Différences entre les versions de « Fritz Nold »
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Dans celle-ci, il décrit un cas clinique qu’il a lui-même observé à Strasbourg. Il s’agit d’une fracture du col du fémur survenue à la suite d’une életroconvulsivothérapie, une méthode thérapeutique indiquée dans le traitement de la schizophrénie. En listant les complications possibles de ce traitement à la lumière d’une bibliographie comptant trente-huit titres d’ouvrages et de revues scientifiques, il discute ensuite la survenue de cette complication de l’électroconvulsivothérapie, de leur apparition et des moyens de les éviter. | Dans celle-ci, il décrit un cas clinique qu’il a lui-même observé à Strasbourg. Il s’agit d’une fracture du col du fémur survenue à la suite d’une életroconvulsivothérapie, une méthode thérapeutique indiquée dans le traitement de la schizophrénie. En listant les complications possibles de ce traitement à la lumière d’une bibliographie comptant trente-huit titres d’ouvrages et de revues scientifiques, il discute ensuite la survenue de cette complication de l’électroconvulsivothérapie, de leur apparition et des moyens de les éviter. | ||
Son étude permet de mettre en avant plusieurs points pour éviter les complications osseuses lors de l’utilisation de ce traitement, car il précise que c’est l’importante force de la contraction musculaire causée par le traitement qui est responsable de ces fractures qui nécessitent ensuite une intervention chirurgicale. Il propose de considérer l’intégralité du dossier médical du patient et juge totalement contre-indiqué d’employer une électroconvulsivothérapie chez un patient âgé et dont l’apparence générale du corps (Habitus) est révélatrice de son mauvais état de santé. Il recommande par ailleurs de vérifier si le patient n’a pas d’autres lésions du système osseux et ainsi prendre en considération le risque de fracture, avant même de débuter l’ électroconvulsivothérapie. | Son étude permet de mettre en avant plusieurs points pour éviter les complications osseuses lors de l’utilisation de ce traitement, car il précise que c’est l’importante force de la contraction musculaire causée par le traitement qui est responsable de ces fractures qui nécessitent ensuite une intervention chirurgicale. Il propose de considérer l’intégralité du dossier médical du patient et juge totalement contre-indiqué d’employer une électroconvulsivothérapie chez un patient âgé et dont l’apparence générale du corps (''Habitus'') est révélatrice de son mauvais état de santé. Il recommande par ailleurs de vérifier si le patient n’a pas d’autres lésions du système osseux et ainsi prendre en considération le risque de fracture, avant même de débuter l’ électroconvulsivothérapie. | ||
De plus, Fritz Nold précise que si le patient se plaint de douleurs (dont l’origine demeure inexpliquée) à l’issue une séance d’électroconvulsivothérapie, il est nécessaire de réaliser un diagnostic radiologique complet. Enfin, son travail met en exergue une autre conduite à tenir pour éviter les fractures : en positionnant et en maintenant le patient sur le lit de telle manière à ce que la contraction musculaire soit la plus faible possible. En définitive, il conclue que « si ces mesures de précautions sont appliquées, alors le nombre de complications chirurgicales à la suite d’une séance d’électroconvulsivothérapie indiquée dans le traitement de la schizophrénie pourra diminuer et le pronostic de guérison pourra ainsi être amélioré ». | De plus, Fritz Nold précise que si le patient se plaint de douleurs (dont l’origine demeure inexpliquée) à l’issue une séance d’électroconvulsivothérapie, il est nécessaire de réaliser un diagnostic radiologique complet. Enfin, son travail met en exergue une autre conduite à tenir pour éviter les fractures : en positionnant et en maintenant le patient sur le lit de telle manière à ce que la contraction musculaire soit la plus faible possible. En définitive, il conclue que « si ces mesures de précautions sont appliquées, alors le nombre de complications chirurgicales à la suite d’une séance d’électroconvulsivothérapie indiquée dans le traitement de la schizophrénie pourra diminuer et le pronostic de guérison pourra ainsi être amélioré ». | ||
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|auteurFiche=Loïc Lutz | |||
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|Note=Archivkeller: Diss. 6 Ex., Anl. LL. Dr.Dipl. (ThA +), (Wechsler -). | |Note=Archivkeller: Diss. 6 Ex., Anl. LL. Dr.Dipl. (ThA +), (Wechsler -). | ||
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Version actuelle datée du 19 décembre 2022 à 16:25
Fritz Nold | |
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Prénom | Fritz |
Nom | Nold |
Sexe | masculin |
Naissance | 7 octobre 1919 (Weingarten/Württemberg) |
Profession du père | Commerçant (Kaufmann) |
These | Schenkelhalsfraktur bei der Krampfbehandlung der Schizophrenie (Reichsuniversität Straβburg, 1943) |
Examen | 18 novembre 1943 |
Directeur de thèse | Ludwig Zukschwerdt |
Profession | Arzt |
Titre | Dr. med. |
Spécialités | Medizin |
Fritz Nold est un médecin allemand originaire du Wurtemberg. Il a étudié la médecine dans les universités de Breslau, de Prague, de Berlin, de Fribourg-en-Brisgau et enfin à la Reichsuniversität Strassburg en Alsace annexée, où il a rédigé une thèse de doctorat de médecine sous la direction du chirurgien Ludwig Zukschwerdt (1902-1974).
Biographie
Enfance et scolarité
Fritz Nold est né le 7 octobre 1919 à Weingarten, une ville du sud du Wurtemberg, située près du lac de Constance. Fils du commerçant Franz Nold et de son épouse Josefine née Heinzelmann, Fritz Nold passe toute son enfance dans sa région natale. Il débute sa scolarité à l’école élémentaire (Volksschule) et fréquente ensuite le Schülerheim de sa ville natale. Fritz Nold entre ensuite au Humanistisches Gymnasium de la ville limitrophe de Ravensburg, où il obtient son baccalauréat (Reifeprüfung) au printemps 1937.
Une fois diplômé du secondaire, Fritz Nold se soumet aux obligations civiques prévues par la loi de l’état national-socialiste et accomplit d’abord son service du travail obligatoire au Reichsarbeitsdienst pendant six mois. À la suite du RAD, il effectue son service militaire pendant près d’un an et demi, avant de pouvoir débuter ses études de médecine.
Les études de médecine
Une fois dégagé de ses obligations civiques et militaires, Fritz Nold s’inscrit à la faculté de médecine de l’université de Breslau en Silésie. Il débute son cursus au semestre d’été 1939, puis se rend à l’université de Prague, où il obtient, l’année suivante, au cours du semestre d’été 1940, l’examen intermédiaire de médecine (ärztliche Vorprüfung), marquant la fin des deux premières années d’études.
Pour la suite de son cursus universitaire et les semestres dits cliniques, Fritz Nold s’inscrit successivement aux universités de Berlin pour le semestre d’hiver 1940-1941 et de Fribourg-en-Brisgau pour le semestre d’été 1941, où il termine sa troisième année d’études. Enfin, il s’immatricule à la Reichsuniversität Strassburg en Alsace annexée dès son inauguration au semestre d’hiver 1941-1942. Il suit les deux dernières années de son cursus et termine ses études à l’issue du semestre d’été 1943, soutenant également une thèse de doctorat de médecine la même année.
La thèse de doctorat de médecine
Durant ses études à Strasbourg, Fritz Nold entreprend la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine, afin de compléter son cursus universitaire et académique et obtenir le titre de docteur en médecine. Sous la direction du professeur Ludwig Zukschwerdt (1902-1974), directeur de la clinique chirurgicale de la Reichsuniversität Strassburg, dont il est l’un des trente-huit doctorants encadrés à Strasbourg entre 1942 et 1944, Nold produit une thèse intitulée : « Fracture du col du fémur après une thérapie par électrochoc d’une schizophrénie » (Schenkelhalsfraktur bei der Krampfbehandlung der Schizophrenie).
Dans celle-ci, il décrit un cas clinique qu’il a lui-même observé à Strasbourg. Il s’agit d’une fracture du col du fémur survenue à la suite d’une életroconvulsivothérapie, une méthode thérapeutique indiquée dans le traitement de la schizophrénie. En listant les complications possibles de ce traitement à la lumière d’une bibliographie comptant trente-huit titres d’ouvrages et de revues scientifiques, il discute ensuite la survenue de cette complication de l’électroconvulsivothérapie, de leur apparition et des moyens de les éviter.
Son étude permet de mettre en avant plusieurs points pour éviter les complications osseuses lors de l’utilisation de ce traitement, car il précise que c’est l’importante force de la contraction musculaire causée par le traitement qui est responsable de ces fractures qui nécessitent ensuite une intervention chirurgicale. Il propose de considérer l’intégralité du dossier médical du patient et juge totalement contre-indiqué d’employer une électroconvulsivothérapie chez un patient âgé et dont l’apparence générale du corps (Habitus) est révélatrice de son mauvais état de santé. Il recommande par ailleurs de vérifier si le patient n’a pas d’autres lésions du système osseux et ainsi prendre en considération le risque de fracture, avant même de débuter l’ électroconvulsivothérapie.
De plus, Fritz Nold précise que si le patient se plaint de douleurs (dont l’origine demeure inexpliquée) à l’issue une séance d’électroconvulsivothérapie, il est nécessaire de réaliser un diagnostic radiologique complet. Enfin, son travail met en exergue une autre conduite à tenir pour éviter les fractures : en positionnant et en maintenant le patient sur le lit de telle manière à ce que la contraction musculaire soit la plus faible possible. En définitive, il conclue que « si ces mesures de précautions sont appliquées, alors le nombre de complications chirurgicales à la suite d’une séance d’électroconvulsivothérapie indiquée dans le traitement de la schizophrénie pourra diminuer et le pronostic de guérison pourra ainsi être amélioré ».
Lebenslauf « brut »
Geboren am 7. Oktober 1919 in Weingarten/Württ[em]b[er]g als Sohn des verst[orbenen] Kaufmannes Franz Nold und seiner Ehefrau Josefine geb[orene] Heinzelmann besuchte ich die Volksschule in Weingarten und anschliessend das dortige Schülerheim. Im Frühjahr 1937 bestand ich die Reifeprüfung am humanistischen Gymnasium in Ravensburg.
Auf Grund meiner freiwilligen Meldung genügte ich anschließend meiner Arbeitsdienst- und Wehrpflicht. Im S[ommer]-S[emester] 1939 begann ich das medizinische Studium in Breslau und legte im S[ommer]-S[emester]1940 an der Universität Prag die ärztliche Vorprüfung ab. Weiterhin studierte ich an den Universitäten Berlin, Freiburg und Strassburg.
Repères
Localisations
Nationalités
- Allemand
Confessions
Publications
Relations
Disciple de
- Ludwig Zukschwerdt ( - 18 novembre 1943)→
Liens à institutions
Karls-Universität Prag
Reichsuniversität Straβburg
Universität Breslau
Universität Freiburg-im-Breisgau
Universität Berlin
Références
À propos de cette page
Rédaction : ©Loïc Lutz