Différences entre les versions de « Gerhard Schultz »
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Durant la Première Guerre mondiale, Paul Schutz est mobilisé dans l’armée allemande, mais seulement cinq jours après la naissance de son fils Gerhard, il décède au cours d’un assaut en Russie (''Stoßtruppenunternehmen''). L’éducation des frères Schultz revient donc à sa mère. Durant la Seconde Guerre mondiale, le frère de Gerhard, devenu pasteur, sert dans la Wehrmacht avec le grade de lieutenant. | Durant la Première Guerre mondiale, Paul Schutz est mobilisé dans l’armée allemande, mais seulement cinq jours après la naissance de son fils Gerhard, il décède au cours d’un assaut en Russie (''Stoßtruppenunternehmen''). L’éducation des frères Schultz revient donc à sa mère. Durant la Seconde Guerre mondiale, le frère de Gerhard, devenu pasteur, sert dans la Wehrmacht avec le grade de lieutenant. | ||
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Gerhard Schultz débute alors des études de médecine à l’université de Tübingen. Il se rend ensuite à Iéna, puis à Munich, où il obtient l’examen intermédiaire de médecine (''ärztliche Vorprüfung''), concluant les deux premières années du cursus médical. Il continue sa formation avec les semestres cliniques qu’il suit dans un premier temps à Munich, avant de retourner à Tübingen. À compter du semestre d’hiver 1941-1942, Gerhard obtient une mutation dans une compagnie étudiante à Strasbourg en Alsace annexée et s’immatricule à la ''Reichsuniversität Straßburg'' nouvellement créée. | Gerhard Schultz débute alors des études de médecine à l’université de Tübingen. Il se rend ensuite à Iéna, puis à Munich, où il obtient l’examen intermédiaire de médecine (''ärztliche Vorprüfung''), concluant les deux premières années du cursus médical. Il continue sa formation avec les semestres cliniques qu’il suit dans un premier temps à Munich, avant de retourner à Tübingen. À compter du semestre d’hiver 1941-1942, Gerhard obtient une mutation dans une compagnie étudiante à Strasbourg en Alsace annexée et s’immatricule à la ''Reichsuniversität Straßburg'' nouvellement créée. | ||
Affecté à Strasbourg jusqu’à la fin de ses études, Gerhard complète sa formation universitaire en 1943 par la rédaction d’une thèse de doctorat sous la direction du Professeur Hans Jacobi de la clinique gynécologique. Sa thèse est intitulée « Traitement de la mastite à la clinique gynécologique universitaire de | Affecté à Strasbourg jusqu’à la fin de ses études, Gerhard complète sa formation universitaire en 1943 par la rédaction d’une thèse de doctorat sous la direction du Professeur Hans Jacobi de la clinique gynécologique. Sa thèse est intitulée « Traitement de la mastite à la clinique gynécologique universitaire de Straβburg (Synthèse des années 1941-1942) » (''Mastitis-Behandlung an der Unversitäts-Frauenklinik Straßburg (Zusammenstellung aus den Jahren 1941-1942)''). Enfin, notons que dans le curriculum vitae qu’il insère dans le manuscrit de sa thèse, il déclare envisager de présenter l’examen médical d’État (''medizinisches Staatsexamen'') au cours de l’été 1943, un examen qui conclut les études et qui permet l’obtention de l’autorisation d’exercer la médecine. | ||
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Version actuelle datée du 14 février 2024 à 11:46
Gerhard Schultz | |
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Prénom | Gerhard |
Nom | Schultz |
Sexe | masculin |
Naissance | 1916 (Kolberg/Osteebad) |
These | Mastitis-Behandlung an der Universitäts-Frauenklinik Straβburg (Zusammenstellung aus den Jahren 1941/42) (Reichsuniversität Straβburg, 1943) |
Examen | 12 novembre 1943 |
Directeur de thèse | Hans Jacobi |
Biographie
Gerhard Schultz est né le 28 juin 1916 à Kolberg, une ville située au bord de la mer Baltique en Poméranie. Cette ville thermale, aujourd’hui appelée Kołobrzeg, se situe en Pologne, dans la voïvodie de Poméranie-Occidentale. Gerhard est issu d’une famille d’enseignants de confession protestante. Son père, Paul Schultz, était enseignant et sa mère, Else née Mundt, avait réussi l’examen d’enseignante peu de temps avant leur mariage. À quatre années d’intervalle, le couple donne naissance à deux garçons. Le benjamin de la fratrie, Gerhardt a été baptisé et élevé dans la foi protestante.
Durant la Première Guerre mondiale, Paul Schutz est mobilisé dans l’armée allemande, mais seulement cinq jours après la naissance de son fils Gerhard, il décède au cours d’un assaut en Russie (Stoßtruppenunternehmen). L’éducation des frères Schultz revient donc à sa mère. Durant la Seconde Guerre mondiale, le frère de Gerhard, devenu pasteur, sert dans la Wehrmacht avec le grade de lieutenant.
Gerhard grandit à Kolberg, où sa mère obtient également un poste d’enseignante. Il est d’abord scolarisé à l’école élémentaire (Volksschule) pendant quatre années, puis entre en classe de « Sexta » dans le secondaire, au Dom- und Realgymnasium, jusqu’à l’obtention de son baccalauréat (Reifeprüfung) en 1937.
À l’issue de sa scolarité, il accomplit son service au Reichsarbeitsdienst, puis s’engage volontairement dans l’armée pour effectuer son service militaire. Gerhard est d’abord affecté à la treizième compagnie du quatrième régiment d’infanterie à Kolberg (13. Kompanie des I.R. 4). Après une année de formation, il est muté avec le grade de caporal dans une section du corps médical basée à Kolberg (San.-Abteilung 32). Au printemps de l’année 1939, il termine son service militaire en tant que sous-officier de réserve du corps médical (San.-Uffz. d. R. u. R.S.O.A).
Gerhard Schultz débute alors des études de médecine à l’université de Tübingen. Il se rend ensuite à Iéna, puis à Munich, où il obtient l’examen intermédiaire de médecine (ärztliche Vorprüfung), concluant les deux premières années du cursus médical. Il continue sa formation avec les semestres cliniques qu’il suit dans un premier temps à Munich, avant de retourner à Tübingen. À compter du semestre d’hiver 1941-1942, Gerhard obtient une mutation dans une compagnie étudiante à Strasbourg en Alsace annexée et s’immatricule à la Reichsuniversität Straßburg nouvellement créée.
Affecté à Strasbourg jusqu’à la fin de ses études, Gerhard complète sa formation universitaire en 1943 par la rédaction d’une thèse de doctorat sous la direction du Professeur Hans Jacobi de la clinique gynécologique. Sa thèse est intitulée « Traitement de la mastite à la clinique gynécologique universitaire de Straβburg (Synthèse des années 1941-1942) » (Mastitis-Behandlung an der Unversitäts-Frauenklinik Straßburg (Zusammenstellung aus den Jahren 1941-1942)). Enfin, notons que dans le curriculum vitae qu’il insère dans le manuscrit de sa thèse, il déclare envisager de présenter l’examen médical d’État (medizinisches Staatsexamen) au cours de l’été 1943, un examen qui conclut les études et qui permet l’obtention de l’autorisation d’exercer la médecine.
Repères
Localisations
Nationalités
Confessions
Publications
Relations
Disciple de
- Hans (Andreas) Jacobi ( - 12 novembre 1943)→
Liens à institutions
Sanitätsabteilung 32
Reichsuniversität Straβburg
Universität Tübingen
Universität München
Universität Jena
I.R. 4
Références