Différences entre les versions de « Hans Schubert »
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Hans Schubert est né le 26 août 1919 à Fürth, une ville située à cinq kilomètres à l’ouest de Nuremberg en Bavière. Issu d’une famille plutôt aisée, Hans est né de l’union de Johann Schubert, ''Stadtbauoberinspektor'' de profession, et de son épouse, Pauline née Schroll. | |||
Hans grandit dans sa ville natale, où il est scolarisé d’abord à la ''Volkshauptschule'' pendant quatre années. Il poursuit son cursus scolaire à partir de 1930 en entrant à l’''Oberrealschule'', où il réussit, huit ans plus tard, le baccalauréat (''Reifeprüfung'') en mars 1938. | |||
Comme à l’accoutumée sous l’Allemagne nazie, Hans effectue ensuite son service au ''Reichsarbeitsdienst'' au cours de l’été 1938. Après les six mois passés au ''RAD'', il s’engage volontairement dans la ''Luftwaffe'' à l’automne et accomplit son service militaire pendant environ un an et demi. | |||
===Les études de médecine=== | |||
Au 1er trimestre de l’année 1940, Hans est détaché du service armé et obtient l’autorisation de débuter des études de médecine. Dans un premier temps, il est muté à l’université de Marburg, où il suit l’ensemble du cycle court des études de médecine. À l’issue des quatre premiers semestres de formation, Hans réussit l’examen intermédiaire de médecine (''ärztliche Vorprüfung'') en mars 1941. | |||
À partir de l’automne 1941, Hans est transféré à Strasbourg, en Alsace annexée, et intègre une compagnie du ''Kriegs-Sanitäts-Offiziers-Nachwuchs'' de l’armée de l’air. En tant qu’adjudant du corps médical (''Sanitäts-Feldwebel''), il poursuit son cursus universitaire à la ''Reichsuniversität Straßburg'' comme étudiant-soldat. | |||
===La thèse de doctorat de médecine=== | |||
En 1944, Schubert complète sa formation médicale par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine sous la direction du Professeur Ludwig Zukschwerdt, chef de la clinique chirurgicale de la ''Reichsuniversität Straßburg''. Dans sa thèse, il s’intéresse aux résultats fonctionnels des sutures des lésions tendineuses de la main. | |||
Parmi les trente-huit doctorants suivis par Zukschwerdt à Strasbourg entre 1942 et 1944, Schubert est l’un des quatre à évoquer clairement la guerre. Dans son introduction, il débute en effet par rappeler que « dans la guerre totale, dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, chaque homme et chaque femme est mis au travail. Cela est absolument nécessaire, si nous voulons faire nôtre la victoire finale ». | |||
Partant du constat que les blessures à la main et aux doigts représentent entre 40 et 50% des accidents du travail dans différents pays et que la main représente l’outil principal du travailleur, Schubert souligne ainsi l’importance de la guérison rapide et efficace des lésions tendineuses de la main pour que le patient puisse retourner au travail et ainsi soutenir l’effort de guerre qui est primordial pour remporter la guerre totale. | |||
Sur la base de quarante cas observés à la clinique chirurgicale et à la polyclinique de la ''Reichsuniversität Straßburg'' entre 1941 et fin 1943, Schubert cherche à évaluer les résultats fonctionnels, en les comparant à ceux décrits dans la littérature scientifique. Il explique notamment que la suture tendineuse doit être effectuée au plus vite : le chirurgien spécialiste doit intervenir dans les douze heures suivant la blessure ou doit y renoncer si un délai de vingt-quatre heures est dépassé. | |||
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|auteurFiche=Loïc Lutz | |||
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Benotung "gut", 29.3.1945, Schrade-Hirt | Benotung "gut", 29.3.1945, Schrade-Hirt | ||
Version actuelle datée du 15 avril 2024 à 15:57
| Hans Schubert | |
|---|---|
| Prénom | Hans |
| Nom | Schubert |
| Sexe | masculin |
| Naissance | 26 août 1919 (Fürth/Bayern) |
| Profession du père | Stadtbauoberinspektor |
| These | Ergebnisse der primären Sehnennaht an der Hand (Reichsuniversität Straβburg, 1944) |
| Directeur de thèse | Ludwig Zukschwerdt |
| Profession | Arzt |
| Titre | Dr. med. |
Biographie
Enfance et scolarité
Hans Schubert est né le 26 août 1919 à Fürth, une ville située à cinq kilomètres à l’ouest de Nuremberg en Bavière. Issu d’une famille plutôt aisée, Hans est né de l’union de Johann Schubert, Stadtbauoberinspektor de profession, et de son épouse, Pauline née Schroll.
Hans grandit dans sa ville natale, où il est scolarisé d’abord à la Volkshauptschule pendant quatre années. Il poursuit son cursus scolaire à partir de 1930 en entrant à l’Oberrealschule, où il réussit, huit ans plus tard, le baccalauréat (Reifeprüfung) en mars 1938.
Comme à l’accoutumée sous l’Allemagne nazie, Hans effectue ensuite son service au Reichsarbeitsdienst au cours de l’été 1938. Après les six mois passés au RAD, il s’engage volontairement dans la Luftwaffe à l’automne et accomplit son service militaire pendant environ un an et demi.
Les études de médecine
Au 1er trimestre de l’année 1940, Hans est détaché du service armé et obtient l’autorisation de débuter des études de médecine. Dans un premier temps, il est muté à l’université de Marburg, où il suit l’ensemble du cycle court des études de médecine. À l’issue des quatre premiers semestres de formation, Hans réussit l’examen intermédiaire de médecine (ärztliche Vorprüfung) en mars 1941.
À partir de l’automne 1941, Hans est transféré à Strasbourg, en Alsace annexée, et intègre une compagnie du Kriegs-Sanitäts-Offiziers-Nachwuchs de l’armée de l’air. En tant qu’adjudant du corps médical (Sanitäts-Feldwebel), il poursuit son cursus universitaire à la Reichsuniversität Straßburg comme étudiant-soldat.
La thèse de doctorat de médecine
En 1944, Schubert complète sa formation médicale par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine sous la direction du Professeur Ludwig Zukschwerdt, chef de la clinique chirurgicale de la Reichsuniversität Straßburg. Dans sa thèse, il s’intéresse aux résultats fonctionnels des sutures des lésions tendineuses de la main.
Parmi les trente-huit doctorants suivis par Zukschwerdt à Strasbourg entre 1942 et 1944, Schubert est l’un des quatre à évoquer clairement la guerre. Dans son introduction, il débute en effet par rappeler que « dans la guerre totale, dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, chaque homme et chaque femme est mis au travail. Cela est absolument nécessaire, si nous voulons faire nôtre la victoire finale ».
Partant du constat que les blessures à la main et aux doigts représentent entre 40 et 50% des accidents du travail dans différents pays et que la main représente l’outil principal du travailleur, Schubert souligne ainsi l’importance de la guérison rapide et efficace des lésions tendineuses de la main pour que le patient puisse retourner au travail et ainsi soutenir l’effort de guerre qui est primordial pour remporter la guerre totale.
Sur la base de quarante cas observés à la clinique chirurgicale et à la polyclinique de la Reichsuniversität Straßburg entre 1941 et fin 1943, Schubert cherche à évaluer les résultats fonctionnels, en les comparant à ceux décrits dans la littérature scientifique. Il explique notamment que la suture tendineuse doit être effectuée au plus vite : le chirurgien spécialiste doit intervenir dans les douze heures suivant la blessure ou doit y renoncer si un délai de vingt-quatre heures est dépassé.
Repères
Localisations
Nationalités
- Allemand
Confessions
Publications
Relations
Disciple de
- Ludwig Zukschwerdt ( - 1944)→
Liens à institutions
Universität Marburg
Reichsuniversität Straβburg
Kriegs-Sanitäts-Offiziers-Nachwuchs
Références
À propos de cette page
Rédaction : ©Loïc Lutz
