quitte l’organisation, il est mobilisé en tant qu’instructeur pour la Gasschule de Dachau[10] .
Le 7 décembre 1934, Dyckerhoff participe à une réunion de la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG soit la fondation allemande pour la recherche), l’organisme d’État de financement des projets scientifique. La réunion a pour sujet “Ernährungsforschung der Deutschen Wissenschaft und Ihre Förderung durch die Deutsche Forschungsgemeinschaft“ (Recherche scientifique allemande sur la nutrition et son financement par la DFG). Plusieurs problématiques de recherches liées au sujet de la réunion sont discutées et approuvées et Dyckerhoff prend alors en charge une étude liée à la chimie des enzymes[11] . Le 16 février 1935, la DFG informe Dyckerhoff d’un financement à hauteur de 4000 Reichsmarks pour le paiement des assistants techniques. Il obtient également le statut d’employeur sur ce projet et s’associe aux docteurs Miehler, Kürten, Von Jan, Schneider et Steigerwaldt[12] . À partir de cette date, Dyckerhoff sollicite plusieurs demandes de renouvellement de bourse ayant pour objet “Arbeiten zur biochemischen Erforschung der Nahrungsmittel und der Ernährung“ (Travaux sur l’étude biochimique des aliments et de la nutritions)[13] . La DFG renouvelle cinq fois sa dotation d’une somme de 150 RM. La première fois en 1935, puis une deuxième et une troisième fois en 1936 et enfin, une quatrième fois en 1937. Le 19 juillet 1938, la DFG rejette un renouvellement supplémentaire du fait d’une prolongation déjà « bien au-delà de la durée maximale prévue »[14] .
Lors de sa période à Munich, Dyckerhoff publie ou collabore à 37 travaux entre 1928 et 1941. Il s’intéresse tout d’abord à l’étude des protéines et surtout des peptides. Après 10 publications sur le sujet, Dyckerhoff participe en 1935, à une première étude sur la coagulation sanguine “Über die Gerinnung des Blutes“. Jusqu’à son départ de Munich en 1941, il publie 27 travaux en lien avec la coagulation sanguine et notamment sur le traitement et la prévention des troubles qui y sont liés .
Implication politique
Hanns Dyckerhoff entre dans le NSDAP le 1er mars 1932 au numéro 1 012 195[15] . Il fait donc partie des Alte Kämpfer (anciens combattants), soit des membres du parti inscrit antérieurement à l’arrivée de Hitler au pouvoir. Il réussit également à être enregistré avant la fermeture temporaire des inscriptions en prévention d’adhésions opportunistes.
Au total, Dyckerhoff est membre de 11 organisations affiliées au NSDAP. Il est engagé dans l’Allgemeine-SS au numéro 276 750 depuis le 3 juillet 1936 puis dans la Waffen-SS en 1941[16] . Il est mentionné à plusieurs reprises que Dyckerhoff est membre du Stab-RFSS[17] ou de son nom complet Hauptamt Persönlicher Stab Reichsführer-SS (État-major personnel du Reichsführer-SS) et fait donc partie d’un cercle proche de Heinrich Himmler. Dyckerhoff y est affilié à l’Abteilung Gas I[18] (département des gaz) et officie en tant que consultant sur le sujet des gaz de combats, sans doute en raison de sa formation à l’Université de Munich. Dyckerhoff est également brièvement membre du Nationalsozialistisches Kraftfahrkorps (NSKK ou corps de transport national-socialiste). Il fréquente ce groupe à partir de 1934, mais il s’y désinscrit en 1937[19] en raison de son transfert dans l’Allgemeine-SS[20] .
Dyckerhoff fréquente également des structures en lien avec la vie universitaire. Depuis 1937, il fait partie du NS-Dozentenbund (NSDoB)[21] , l’association nationale-socialiste des enseignants allemands. Cette organisation est à cette période utilisée par le pouvoir pour le contrôle des universités. Plusieurs de ses membres contribuent notamment à l’éviction du personnel universitaire dont les critères raciaux et les affiliations politiques ne correspondent pas à l’idéologie nationale-socialiste.
L’organisation dans laquelle Dyckerhoff est le plus engagé est doute la SS. Lors de son adhésion en 1936, il se voit être directement gradé en tant que Untersturmführer (sous-lieutenant). Pendant huit ans, il est successivement Obersturmführer (lieutenant) le 30 janvier 1938, Hauptsturmführer (capitaine) un an après et enfin Sturmbannführer (major) le 30 janvier 1944. Dyckerhoff est également gradé du NSKK, bien qu’il n’y reste que trois ans, il en sort comme Truppführer[22] .
Sa promotion au rang d’Obersturmführer de la SS est retardée du fait de l’implication de Dyckerhoff ainsi que deux de ses camarades, dans une affaire disciplinaire de bagarre de rue. L’acte d’accusation mentionne une bagarre ayant éclaté une première fois dans une auberge impliquant deux frères, Walter et Friedrich Gräff ainsi que Adolf Weschenfelder, un ami de Dyckerhoff. Les faits incriminants Dyckerhoff se sont déroulés à l’extérieur de cette auberge où il aurait frappé un des frères Gräff au sol[23] . Suite à cela, il se voit temporairement retirer le droit de porter l’uniforme et sa promotion est suspendue[24] . Dyckerhoff est condamné le 10 juin 1937 par le tribunal de Munich-Oberbayern à une amende de 200 Reichsmarks commuable en 20 jours de prison[25] . Il décide de faire appel et après une enquête approfondie menée au sein de la SS et du NSDAP, il est déclaré innocent en raison d’une faute de parjure de certains témoins de la partie adverse[26] . Dyckerhoff est alors à nouveau en droit de porter l’uniforme SS et sa promotion en tant qu’Obersturmführer-SS est validée en 1938[27] .
Passage à la Reichsuniversität Straßburg (1941-1945)
À la fin de l’année 1940, Dyckerhoff rencontre Ernst Anrich, doyen de la faculté de philosophie de la Reichsuniversität Straßburg et Reichsdozentenführer (chef des professeurs d’Université du Reich) de Strasbourg. Dyckerhoff est alors Privatdozent et donc en droit d’être titulaire d’une chaire universitaire. Sa candidature est évaluée pour deux postes ; celui de directeur de l’institut de biochimie à la faculté des sciences naturelles ou directeur de l’institut de chimie physiologique où il serait alors affilié à la faculté de Médecine de la RUS. Bien que le doyen de la faculté de médecine, Johannes Stein ne soit pas pour sa nomination, Hanns Dyckerhoff est engagé en tant que directeur de l’institut de chimie physiologique et Ordentlicher Professor le 12 septembre 1941[28]
En tant que professeur à la Reichsuniversität, Dyckerhoff tient des cours de chimie des gaz de combat les mardi, mercredi, jeudi et vendredi et propose également un stage de chimie physiologique le samedi[29] . Il est par ailleurs en charge de la direction de certains doctorants. Il supervise entre son arrivée en 1941 et 1944, 12 thèses et fait partie des enseignants ayant dirigé le plus de thèses à la faculté de médecine[30] . Bien que ces travaux soient réalisés par ses étudiants, les sujets sont attribués par leur directeur de thèse et reflètent donc les centres d’intérêt scientifiques de Dyckerhoff. La plupart sont des études liées à la coagulation sanguine. C’est le cas des thèses de Günther Will[31] , Hans-Joachim Borrmann[32] , Erwin Hettich[33] , Otto Jakober[34] , Otto Grünewald[35] , Helmut Glamser[36] , Karl Otto Widmann[37] , Wilhelm Dechsler[38] et de Marianne Wick[39] . Les travaux d’Alfred Busam[40] , Werner Weyler[41] et Gisela Kappe-Ruedt[42] , abordent tous des thématiques liées aux protéines.
Lors de sa période d’exercice à la Reichsuniversität, Dyckerhoff publie un ensemble de quinze travaux . À Strasbourg, il ne demande qu’une seule attribution de bourse à la DFG pour le projet “Blutstillung durch Thrombin und Thromboseprophylaxe durch Gerinnungsinhibitoren“ (Hémostase par la thrombine et prophylaxie de la thrombose par des inhibiteurs de la coagulation). Il s’agit de la dernière demande que Dyckerhoff formule à la DFG, probablement en raison du peu de temps qu’il reste à Strasbourg et du manque de financement du fait du contexte de la Seconde Guerre mondiale. L’intégralité de ses projets à la Reichsuniversität ne concerne par ailleurs plus que l’étude de la coagulation sanguine.
François Bayle publie en 1950, "Croix gammée contre caducée", un ouvrage qui regroupe plusieurs témoignages du procès des médecins de Nuremberg. Parmi eux, celui de René Wagner, illustrateur alsacien travaillant pour August Hirt. Wagner affirme avoir « vu des documents et des photographies prouvant avec certitude que Hirt, Haagen et Dickerhof avaient pratiqué des expériences sur des êtres humains »[43] . Bien qu’il s’agisse ici d’un témoignage assez isolé, en 2010, Ute Deichmann collabore à l’ouvrage collectif "La science sous influence : L’université enjeux des conflits franco-allemands, 1872-1945". Elle rédige un chapitre consacré à l’étude de la chimie à la Reichsuniversität et explique que Dyckerhoff est un proche collègue de August Hirt et que de fait, il a connaissance des expériences de ce dernier. Deichmann établit également l’existence d’un groupe de recherche coordonné entre le département H de Hirt associé à l’institut de chimie physiologique de Dyckerhoff à Strasbourg et le département M de Eduard May au camp de Dachau dans le cadre de l’Ahnenerbe-SS[44] . Bien que cité à plusieurs reprises par Wolfram Sievers, directeur de ce département de la SS, il reste difficile à démontrer que Dyckerhoff fasse officiellement partie des membres de l’Ahnenerbe.
En octobre 1944 et face à la progression des alliés vers l’est de la France, les activités de la Reichsuniversität sont transférées vers l’ouest de l’Allemagne. La majorité du personnel et du matériel est déplacée à Tübingen. Cependant, en raison d’un nombre trop important d’enseignants et d’instituts, la ville ne peut accueillir l’ensemble des activités de la RUS. C’est pourquoi Hanns Dyckerhoff continue d’assurer le fonctionnement de l’institut de chimie physiologique à Baden-Baden[45] .
Après-guerre
Dyckerhoff est arrêté par les autorités américaines dès la fin de la guerre en 1945. En raison de sa position de membre de la Reichsuniversität et adhérent au NSDAP, il est soumis à une procédure de dénazification par la constitution d’un dossier en deux parties. Jugé par la Spruchkammer (chambre de jugement) du Land Württemberg-Hohenzollern, Dyckerhoff est dans un premier temps, contraint de répondre à un questionnaire en 140 questions[46] . Il est ensuite en droit de se défendre en choisissant des témoins qui pourraient l’aider à prouver son innocence ou en tout cas à relativiser son implication. Au total, ce sont huit personnes qui témoignent en faveur de Dyckerhoff. Trois de ces personnes sont des collaborateurs de Dyckerhoff ; deux docteurs, Krause[47] et Siebert[48] le côtoient à Munich et une stagiaire de l’institut de chimie physiologique, Rose Kärcher[49] . Trois autres témoins lui sont quant à eux redevables. Ferdinand Kurz[50] , Charles Flick[51] et Harry Gerard[52] sont tous trois des personnes auxquelles Dyckerhoff par son témoignage, évite l’internement en camp. Parmi eux, Charles Flick est engagé en février 1943 par Dyckerhoff à l’institut de chimie physiologique pour s’occuper des animaux utilisés pour les expériences. Son épouse Louise Flick ainsi qu’Anne Ulrich, toutes deux femmes de ménage à l’Institut de chimie physiologique livrent également des témoignages favorables à Dyckerhoff[53] . Tous donnent les mêmes versions des faits. Dyckerhoff n’aurait jamais divulgué de propagande nationale-socialiste[54] ni été vu en uniforme[55] . Au terme de la procédure de dénazification en 1947, Dyckerhoff est classé comme Minderbelastet (peu compromis). Il est condamné à une amende initiale de 300 Reichsmarks dont la somme est diminuée au fil du temps et se voit également retirer le droit d’enseigner[56] .
Suite à l’association de son nom à celui de August Hirt, notamment par René Wagner, Dyckerhoff est accusé de crimes de guerre. Initialement détenu à Dachau en zone américaine depuis le 18 mars 1947[57] , son dossier est rouvert directement après la procédure américaine lorsqu’il est extradé pour être jugé en France. Il est inculpé le 30 juin 1947 pour crimes de guerre et assassinats par le tribunal militaire de la 6e région de Strasbourg. Plusieurs procès-verbaux sont émis pour recueillir les témoignages de différentes personnes l’ayant côtoyé. Parmi eux, Charles Flick[58] (déjà témoin pour Dyckerhoff dans la procédure de dénazification), Paul Junker[59] , et Alfred Gross[55] , tous employés à l’institut de chimie physiologique. Ils affirment parallèlement à ce qui a été dit lors de la procédure de dénazification que Dyckerhoff n’a pas participé à de quelconques activités criminelles. Le dernier témoignage dans ce procès est celui de Henri Henrypierre, employé de l’institut d’anatomie, connu notamment pour avoir permis l’identification des 86 victimes d’August Hirt. Il va plus loin et précise qu’il « n’a jamais su que le professeur Dyckerhoff se soit rendu à Schirmeck ou au camp du Struthof »[60] . Dans une lettre du 11 août 1947, le commissaire divisionnaire et chef du service régional de la Police judiciaire informe le juge d’instruction du tribunal militaire de Metz, le capitaine Margraff que le verdict établit que Hanns Dyckerhoff « ne s’est pas livré à des expérimentations sur les personnes humaines »[61] .
Une fois remis en liberté en 1947, Dyckerhoff est emmené aux États-Unis dans le cadre de l'opération Paperclip avant de retourner à Cologne où il fonde son propre laboratoire, aujourd’hui devenu l’entreprise pharmaceutique Dyckerhoff Pharma GmbH & Co. KG[62] . Il meurt le 10 décembre 1965 dans sa ville natale de Cologne[28] .
Publications
Travaux personnels et collaborations de Hanns Dyckerhoff à l’Université de Munich (1928-1941)[63]
Über die Wirkungswiese der Hefe-Polypeptidase (w. Abhandlung über Pflansenproteasen in der von R.Willstätter und Mitarbeitern begonnenen Untersuchungsreihe) W. Grassmann und H.Dyckerhoff (12.1.1928) Zs. Physiol.Chem. 175, 18 (1928)
Über du Spezifität der Hefepeptidasen (II. Abhandlung der Pflansenprotease in der von R.Willstätter und Mitarbeitern begonnenen Untersuchungsreihen) W. Grassmann und H. Dyckerhoff (15.2.1928) Ber. chem. Ges. 5654, J61 (1928)
Über die Proteinase und Polypeptidasen der Hefe (III. Abandlung ûber Pflanzenproteasen in der von R. Willstätter begonnenen Untersuchungsreihe) W. Grassmann und H. Dyckerhoff (2.9.1928) Zs .physiol.Chem. 179, 41 (1928)
Über die enzymatische Spaltbarkeit der Prolinpeptide W. Grassmann und H. Dyckerhoff und O.von Schounebeck (3.1.1929) Ber. Chem. Es.5.1307.J62 (1929)
Über naturliche Aktivatoren und Hemmungskörper proteolytischer Enzyme W. Grassmann, H. Dyckerhoff und O.von Schoenebeck (5.11.1929) Zs. Physiol Chem.186.183 (1929)
Über die enzymatische Spaltung des Glutathions W. Grassmann, H. Dyckerhoff und H. Sibeler (1930)
Über die Absorption von Pepsin an Eiweiss (1. Mitteilung über die Absorption von Enzymen an Eiweiss) (12.1.1933) H. Dyckerhoff und G Tewes Zs. Physiol. Chem. 215, 93 (1933)
Zur Kenntnis der Tannase H. Dyckerhoff und R. Armbruster (11.6.1933) Zs. Physiol Chem. 219, 38 (1933)
Über die Wertigkeit der im Handel Befindlichen Pankreas-Präparate H. Dyckerhoff und H. Miehler (31.7.1933) Ap. Ztg.Nr. 11, S (1934)
Über die Hemmung und Aktivierung der Pankreasenzyme (Lipase, Amylase, Trypsin) H. Dyckerhoff, H. Miehler und V. Tadsen (25.11.1933) Biochem.Zs. 268, 17(1934)
Über die Gerinnung des Blutes H. Dyckerhoff und H.F. Kürten (19.12.1935) Biochem.Zs. 284, 111 (1936)
Über die Gerinnung des Blutes. 2. Mtteilung H. Dyckerhoff, W. von Behm, N. Goossens und H. Miehler (12.9.1936) Biochem.Zs. 288, 271 (1936)
Über die Gerinnung des Blutes. 3.Mitteilung Die Fonktion des Calciums H. Dyckerhoff, R. Steiner und H. Miehler (23.3.1938) Biochem. Zs. 297, 1 (1938)
Über die Gerinnung des Blutes. 4. Mitteilung Über thrombin H. Dyckerhoff, H. Miehler, R. Steiner und N. Goossens (18.5.1938) Biochem. Zs. 297, 437 (1938)
Über die Gerinnung des Blutes. 5. Mitteilung Über Thromokinase H. Dyckerhoff und N. Gooshens (11.11.1938) Biochem. Zs. 299, 437 (1938)
Über die Art der Blutgerinnungsstörung bei Hämophilie (18.7.1938) H. Dyckerhoff und N. Goossens und J. Schwantke (1938) Zs.f.d.ges.exp.Med. 104. 116 (1938)
Über die Messung der Blutgerinnungsseit H. Dyckerhoff, N. Goossens und J. Schwantke (9.11.1938) Zs.f.d.ges.exp. Med. 105, 145 (1939)
Über die Gerinnung des Blutes Handbuch der Enzymologie von Nord – Weidenhagen (4.9.1938) Akad. Verlagsgesellschaft Leipzig
Über die Beziehung zwischen den “Frühgiften” und den Komponenten des Blutgerinnungssystems I. H. Dyckerhoff und F. Schörcher (2.1.1939) Biochem.Zs.300, 193 (1939)
Über die Darstellung einer toxischen Substanz (Myotoxin) au frischen Muskelgewebe II. H. Dyckerhoff, F. Schörcher und I. Torres (2.1.1939) Biochem.Zs. 300, 198 (1939)
Über die thromboseverhätende Wirkung den Neodym H. Dyckerhoff und N. Gooshens (5.5.1939) (1939)
Über die Aufhebung der toxischen Wirkung von Muskelsäften durch Verminderung der Gerinnungsfähigkeit des Blutes H. Dyckerhoff und K. Löwenich (24.3.1939) Zs.f.d.ges. exper. Med. 106, 98 (1939)
Über das toxische System der Muskelzellen (Myotoxin) H. Dyckerhoff (17.7.1939) Beiträge zur pathologischen Anatomie und zur allgemeinen Patthologie 103, 245 (1939)
Über den Antithrombingehalt des Blutes im anaphylaktischen Zustand H. Dyckerhoff und G.Ruhl (19.10.1939) Biochem. Zs. 303, 316 (1940)
Über die therapeutische Vermandbarkeit der wichtigsten blutgerinnungsnehmmenden Substanzen H. Dyckerhoff und H. Voskuhl (14.11.1939) Zs. f.d.ges.exp. Med 107,313 (1940)
Versuch der Deutung des Mechanismus der Vitamin C Wirkung beu Blutungen parenchymatöser und hämophiler Art. H. Dyckerhoff und W. Pretzsch (28.11.1939) Zs.f.d.ges.exp.Med. 107, 497 (1940)
Das Gerinnungssystem des Placentarblutes H. Dyckerhoff, F. Biedermann und R. Marx (20.1.1940) Zs.f.d.ges.exp. Med. 107, 543 (1940)
Über die blutgerinnungshemmende Wirkung einiser Anionen und Metalle H. Dyckerhoff und W. Frinberger und W. Pretzsch (3.2.1940) Zs.f.d.ges.exp. Med. 107, 660 (1940)
Über das Vorkommen von ¨hyto-Thrombin im Papain (Beziehungen des Papaine zum Blutgerinnungssystem) H. Dyckerhoff und D. Gigants (1.3.1940) Biochem. Zs. 304 334 (1940)
Das Gerinnungssystem des Placentarblutes H. Dyckerhoff, F. Biedermann und R. Marx Mü. Med. Wchschr. 87 Jahrg. Nr. 17, s. 457 vom 26.4.1940
Bemerkungen zu E. Wöhlisch’s Mitteilung “Zur Theorie der Thrombokinasewirkung” H. Dyckerhoff (18.3.1940) Biochem.Zs. 305, 181 (1940)
Über die Wirkung der Peptons auf die Blutgerinnung H. Dyckerhoff, B. Primberger und G. Renk (16.5.1940) Zs.f.d.ges.exp.Med. 108, 112(1940)
Über du Blutzerfallsgifte und ihre Bedeutung für Bluttransfusion und Blutkonservierung H. Dyckerhoff und R. marx (29.7.1940) Zs.f.d.ges.exp. Med. 108, 363 (1940)
Über die Natur der hämorrhagischen Diathese bei Cholämie H. Dyckerhoff und R. Marx (11.10.1940) Biochem.Se. 307, 36 (1940)
Über die Art der Wirkung einiger blustillender Substanzen H. Dyckerhoff und R. Marx (10.1940) Zs.f.d.ges.exp Med. 108 772 (1941)
Über anaphylaxie unf Blutgerinnung H. Dyckerhoff, R. Marx und W. Ziegler (18.12.1940)
Zur Therapie und Genaese verschiedener intoxikationsbedingter Blutgerinnungsstürungen H. Dyckerhoff und R. Marx und G. Sattler (10.6.1941) Zs.f.d.ges.exp. Med. 103, 431 (1941)
Travaux personnels et collaborations de Hanns Dyckerhoff à la Reichsuniversität Straßburg (1941-1944)[64]
Über das Serumantithrombin bei Gallengangsverschluss. (H. Dyckerhoff, R. Marx). Ztschr.f.d.ges.exper.Med. 110:375-389, 1942.
Über die Natur der hämorrhagischen Diathese bei Cholämie. Biochem.Ztschr. 311:1-14, 1942.
Über die Entstehung des aktiven Thrombins (I. Phase der Blutgerinnung). Biochem.Ztschr. 313:107-128, 1942.
Über den Regulationsmechanismus des Gerinnungsvermögens. Über die Möglichkeit der experimentellen Bestimmung der Wirksamkeit der Hämostyptika. Ztschr.f.d.ges.exper.Med. 110:390-411, 1942.
Über den Wirkungsmechanismus und die Verwendbarkeit einiger blutgerinnungshemmender organischer Substanzen.(H. Dyckerhoff, R. Marx, B. Ludwig) Ztschr.f.d.ges.exper.Med. 110:412-422, 1942.
Über Störungen des Blutgerinnungssystems bei Erkrankungen der Gallenwege und der Leber.H. Dyckerhoff und H. Gräber Ztschr.f.d.ges.exper.Med. 111:715-722, 1943.
Über die Schwächung der Gerinnungsaktivität von Plasmen und Thrombokinase durch Extraktion mit Äther und Benzol. (H. Dyckerhoff, W. Deschler) . Biochem.Ztschr. 314:258, 1943.
Über die Thrombokinase der Hefe. Phyto-Thrombokinase. (H. Dyckerhoff, H. Glamser, K. Widmann). Biochem.Ztschr. 314:250, 1943.
Über Bienengift und Blutgerinnung. (H. Dyckerhoff, R. Marx). Ztschr.f.d.ges.exper.Med. 113:194, 1943.
Über Thromboprophylaxe durch Verminderung der intravasalen Gerinnungsfähigkeit des Blutes. (H. Dyckerhoff, M. Wick). Ztschr.f.d.ges.exper.Med. 112:309, 1943.
Über den Reaktionsmechanismus der Hemmung der Blutgerinnung durch einige seltene Erden und durch Heparin. (H. Dyckerhoff, O. Grünewald). Biochem.Ztschr. 315:124, 1943.
Zur Kenntnis der gerinnungsaktiven Substanzen. (H. Dyckerhoff, R. Marx). Biochem.Ztschr. 316:1, 1943.
Über den Reaktionsmechanismus der Hemmung der Blutgerinnung durch einige seltene Erden und durch Heparin: über die Beeinflussung der Prothrombinaktivierung durch Trypsin. (H. Dyckerhoff, I. Torres). Biochem.Ztschr. 316:31, 1943.
Über den Reaktionsmechanismus der Hemmung der Blutgerinnung durch 33'- Methylendi- (4- hydroxy- cumarin) genannt AP. Biochem.Ztschr. 316:397, 1944.
Über Heparinkomplement und eine Methode seiner vergleichenden Bestimmung im Blute. (H. Dyckerhoff, R. Marx). Biochem.Ztschr. 316:255, 1944.
Über die Brauchbarkeit der Lenggenhargerschen Thrombinabbaureaktion zur Frühdiagnose oder zur Feststellung manifester Thrombosen. (H. Dyckerhoff, H. J. Borrmann). Ztschr.f.d.ges.exper.Med. 113:585, 1944.
Über Fibrinolase und Blutgerinnung. (H. Dyckerhoff, O. Jakober). Biochem.Ztschr. 317:72, 1944.
Zur Kenntnis der Hämophilie. (H. Dyckerhoff, R. Marx). Ztschr.f.d.ges.exper.Med. 113:462, 1944.
Vergleichende Untersuchungen zur Biologie des konservierten Blutes. (H. Dyckerhoff, R. Marx, H. Bayerle).
Ztschr.f.d.ges.exper.Med. 113:291, 1944.
Landmarks
Locations
- 6 January 1904 - 1922 : Köln (Germany)
Nationalities
- German
Confessions
- Protestant[65]
Publications
Relationships
Thesis supervisor of
- Alfred Busam ( - )→
- Gisela Kappe verh. Ruedt ( - 1943)→
- Hans-Joachim Borrmann ( - 1944)→
- Werner Weyler ( - 14 May 1944)→
- Erwin Hettich ( - 24 May 1944)→
- Otto Jakober ( - 24 May 1944)→
- Otto Gruenewald ( - 26 May 1944)→
- Helmut Glamser ( - 31 May 1944)→
- Karl Otto Widmann ( - 31 May 1944)→
- Wilhelm Deschler ( - 28 July 1944)→
- Günther Will ( - 11 October 1944)→
- Marianne Wick ( - 23 October 1944)→
Links to institutions
Reichsuniversität Straβburg
Physiologisch-chemisches Institut, RUS
Universität München
Waffen-SS
Schutzstaffel, SS
Hauptamt Persönlicher Stab Reichsführer-SS
Nationalsozialistische Arbeiterpartei, NSDAP
Nationalsozialistisches Kraftfahrkorps (NSKK)
References
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Rédaction : ©Marquart, ©Marius Laugel
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- ↑ Staatsarchiv Sigmaringen WUE 13 T2 2133 011. p.25 à 27..
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