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Stefan Grün

De Commission Historique


Stefan Grün
Prénom Stefan
Nom Grün
Sexe masculin
Naissance 1916 (Urdenbach)


Stefan Grün (1916-?) est un détenu allemand catégorisé « asocial » dans les camps de concentration nazis de Sachsenhausen et de Natzweiler. Après trois premières condamnations entre 1936 et 1938, il est déporté comme « asocial » au KL-Sachsenhausen en juin 1938 (matricules 3710, puis 4272), avant d’être transféré au KL-Natzweiler en Alsace annexée (matricule 180).

Durant sa déportation à Natzweiler, il se blesse grièvement à la colonne vertébrale durant les travaux de construction du camp et est admis à la clinique chirurgicale de la clinique chirurgicale de la Reichsuniversität Straßburg. Hospitalisé pendant quarante-deux jours à la clinique, il est l’un des dix-huit détenus du KL-Natzweiler soigné en dehors du système concentrationnaire, illustrant les relations inattendues entretenues entre le camp et les cliniques de la faculté de médecine de la Reichsuniversität Straßburg.

Biographie

Origines et famille

Stefan Grün est né le 11 août 1916 à Urdenbach, un quartier situé au sud la ville de Düsseldorf sur la rive droite du Rhin. Issu d’une famille allemande de confession catholique, il est le fils d’Ernst Grün et fait partie d’une fratrie comptant quatre frères et trois sœurs. Entre 1922 et 1931, il fréquente l’école élémentaire (Volksschule) dans sa ville natale, redoublant une fois. À l’issue de sa scolarité, il trouve un emploi comme « ouvrier » (Arbeiter) et vit chez ses parents en bordure du Rhin, au Am Alten Rhein 11 à Urdenbach[1].


Antécédents judiciaires et déportation au KL-Sachsenhausen

Dès l’âge de vingt ans, Stefan Grün est confronté au système judiciaire nazi pour différents délits de droit commun. Ainsi, entre 1936 et 1938, il est condamné à trois reprises par le tribunal d’instance (Amtsgericht) de Gersheim pour trois chefs d’accusation différents : d’abord pour fraude (Betrug), puis pour infraction au code de la route (Verkehrswidrigkeit) et enfin pour vol (Diebstahl)[2].

Le 15 juin 1938, Stefan Grün est arrêté par la police criminelle de Düsseldorf[3], puis envoyé en camp de concentration à compter 21 juin 1938[2]. Il passe d’abord par le KL-Sachsenhausen, où il est d’abord enregistré comme détenu « asocial » (et plus précisément comme « rétif au travail ») avec le matricule 3710, étant affecté au Block III, puis au Block 67[4]. Au petit matin du 22 septembre 1938, il est transféré à la prison du tribunal de Düsseldorf-Derendorf[5] et revient à Sachsenhausen le 19 avril 1939, étant à nouveau catégorisé comme détenu « asocial » avec le numéro 4272[6].


KL-Natzweiler

Stefan Grün quitte le camp de Sachsenhausen le 21 mai 1941 pour être transféré au KL-Natzweiler en Alsace annexée environ trois semaines après la création officielle du KL-Natzweiler qui avait été fixée au 1er mai 1941[7]. Les 21 et 23 mai 1941, les 300 premiers détenus arrivent à Natzweiler en provenance du KL-Sachsenhausen, ayant été vraisemblablement sélectionnés par Josef Kramer, le Schutzhaftlagerführer de ce nouveau camp alors placé sous la direction du Lagerkommandant Hans Hüttig. Ces détenus sont les bâtisseurs et leur tâche première est alors de construire le camp[8]. Si les détenus de droit commun (y compris ceux internés en vertu du §175 ou du §176 du Code pénal allemand – criminalisant respectivement l’homosexualité et les attentats à la pudeur sur des mineurs de moins de 14 ans) représentent plus de la moitié (161, soit 53,8%) de l’effectif des deux premiers convois réunis, les détenus classés « asociaux » (12%), ainsi que des détenus politiques (25%) et des déserteurs de la Wehrmacht (9,3%) complètent les rangs[9]. Selon le registre matriculaire du KL-Natzweiler, Stefan Grün arrive à Natzweiler le 23 mai, étant immatriculé comme détenu « asocial » et recevant le matricule 180[10].

Environ un mois après son arrivée au camp, l’état de santé de Stefan Grün nécessite déjà une consultation à l’infirmerie du camp (Revier) en raison d’un furoncle à la jambe droite[11]. Sa santé s’est considérablement affaiblie au fil de sa déportation, car si l’on accorde quelque crédit au documents nazis, il semblerait qu’au KL-Sachsenhausen en avril 1939, Stefan Grün pesait 80 kg pour 174 cm. Or, quelques semaines après son arrivée au KL-Natzweiler, son poids chute autour de 65 et 66 kg entre juillet et septembre 1941[12].


L’admission à la clinique chirurgicale de la Reichsuniversität Straßburg

Le 5 décembre 1941, alors qu’il est affecté aux travaux de construction de baraquements dans le camp, deux détenus, Stefan Grün et Georg Lütz, se blessent grièvement, l’un à la colonne vertébrale et l’autre à la jambe. Admis au Revier le jour même, Grün, qui ne pèse plus que 62 kg, est pris en charge par le médecin-chef SS du camp, le Dr Hanns Eisele. Sur le dossier médical, le Dr Eisele inscrit ce que le patient lui aurait dit au moment de la prise en charge (Patient gibt an) :

« Blessé lors de l’effondrement de la baraque 8 ; chute du toit de la baraque et blessures causées par la chute des plaques de recouvrement et du liant. Très vives douleurs dans le bassin, dans la région des reins et près du coccyx »[13].

Le Dr Eisele note que le patient se plaint de « violentes douleurs dans la région lombaire » et « soupçonne une blessure à la colonne vertébrale ». Pour cela, il lui administre une dose d’1 cm3 de morphine et sollicite son évacuation dans un service spécialisé à l’hôpital civil de Strasbourg[14]. Le Dr Eisele rédige dans la même journée une ordonnance d’hospitalisation (Einweisungsschein) à l’attention de ses confrères de l’hôpital civil :

« Le détenu Grün, Stefan, né le 11.8.16, vous est envoyé pour un traitement hospitalier [zur stationären Behandlung], à cause d’une suspicion de lésion à la colonne vertébrale. Les frais seront assumés par nous. Le détenu est soumis au règlement en vigueur au KL-Natzweiler. Il ne doit en aucun cas recevoir de visite ; toutes les lettres envoyées et reçues doivent être examinées par le service de censure du KL-Natzweiler et doivent porter le tampon de vérification »[15].

Par ailleurs, il est intéressant de noter que le médecin du KL-Natzweiler a outrepassé son autorité, dans la mesure où il envoie les détenus Stefan Grün et Georg Lütz à l’hôpital de Strasbourg sans avoir obtenu au préalable l’accord écrit du commandant du camp. Ce n’est effectivement que le lendemain, le 6 décembre, que le Dr Eisele motive sa demande à l’attention du commandant Hüttig en ces termes :

« Les détenus Lütz, Georg, déporté asocial matricule 205, né le 13.4.08 et Grün Stefan, déporté asocial matricule 180, né le 11.8.16 ont eu hier un accident et ont dû être transférés à Strasbourg pour un traitement hospitalier. Nous vous prions de nous en accorder l’autorisation (Überweisungsgenehmigung) »[16].

À l’hôpital civil de Strasbourg, qui est intégré dans les établissements cliniques universitaires de la Reichsuniversität Straßburg, Stefan Grün et son codétenu Georg Lütz bénéficient de soins à la fois de qualité et coûteux. Admis à la clinique chirurgicale, Stefan Grün passe notamment une radiographie au service de radiologie du Dr Robert Welsch qui permet de diagnostiquer une « fracture du processus transverse de la première lombaire (Prozessus transversus L 1) »[13].

Stefan Grün reste à l’hôpital jusqu’au 15 janvier 1942, date de son retour au KL-Natzweiler, après quarante-deux jours passés hors du système concentrationnaire. À ce moment-là, il est aussitôt placé l’infirmerie, où le médecin-chef SS indique que ses symptômes ont dans l’ensemble disparu, mais que le patient est quelque peu étourdi lorsqu’il marche, ce qu’il attribue à la longue période pendant laquelle il était alité. Par ailleurs, il reçoit la pleine ration de nourriture, il aurait apparemment un « bon appétit », ainsi qu’un « bon sommeil »[13]. D’ailleurs, afin de mieux gérer son cas, on remarque que le Dr Eisele prend contact, le 16 janvier 1942, avec ses confrères de la clinique chirurgicale, pour obtenir une copie de son dossier médical[17].

Finalement, le 28 janvier 1942, le médecin indique qu’« après des promenades quotidiennes, le patient se sent en parfaite santé ». Ainsi, après avoir passé cinquante-cinq jours à l’hôpital de Strasbourg et à l’infirmerie du camp, les douleurs de Stefan « ont presque complètement disparu ». Le médecin le déclare « guéri » et lui permet de quitter l’infirmerie, en indiquant par ailleurs à sa hiérarchie qu’il ne peut être astreint qu’à de « légers travaux » (Patient wird heute für leichte Arbeit aus dem Revier entlassen). Même si son état se serait amélioré, ou tout du moins si ses douleurs se sont amenuisées, on remarque que Stefan ne pèse que 62 kg à sa sortie du Revier[18].

Enfin, le traitement à l’extérieur du camp est confirmé par le rapport trimestriel sur la situation sanitaire au KL Natzweiler en date du 8 janvier 1942, par lequel le Dr. Eisele précise que « le traitement de détenus à l’extérieur de l’infirmerie des déportés a été nécessaire dans trois cas. Dans chacun des trois cas, il s’agissait de blessures occasionnées à la suite d’accidents, avec de graves fractures osseuses (fractures du bassin) et dans un cas, ces blessures étaient doublées par une rupture des reins (Nierenruptur) »[19]. Les trois déportés en question sont Johann Jurkiewicz (le 15 octobre), ainsi que Georg Lütz et Stefan Grün (le 5 décembre).

Notons également que les frais engagés pour les soins chirurgicaux à l’hôpital étaient pris en charge par l’administration concentrationnaire SS. En effet, le 8 décembre 1941, le service administratif des établissements cliniques universitaires de Strasbourg contacte l’administration du KL-Natzweiler pour savoir « quel service [allait] prendre en charge le coût des soins (Pflegekosten) »[20]. Le Dr Eisele indique que les coûts « seront pris en charge par l’administration du KL-Natzweiler »[21].


Du retour au KL-Natzweiler à sa libération

Par la suite, Stefan Grün travaille au camp principal. Il est également admis à deux reprises au Revier pour différentes pathologies[11]. Le 20 avril 1942, il s’y présente car il souffre d’une grippe. Après avoir bénéficié de soins, il peut quitter l’infirmerie le 1er mai 1942. Le médecin lui administre des comprimés d’Eubasinum et d’aspirine. On lui applique des cataplasmes, des compresses de chaud et Stefan reçoit en outre des tisanes – notamment de tilleul –, si bien qu’après douze jours d’hospitalisation, le médecin le déclare à nouveau « apte au travail »[22]. Du 8 au 11 juin 1942, Grün est à nouveau admis à l’infirmerie à la suite d’une blessure à l’œil gauche ayant entraînée une inflammation. En guise de traitement, Stefan reçoit tous les jours des compresses froides d’eau boriquée (Borwasser-Kühlung). Au bout de quatre jours d’hospitalisation, l’inflammation se serait calmée, permettant au médecin SS de catégoriser à nouveau Grün comme étant « apte au travail » (arbeitsfähig)[23].

Le 27 juin 1943, le chef du Département politique (politische Abteilung) au sein de l’état-major SS du KL-Natzweiler, le Kriminalsekretär Magnus Wochner, avertit ses collègues que Stefan Grün doit être préparé pour sa libération prévue le lendemain à 10h30[24]. Le 28 juin 1943, le médecin-chef du KL Natzweiler, le Dr Franz von Bodman, examine Stefan Grün en vue de sa libération du système concentrationnaire et valide sa libération[25]. Le jour même, les services administratifs SS du KL-Natzweiler lui rendent ses effets personnels – vêtements, argent et papiers d’identité –, puis le rapatrient à Düsseldorf[26].


D’autres détenus du KL-Natzweiler transférés à la clinique chirurgicale de Strasbourg

L’hospitalisation de Stefan Grün à la clinique chirurgicale de la Reichsuniversität Straßburg ne représente pas un cas isolé. De récentes recherches ont révélé qu’entre l’été 1941 et le printemps 1942, au moins six détenus du KL-Natzweiler ont été transférés à la clinique chirurgicale[27] et quelque douze autres à la clinique ophtalmologique à partir du printemps 1943[28]. En ce qui concerne les hospitalisations en Chirurgie, on remarque qu’il s’agit à chaque fois de patients grièvement blessés ou atteints de pathologies graves et dont l’état de santé nécessite une prise en charge hospitalière – en l’occurrence ici chirurgicale – immédiate. En fait, il semble que ces hospitalisations aient été jugées « nécessaires » (notwendig) par le médecin SS, car le camp n’était, à ce moment-là, pas pleinement équipé pour dispenser de tels soins médico-chirurgicaux. Effectivement, à la lumière des rapports officiels des médecins SS du KL-Natzweiler, on s’aperçoit que durant la phase de construction du camp, les installations sanitaires et médicales y étaient quasi-inexistantes. Au départ, la « baraque de fortune » (Notbaracke) […] qui servait d’infirmerie des déportés » et qui avait été « rapidement construite »[29] avec cinq, puis dix lits, « répond[ait] à peine aux exigences que l’on peut attendre d’un service d’urgence primitif »[30]. C’est justement ce que confirme l’historien Robert Steegmann, qui rappelle que les malades du KL-Natzweiler étaient essentiellement transportés au KL-Dachau jusqu’à la fin de l’année 1942, car il n’y avait pas, au KL-Natzweiler, de véritable Revier sur place durant les premiers mois de la construction du camp[31]. Dans tous les cas, il s’agit d’une pratique qui, si elle a été observée dans d’autres camps de concentration nazis, reste rare et tout à fait exceptionnelle[32].


Repères

Localisations

Nationalités

  • Allemand
  • Allemand

Confessions

  • Gottgläubig
  • Catholique

Publications

1916-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
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Références

À propos de cette page

Rédaction : ©Loïc Lutz



  1. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Fragebogen für Häftlinge, doc. 3173810-3173811 ; voir aussi ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Krankenblatt, doc. 3173812..
  2. 2,0 et 2,1 ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Fragebogen für Häftlinge, doc. 3173810-3173811..
  3. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902/01012902, doc. 31732814..
  4. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902/01012902, doc. 31732814. Voir également Russisches Staatliches Militärarchiv Moskau, 1367/1/20, Veränderungsmeldung, Bl. 187 et 335 (courriel du KZ-Gedenkstätte Sachsenhausen)..
  5. Voir Russisches Staatliches Militärarchiv Moskau, 1367/1/20, Veränderungsmeldung, Bl. 188 (courriel du KZ-Gedenkstätte Sachsenhausen)..
  6. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902/01012902, doc. 31732820..
  7. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Effenktenverzeichnis KL Sachsenhausen, doc. 3173815..
  8. Robert STEEGMANN, Struthof. Le KL-Natzweiler et ses kommandos : une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin, 1941-1945, Strasbourg : La Nuée Bleue, 2005, p. 44-45..
  9. Ibid., p. 45. De plus, si les Allemands représentent la majorité de l’effectif, on compte également sept Polonais et de deux Tchèques..
  10. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.1 / 8123400, Nummernbuch I, doc. 3128834. Voir également Russisches Staatliches Militärarchiv Moskau, 1367/1/220, Nummernliste, Bl. 3 et 12 (courriel du KZ-Gedenkstätte Sachsenhausen)..
  11. 11,0 et 11,1 ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Fiche d’infirmerie, doc. 3173819..
  12. Voir ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Fragebogen für Häftlinge, doc. 3173820..
  13. 13,0 13,1 et 13,2 ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Krankenblatt, doc. 3173812-3173813..
  14. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Krankenblatt, doc. 3173812-3173813. Voir également ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Dossier médical, doc. 3173821..
  15. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Einweisungsschein, 5 décembre 1941, doc. 3173830..
  16. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Krankenhaus-Einweisung, doc. 3173831..
  17. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.1/01012901, Courrier du médecin SS aux médecins de l’hôpital civil de Strasbourg, 22 juillet 1942, doc. 3132615..
  18. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Dossier médical, doc. 3173823.
  19. DCAJM, Procédure « Struthof Camp », Annexe G, Viereljahresbericht über den San-Dienst im KL Natzweiler, 8 janvier 1942..
  20. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.1/01012902, Courrier de l’administration des établissements cliniques universitaires de Strasbourg au commandant du KL-Natzweiler, 8 décembre 1941, doc. 3132610..
  21. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.1/01012902, Courrier du médecin SS à l’administration des établissements cliniques universitaires de Strasbourg, 16 décembre 1941, doc. 3132611..
  22. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Dossier médical, doc. 3173825-3173826..
  23. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Dossier médical, doc. 3173824..
  24. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, doc. 3173833..
  25. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, Ärztliche Entlassungsuntersuchung, doc. 3173818..
  26. ITS Digital Archive, Arolsen Archives, 1.1.29.2/01012902, doc. 3173827..
  27. Il s’agit des détenus Walter Skripczynski (matricule 290), Otto Seifert (matricule 229), Johann Jurkiewicz (matricule 347), Georg Lütz (matricule 205), Stefan Grün (matricule 180) et Johann Wrobel (matricule 113)..
  28. Il s’agit des détenus Bruno Splitt (matricule 230), Max Mahler (matricule 1815), Joseph Gerber (matricules 3441 et 4520), René Casagrande (matricule 2652), Heinrich Debortoli (matricule 2213), Karl Wetzer (matricule 3008), Harry Hoffmann (matricule 50), Adam Zmuda (matricule 5462), Hans Haner (matricule 6704), Johann Zollstab (matricule 5047), Wilhelm Frangen (matricule 2012) et Michail Tereschtschenko (matricule 4646)..
  29. Voir tout particulièrement le rapport du SS-Standorarzt Dr. Werner Rohde dans DCAJM, Procédure « Struthof camp », Annexe G, fol. 10, Kurze Zusammenstellung über die Entwicklung des Häftlingskrankenbaues im K.L. Natzweiler, sans date [été 1944]..
  30. DCAJM, Procédure « Struthof camp », Annexe G, fol. 204, Rapport trimestriel sur le service sanitaire au KL-Natzweiler, 7 octobre 1941. Voir aussi Robert Steegmann, Struthof. Le KL-Natzweiler et ses kommandos : une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin (1941-1945), Strasbourg, La Nuée Bleue, 2005, p. 371-372..
  31. Robert Steegmann, « Natzweiler et Dachau : une histoire croisée », in Anne Bernou-Fieseler et Fabien Théofilakis (dir.), Dachau. Mémoires et histoire de la déportation. Regards franco-allemands, Paris, Tirésias, 2006, p. 146..
  32. Voir à ce sujet la contribution de Loïc Lutz, Gabriele Moser, Lea Münch, « Une pratique méconnue. Transporter et soigner des détenus du KL-Natzweiler dans les cliniques de la Reichsuniversität Straßburg » dans le rapport final de la commission historique Reichsuniversität Straßburg et le chapitre dans l’ouvrage collectif à paraître..