Différences entre les versions de « Günther Will »
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[[Günther Will]] (1916-?) est un médecin allemand originaire de Silésie autrichienne. Fils d’un dentiste, il effectue l’intégralité de sa scolarité dans sa ville natale, puis accomplit son service du travail au RAD, puis son service militaire. | [[Günther Will]] (1916-?) est un médecin allemand originaire de Silésie autrichienne. Fils d’un dentiste, il effectue l’intégralité de sa scolarité dans sa ville natale, puis accomplit son service du travail au RAD, puis son service militaire. | ||
Détaché du service actif, il fait ses études de médecine entre 1940 et 1944, d’abord à l’université de Marbourg (1940-1941), où il suit le cycle préclinique, puis à la ''Reichsuniversität | Détaché du service actif, il fait ses études de médecine entre 1940 et 1944, d’abord à l’université de Marbourg (1940-1941), où il suit le cycle préclinique, puis à la ''Reichsuniversität Straβburg'' en Alsace annexée (1941-1944), où il termine le cycle clinique de ses études. | ||
Günther Will parachève enfin sa formation universitaire en préparant une thèse de doctorat de médecine sous la direction du professeur [[Hanns Dyckerhoff]] (1904-1965) de l’institut de physiologie et de chimie de la ''Reichsuniversität | Günther Will parachève enfin sa formation universitaire en préparant une thèse de doctorat de médecine sous la direction du professeur [[Hanns Dyckerhoff]] (1904-1965) de l’institut de physiologie et de chimie de la ''Reichsuniversität Straβburg''. | ||
Il est le frère aîné de [[Hellmuth Will]] (1918-?), qui a également fait ses études de médecine et son doctorat à la ''Reichsuniversität | Il est le frère aîné de [[Hellmuth Will]] (1918-?), qui a également fait ses études de médecine et son doctorat à la ''Reichsuniversität Straβburg'' entre 1941 et 1944. | ||
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==Enfance et scolarité== | ==Enfance et scolarité== | ||
Günther Will est né le 24 septembre 1916 à Skotschau (Skoczów) en Silésie autrichienne, une ville aujourd’hui située en Pologne, dans la voïvodie de Silésie et dans le powiat de Cieszyn. Günther est le fils du dentiste Benno Will et de son épouse Else née Swoboda. Il passe les premières années de son enfance avec sa famille dans sa ville natale de Silésie autrichienne, puis après la naissance de son frère cadet, prénommé [[Hellmuth Will]] (né le 19 janvier 1918), la famille Will s’installe à Darmstadt en | Günther Will est né le 24 septembre 1916 à Skotschau (Skoczów) en Silésie autrichienne, une ville aujourd’hui située en Pologne, dans la voïvodie de Silésie et dans le powiat de Cieszyn. Günther est le fils du dentiste Benno Will et de son épouse Else née Swoboda. Il passe les premières années de son enfance avec sa famille dans sa ville natale de Silésie autrichienne, puis après la naissance de son frère cadet, prénommé [[Hellmuth Will]] (né le 19 janvier 1918), la famille Will s’installe à Darmstadt en Hesse<ref name="VTQ83RHM, p. 27">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 27.</ref> . | ||
Vers l’âge de six ans, alors que sa famille demeure à Darmstadt, Günther Will débute sa scolarité obligatoire sous la République de Weimar. De 1923 à 1927, Günther Will fréquente l'école élémentaire (''Volksschule'') jusqu’à l’âge de onze ans. Il entre ensuite dans le secondaire et devient élève au ''Realgymnasium'' jusqu'au tournant de l'année 1936-1937. Après avoir réussi l’examen du baccalauréat (''Reifeprüfung'') au début de l’année 1937, Günther se soumet aux obligations civiques et militaires prévues par la loi du régime national-socialiste. Il commence par effectuer les six mois réglementaires du service de travail obligatoire au ''Reichsarbeitsdienst'' (RAD), puis, à partir du mois de novembre 1937, il s’engage dans la Wehrmacht pour accomplir les deux ans du service | Vers l’âge de six ans, alors que sa famille demeure à Darmstadt, Günther Will débute sa scolarité obligatoire sous la République de Weimar. De 1923 à 1927, Günther Will fréquente l'école élémentaire (''Volksschule'') jusqu’à l’âge de onze ans. Il entre ensuite dans le secondaire et devient élève au ''Realgymnasium'' jusqu'au tournant de l'année 1936-1937. Après avoir réussi l’examen du baccalauréat (''Reifeprüfung'') au début de l’année 1937, Günther se soumet aux obligations civiques et militaires prévues par la loi du régime national-socialiste. Il commence par effectuer les six mois réglementaires du service de travail obligatoire au ''Reichsarbeitsdienst'' (RAD), puis, à partir du mois de novembre 1937, il s’engage dans la Wehrmacht pour accomplir les deux ans du service militaire<ref name="VTQ83RHM, p. 27">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 27.</ref> . | ||
==Les études de médecine== | ==Les études de médecine== | ||
Détaché du service actif en janvier 1940, Günther décide d’entreprendre des études de médecine. Si son frère avait pu débuter son cursus universitaire quelques mois plus tôt à Francfort-sur-le-Main, puis à Munich, Günther s’inscrit à l'université de Marburg, où son frère Hellmuth le rejoint en cours d’année. Günther suit l’intégralité du cursus préclinique et réussit, environ un an plus tard, avril 1941, l’examen du premier cycle des études de médecine (''ärztliches Vorexamen''), ouvrant la voie aux semestres dits « cliniques | Détaché du service actif en janvier 1940, Günther décide d’entreprendre des études de médecine. Si son frère avait pu débuter son cursus universitaire quelques mois plus tôt à Francfort-sur-le-Main, puis à Munich, Günther s’inscrit à l'université de Marburg, où son frère Hellmuth le rejoint en cours d’année. Günther suit l’intégralité du cursus préclinique et réussit, environ un an plus tard, avril 1941, l’examen du premier cycle des études de médecine (''ärztliches Vorexamen''), ouvrant la voie aux semestres dits « cliniques »<ref name="VTQ83RHM, p. 27">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 27.</ref> . | ||
Avec son frère cadet Hellmuth, Günther s’immatricule ensuite à la faculté de médecine de la ''Reichsuniversität Straßburg'' dès son inauguration pour le semestre d’hiver 1941- | Avec son frère cadet Hellmuth, Günther s’immatricule ensuite à la faculté de médecine de la ''Reichsuniversität Straßburg'' dès son inauguration pour le semestre d’hiver 1941-1942<ref name="VTQ83RHM, p. 27">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 27.</ref> . Présent à Strasbourg pendant les trois dernières années du cursus de médecine<ref name="c018c3c0828172e7ae925e53b58afc574af1cb50">Sur la présence des frères Will à la Reichsuniversität Straβburg, on renvoie aux travaux originaux non publiés de Tania Élias</ref>, il réussit l’examen d'État de médecine (''ärzliches Staatsexamen'') au cours du semestre d’été 1944<ref name="VTQ83RHM, p. 27">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 27.</ref> . Il s’agit d’un examen qui clôture le cursus et qui permet l’obtention de l’autorisation d’exercer la médecine (''Approbation'') à l’issue de l’année pratique. | ||
==La thèse de doctorat de médecine== | ==La thèse de doctorat de médecine== | ||
En 1944, sous la direction du professeur [[Hanns Dyckerhoff]] (1904-1965) de l’institut de chimie et de physiologie de la ''Reichsuniversität | En 1944, sous la direction du professeur [[Hanns Dyckerhoff]] (1904-1965) de l’institut de chimie et de physiologie de la ''Reichsuniversität Straβburg'', Günther Will entreprend de compléter et de parachever sa formation académique et universitaire par la rédaction une thèse de doctorat de médecine. Sa thèse est intitulée « ''Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz'' »<ref name="VTQ83RHM">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944.</ref> . | ||
Les maladies désignées comme des diathèses hémorragiques correspondent au symptôme de saignements spontanés avec difficultés de l’hémostase et de la coagulation. Elles peuvent être de type « ''autohäm'' », c’est-à-dire dues à des modifications du sang, ou bien de type vasculaire, c’est-à-dire qu’elles sont caractérisées par une perméabilité accrue des | Les maladies désignées comme des diathèses hémorragiques correspondent au symptôme de saignements spontanés avec difficultés de l’hémostase et de la coagulation. Elles peuvent être de type « ''autohäm'' », c’est-à-dire dues à des modifications du sang, ou bien de type vasculaire, c’est-à-dire qu’elles sont caractérisées par une perméabilité accrue des vaisseaux<ref name="VTQ83RHM, p. 4-10">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 4-10.</ref> . | ||
L’objectif de la thèse consiste à améliorer l’évaluation méthodique de la résistance/perméabilité | L’objectif de la thèse consiste à améliorer l’évaluation méthodique de la résistance/perméabilité capillaire<ref name="VTQ83RHM, p. 4-10">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 4-10.</ref> . Dans ce but, la méthode employée par Günther Will consiste à provoquer des pétéchies et d’évaluer leur nombre et leur étendue. Les expériences sont conduites sur un ''Untersuchungsmaterial'', autrement dit un groupe de sujets expérimentaux, comptant 300 personnes et composé à 80% de membres de la Wehrmacht âgés de 19 à 24 ans<ref name="VTQ83RHM, p. 9">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 9.</ref> . Notons que huit sujets étaient suivis par une série de mesures de six mois à intervalles réguliers de quatre à cinq semaines<ref name="VTQ83RHM, p. 13">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 13.</ref> . | ||
De plus, l’étude est complétée par une série expérimentale avec des grenouilles ainsi que par l’analyse de deux cas d’amputation mammaire avec un test de la résistance capillaire avant l’amputation du sein et un examen histologique de la pièce d’exérèse après | De plus, l’étude est complétée par une série expérimentale avec des grenouilles ainsi que par l’analyse de deux cas d’amputation mammaire avec un test de la résistance capillaire avant l’amputation du sein et un examen histologique de la pièce d’exérèse après l’opération<ref name="VTQ83RHM, p. 18-19">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 18-19.</ref> . Enfin, l’auteur examine au double microscope l’origine des saignements dans des pétéchies. Pour ce faire, il étudie 120 étudiants, cinq malades atteints de scarlatine, ainsi que onze cas de diphtérie et montre leur origine veinulaire et non pas capillaire chez les sujets sains<ref name="VTQ83RHM, p. 20-24">Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 20-24.</ref> . | ||
Version actuelle datée du 7 avril 2022 à 17:51
| Günther Will | |
|---|---|
| Prénom | Günther |
| Nom | Will |
| Sexe | masculin |
| Naissance | 24 septembre 1916 (Skotschau) |
| Profession du père | Dentiste |
| These | Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz (Reichsuniversität Straβburg, 1944) |
| Examen | 11 octobre 1944 |
| Directeur de thèse | Hanns Dyckerhoff |
| Profession | Arzt |
| Titre | Dr. med. |
Günther Will (1916-?) est un médecin allemand originaire de Silésie autrichienne. Fils d’un dentiste, il effectue l’intégralité de sa scolarité dans sa ville natale, puis accomplit son service du travail au RAD, puis son service militaire.
Détaché du service actif, il fait ses études de médecine entre 1940 et 1944, d’abord à l’université de Marbourg (1940-1941), où il suit le cycle préclinique, puis à la Reichsuniversität Straβburg en Alsace annexée (1941-1944), où il termine le cycle clinique de ses études.
Günther Will parachève enfin sa formation universitaire en préparant une thèse de doctorat de médecine sous la direction du professeur Hanns Dyckerhoff (1904-1965) de l’institut de physiologie et de chimie de la Reichsuniversität Straβburg.
Il est le frère aîné de Hellmuth Will (1918-?), qui a également fait ses études de médecine et son doctorat à la Reichsuniversität Straβburg entre 1941 et 1944.
Biographie
Enfance et scolarité
Günther Will est né le 24 septembre 1916 à Skotschau (Skoczów) en Silésie autrichienne, une ville aujourd’hui située en Pologne, dans la voïvodie de Silésie et dans le powiat de Cieszyn. Günther est le fils du dentiste Benno Will et de son épouse Else née Swoboda. Il passe les premières années de son enfance avec sa famille dans sa ville natale de Silésie autrichienne, puis après la naissance de son frère cadet, prénommé Hellmuth Will (né le 19 janvier 1918), la famille Will s’installe à Darmstadt en Hesse[1] .
Vers l’âge de six ans, alors que sa famille demeure à Darmstadt, Günther Will débute sa scolarité obligatoire sous la République de Weimar. De 1923 à 1927, Günther Will fréquente l'école élémentaire (Volksschule) jusqu’à l’âge de onze ans. Il entre ensuite dans le secondaire et devient élève au Realgymnasium jusqu'au tournant de l'année 1936-1937. Après avoir réussi l’examen du baccalauréat (Reifeprüfung) au début de l’année 1937, Günther se soumet aux obligations civiques et militaires prévues par la loi du régime national-socialiste. Il commence par effectuer les six mois réglementaires du service de travail obligatoire au Reichsarbeitsdienst (RAD), puis, à partir du mois de novembre 1937, il s’engage dans la Wehrmacht pour accomplir les deux ans du service militaire[1] .
Les études de médecine
Détaché du service actif en janvier 1940, Günther décide d’entreprendre des études de médecine. Si son frère avait pu débuter son cursus universitaire quelques mois plus tôt à Francfort-sur-le-Main, puis à Munich, Günther s’inscrit à l'université de Marburg, où son frère Hellmuth le rejoint en cours d’année. Günther suit l’intégralité du cursus préclinique et réussit, environ un an plus tard, avril 1941, l’examen du premier cycle des études de médecine (ärztliches Vorexamen), ouvrant la voie aux semestres dits « cliniques »[1] .
Avec son frère cadet Hellmuth, Günther s’immatricule ensuite à la faculté de médecine de la Reichsuniversität Straßburg dès son inauguration pour le semestre d’hiver 1941-1942[1] . Présent à Strasbourg pendant les trois dernières années du cursus de médecine[2], il réussit l’examen d'État de médecine (ärzliches Staatsexamen) au cours du semestre d’été 1944[1] . Il s’agit d’un examen qui clôture le cursus et qui permet l’obtention de l’autorisation d’exercer la médecine (Approbation) à l’issue de l’année pratique.
La thèse de doctorat de médecine
En 1944, sous la direction du professeur Hanns Dyckerhoff (1904-1965) de l’institut de chimie et de physiologie de la Reichsuniversität Straβburg, Günther Will entreprend de compléter et de parachever sa formation académique et universitaire par la rédaction une thèse de doctorat de médecine. Sa thèse est intitulée « Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz »[3] .
Les maladies désignées comme des diathèses hémorragiques correspondent au symptôme de saignements spontanés avec difficultés de l’hémostase et de la coagulation. Elles peuvent être de type « autohäm », c’est-à-dire dues à des modifications du sang, ou bien de type vasculaire, c’est-à-dire qu’elles sont caractérisées par une perméabilité accrue des vaisseaux[4] .
L’objectif de la thèse consiste à améliorer l’évaluation méthodique de la résistance/perméabilité capillaire[4] . Dans ce but, la méthode employée par Günther Will consiste à provoquer des pétéchies et d’évaluer leur nombre et leur étendue. Les expériences sont conduites sur un Untersuchungsmaterial, autrement dit un groupe de sujets expérimentaux, comptant 300 personnes et composé à 80% de membres de la Wehrmacht âgés de 19 à 24 ans[5] . Notons que huit sujets étaient suivis par une série de mesures de six mois à intervalles réguliers de quatre à cinq semaines[6] .
De plus, l’étude est complétée par une série expérimentale avec des grenouilles ainsi que par l’analyse de deux cas d’amputation mammaire avec un test de la résistance capillaire avant l’amputation du sein et un examen histologique de la pièce d’exérèse après l’opération[7] . Enfin, l’auteur examine au double microscope l’origine des saignements dans des pétéchies. Pour ce faire, il étudie 120 étudiants, cinq malades atteints de scarlatine, ainsi que onze cas de diphtérie et montre leur origine veinulaire et non pas capillaire chez les sujets sains[8] .
Loïc Lutz.
Repères
Localisations
Nationalités
- Allemand
Confessions
Publications
- Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Strassburg, 1944
Relations
Disciple de
- Hanns Dyckerhoff ( - 11 octobre 1944)→
Liens à institutions
Universität Marburg
Wehrmacht
Reichsuniversität Straβburg
Références
À propos de cette page
Rédaction : ©Loic.lutz
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 27.
- ↑ Sur la présence des frères Will à la Reichsuniversität Straβburg, on renvoie aux travaux originaux non publiés de Tania Élias
- ↑ Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944.
- ↑ 4,0 et 4,1 Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 4-10.
- ↑ Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 9.
- ↑ Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 13.
- ↑ Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 18-19.
- ↑ Will, Guenther. Untersuchungen zur Bestimmung der Kapillarresistenz. Diss. med.. Straβburg, 1944. , p. 20-24.
