Différences entre les versions de « Walter Pfeffer »
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|These=Die Wirkung kontinuierlich ansteigender Acetylcholin-Konzentrationen auf das isolierte Froschherz mit und ohne Zusatz von ìPhysostigmin (Eserin) | |||
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|Contexte_fr===Enfance et scolarité== | |||
Né à Neu-Ulm en Bavière le 16 octobre 1919, Walter Pfeffer a passé toute son enfance dans sa région natale. Au début de l’année 1926, à l’âge de six ans, il débute sa scolarité à l’école primaire (''Grundschule'') de Neu-Ulm. En 1930, il entre au ''Realgymnasium'' de la ville d’Ulm, qu’il quitte huit ans plus tard après avoir obtenu de son baccalauréat (''Reifeprüfung'') en février 1938. | |||
À l’issue de sa scolarité, Walter Pfeffer effectue son service du travail obligatoire au ''Reichsarbeitsdienst'' pendant six mois, puis accomplit son service militaire pendant plus d’un an et demi. En janvier 1940, il obtient des autorités militaires une permission pour débuter des études de médecine. | |||
==Les études de médecine== | |||
Entre 1940 et 1945, Walter Pfeffer effectue son cursus universitaire de médecine. Affecté à chaque fois dans une compagnie étudiante, il étudie tout d’abord à l’université de Tübingen, puis à la ''Reichsuniversität Strassburg'' (vers 1943) et enfin à l’université d’Heidelberg. Son parcours est interrompu à plusieurs reprises par son déploiement sur le front. Toutefois, dans le contexte de guerre, il parvient à obtenir, en avril 1945 une ''Kriegsapprobation'' à l’université de Tübingen, lui permettant de recevoir un « diplôme provisoire » (''vorläufiger Abschluss''). | |||
==De la détention à la reprise des études== | |||
En mai 1945, avec la fin de la guerre, Walter Pfeffer est fait prisonnier de guerre par les troupes françaises. Jusqu’en mars 1948, il est placé dans un camp de prisonniers de guerre, où il sert comme médecin du camp (''Lager- und Depotarzt''). | |||
À sa libération, Walter Pfeffer décide de reprendre ses études pour mener à terme son cursus clinique. S’inscrivant à l’université de Tübingen, il présente et réussit l’examen médical d’État (''medizinisches Staatsexamen'') entre le mois d’août et le mois d’octobre 1948. | |||
==La thèse de doctorat de médecine== | |||
Durant le cycle clinique de ses études, Walter Pfeffer entreprend de compléter sa formation médicale par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. En 1943, sous l’impulsion du Professeur Hans Lullies de l’institut de physiologie de la ''Reichsuniversität Strassburg'', il travaille sur « L’effet de l’augmentation continue des concentrations d’acétylcholine sur le cœur de grenouille isolé, avec et sans physostigmine (ésérine) » (''Die Wirkung kontinuierlich ansteigender Acetylcholinkonzentrationen auf das isolierte Froschherz mit und ohne Physostigmin [Eserin]''). | |||
Si Lullies encadre dans un premier temps ses travaux, en particulier ses expériences pratiques sur les grenouilles réalisées entre la mi-février et la mi-mai 1943, c’est par la suite le Professeur K. Brecht de l’institut de physiologie de l’université d’Heidelberg qui devient son directeur de thèse. | |||
Dans sa thèse, il commence par introduire son sujet, avant de présenter sa méthode scientifique d’expérimentation et les protocoles mis en place pour réaliser les expériences. Ensuite, Walter décrit les résultats de ses expériences, en distinguant à chaque fois les effets de l’acétylcholine sur le cœur de grenouille isolé dans les différents cas de figure. Il présente notamment ses observations dans les cas d’augmentation constante de la concentration, puis quand il y a eu utilisation d’ésérine, et sans ésérine pour permettre une comparaison des résultats expérimentaux. À la fin de son manuscrit, Walter Pfeffer produit différents tableaux, schémas et illustrations en annexe. | |||
Enfin, en 1949, alors qu’il poursuit ses études à l’université Eberhard-Karl de Tübingen, Walter Pfeffer reprend ses travaux entamés pendant la guerre. Il dépose et enregistre son manuscrit à la faculté de médecine, où il est rattaché à l’institut de physiologie dirigé par le Professeur Weber. Sa thèse est publiée la même année. | |||
'''Lebenslauf « brut »''' | |||
Ich, Walter Pfeffer, bin am 16. Oktober 1919 in Neu-Ulm (Donau) geboren. Nach Besuch der Grundschule in Neu-Ulm 1926-1930, war ich Schüler des Realgymnasiums Ulm, wo ich im Februar 1938 die Reifeprüfung ablegte. Anschliessend leistete ich der Arbeitsdienst- und Wehrpflicht genüge und erhielt im Januar 1940 eine Beurlaubung zum Medizinstudium. | |||
Mein Medizinstudium im Rahmen der Studentenkompanien von Tübingen, Strassburg und Heidelberg, das durch verschiedene Fronteinsätze unterbrochen wurde, erhielt durch eine Kriegsapprobation (Tübingen, April 1945) einen vorläufigen Abschluss. Von Mai 1945 bis März 1948 befand ich mich in französischer Kriegsgefangenschaft und war während dieser Zeit als Lager- und Depotarzt eingesetzt. Nach Rückkehr aus der Gefangenschaft setzte ich mein klinisches Studium fort und legte von August bis Oktober 1948 in Tübingen mein medizinisches Staatsexamen mit Erfolg ab. | |||
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|auteurFiche=Loïc Lutz | |||
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|Note=(Archivkeller -), (Dr.Dipl. -), (ThA -), (Wechsler -), HJL-Liste. | |Note=(Archivkeller -), (Dr.Dipl. -), (ThA -), (Wechsler -), HJL-Liste. | ||
Benotung "genügend", 7.4.1945, Schrade-Hirt. | Benotung "genügend", 7.4.1945, Schrade-Hirt. | ||
Version actuelle datée du 24 novembre 2022 à 11:49
| Walter Pfeffer | |
|---|---|
| Prénom | Walter |
| Nom | Pfeffer |
| Sexe | masculin |
| Naissance | 16 octobre 1919 (Neu-Ulm/Donau) |
| These | Die Wirkung kontinuierlich ansteigender Acetylcholin-Konzentrationen auf das isolierte Froschherz mit und ohne Zusatz von ìPhysostigmin (Eserin) (Reichsuniversität Straβburg, 1945) |
| Directeur de thèse | Hans Lullies, Karl Brecht |
| Profession | Arzt |
| Titre | Dr. med. |
Biographie
Enfance et scolarité
Né à Neu-Ulm en Bavière le 16 octobre 1919, Walter Pfeffer a passé toute son enfance dans sa région natale. Au début de l’année 1926, à l’âge de six ans, il débute sa scolarité à l’école primaire (Grundschule) de Neu-Ulm. En 1930, il entre au Realgymnasium de la ville d’Ulm, qu’il quitte huit ans plus tard après avoir obtenu de son baccalauréat (Reifeprüfung) en février 1938.
À l’issue de sa scolarité, Walter Pfeffer effectue son service du travail obligatoire au Reichsarbeitsdienst pendant six mois, puis accomplit son service militaire pendant plus d’un an et demi. En janvier 1940, il obtient des autorités militaires une permission pour débuter des études de médecine.
Les études de médecine
Entre 1940 et 1945, Walter Pfeffer effectue son cursus universitaire de médecine. Affecté à chaque fois dans une compagnie étudiante, il étudie tout d’abord à l’université de Tübingen, puis à la Reichsuniversität Strassburg (vers 1943) et enfin à l’université d’Heidelberg. Son parcours est interrompu à plusieurs reprises par son déploiement sur le front. Toutefois, dans le contexte de guerre, il parvient à obtenir, en avril 1945 une Kriegsapprobation à l’université de Tübingen, lui permettant de recevoir un « diplôme provisoire » (vorläufiger Abschluss).
De la détention à la reprise des études
En mai 1945, avec la fin de la guerre, Walter Pfeffer est fait prisonnier de guerre par les troupes françaises. Jusqu’en mars 1948, il est placé dans un camp de prisonniers de guerre, où il sert comme médecin du camp (Lager- und Depotarzt).
À sa libération, Walter Pfeffer décide de reprendre ses études pour mener à terme son cursus clinique. S’inscrivant à l’université de Tübingen, il présente et réussit l’examen médical d’État (medizinisches Staatsexamen) entre le mois d’août et le mois d’octobre 1948.
La thèse de doctorat de médecine
Durant le cycle clinique de ses études, Walter Pfeffer entreprend de compléter sa formation médicale par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. En 1943, sous l’impulsion du Professeur Hans Lullies de l’institut de physiologie de la Reichsuniversität Strassburg, il travaille sur « L’effet de l’augmentation continue des concentrations d’acétylcholine sur le cœur de grenouille isolé, avec et sans physostigmine (ésérine) » (Die Wirkung kontinuierlich ansteigender Acetylcholinkonzentrationen auf das isolierte Froschherz mit und ohne Physostigmin [Eserin]).
Si Lullies encadre dans un premier temps ses travaux, en particulier ses expériences pratiques sur les grenouilles réalisées entre la mi-février et la mi-mai 1943, c’est par la suite le Professeur K. Brecht de l’institut de physiologie de l’université d’Heidelberg qui devient son directeur de thèse.
Dans sa thèse, il commence par introduire son sujet, avant de présenter sa méthode scientifique d’expérimentation et les protocoles mis en place pour réaliser les expériences. Ensuite, Walter décrit les résultats de ses expériences, en distinguant à chaque fois les effets de l’acétylcholine sur le cœur de grenouille isolé dans les différents cas de figure. Il présente notamment ses observations dans les cas d’augmentation constante de la concentration, puis quand il y a eu utilisation d’ésérine, et sans ésérine pour permettre une comparaison des résultats expérimentaux. À la fin de son manuscrit, Walter Pfeffer produit différents tableaux, schémas et illustrations en annexe.
Enfin, en 1949, alors qu’il poursuit ses études à l’université Eberhard-Karl de Tübingen, Walter Pfeffer reprend ses travaux entamés pendant la guerre. Il dépose et enregistre son manuscrit à la faculté de médecine, où il est rattaché à l’institut de physiologie dirigé par le Professeur Weber. Sa thèse est publiée la même année.
Lebenslauf « brut »
Ich, Walter Pfeffer, bin am 16. Oktober 1919 in Neu-Ulm (Donau) geboren. Nach Besuch der Grundschule in Neu-Ulm 1926-1930, war ich Schüler des Realgymnasiums Ulm, wo ich im Februar 1938 die Reifeprüfung ablegte. Anschliessend leistete ich der Arbeitsdienst- und Wehrpflicht genüge und erhielt im Januar 1940 eine Beurlaubung zum Medizinstudium.
Mein Medizinstudium im Rahmen der Studentenkompanien von Tübingen, Strassburg und Heidelberg, das durch verschiedene Fronteinsätze unterbrochen wurde, erhielt durch eine Kriegsapprobation (Tübingen, April 1945) einen vorläufigen Abschluss. Von Mai 1945 bis März 1948 befand ich mich in französischer Kriegsgefangenschaft und war während dieser Zeit als Lager- und Depotarzt eingesetzt. Nach Rückkehr aus der Gefangenschaft setzte ich mein klinisches Studium fort und legte von August bis Oktober 1948 in Tübingen mein medizinisches Staatsexamen mit Erfolg ab.
Repères
Localisations
Nationalités
- Allemand
Confessions
Publications
Relations
Disciple de
- Hans Lullies ( - 1945)→
Liens à institutions
Universität Tübingen
Universität Heidelberg
Reichsuniversität Straβburg
Heer
Références
À propos de cette page
Rédaction : ©Loïc Lutz
