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Différences entre les versions de « Edith Schneider »

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Edith Schneider, née Rehm, voit le jour le 20 avril 1913. Elle naît à Oberkirch, une ville située dans le Grand-Duché de Bade, à quelques kilomètres du Rhin. Elle est issue de l’union d’un enseignant titulaire d’un doctorat, Dr. Viktor Rehm, et de son épouse, Elisabeth née Wiegand.
À l’issue de son cursus scolaire effectué à l’Oberrealschule d’Offenburg, Edith obtient son baccalauréat (Abitur) au mois de mars 1932. Elle se destine alors à une carrière médicale et débute une formation d’assistante technique médicale (medizinisch-technische Assistentin). Entre le mois de mai 1933 et le mois d’avril 1935, elle suit les cours dans une école à Freiburg.
En avril 1935, elle obtient son examen d’État d’assistante de laboratoire (Staatsexamen für das Fach der Laboratoriumsassistentin). Une fois son diplôme obtenu, Edith travaille pendant quatre années comme assistante technique (technische Assistentin).
En janvier 1940, à l’âge de vingt-six ans, elle entame des études de médecine. Elle s’immatricule à l’université de Freiburg, où elle suit les deux premières années du cursus, jusqu’à l’obtention, en juillet 1941, de l’examen intermédiaire de médecine (Physikum).
Pour la suite de sa formation universitaire, Edith étudie à Tübingen, à Freiburg, puis à la Reichsuniversität Strassburg, où elle termine ses études en 1944. Dans le curriculum vitae accompagnant le manuscrit de sa thèse, elle indique envisager de présenter l’examen médical d’État (Staatsexamen) à la fin du semestre d’été 1944. Pendant ses études, Edith se marie à un certain Schneider.
La thèse de doctorat de médecine : les crêtes papillaire digitales des enfants strasbourgeois
C’est sous ce nouveau nom marital qu’Édith rédige, en 1944, une thèse de doctorat de médecine. Sous la direction du Professeur Wolfgang Lehmann, de l’institut de biologie raciale de la Reichsuniversität Strassburg, elle travaille sur les crêtes digitales d’élèves strasbourgeois (Fingerleistenuntersuchungen bei Strassburger Schulkindern).
Selon elle, les études systématiques de ce genre permettent de mettre en évidence des différences « parmi les populations les plus diverses ». Le but de son travail est d’« apporter une contribution aux analyses systématiques de biologie héréditaire et de permettre de clarifier la position des Alsaciens dans la division des types de dessins des crêtes papillaires digitales en Europe et plus particulièrement en Allemagne ».
Pour cela, elle se base sur un corpus de 308 empreintes digitales prélevées chez des élèves strasbourgeois scolarisés dans les sixième, septième et huitièmes classes. Sur le groupe étudié, il y a 179 garçons (58,1%) et 129 filles (41,9%). Pour son étude, Edith adopte une classification des dessins des crêtes papillaires digitales en trois types : arc (Bogen), boucle (Schleifen) et tourbillon (Wirbel).
À l’aide des données établies dans la littérature scientifique, Edith produit différents tableaux, graphiques et diagrammes à bandes horizontales. Elle montre ainsi la répartition des crêtes papillaires digitales de type tourbillon au sein de différentes populations. Elle élargit ensuite à tous les types observés et indique leur fréquence parmi les populations européennes.
Les enfants strasbourgeois étudiés présentent à 63% le type boucle, à 32,1% le type tourbillon et à 4,9% le type arc, ce qui correspond au « modèle européen ». Elle compare ensuite ces données statistiques à celles enregistrées dans différentes régions allemandes, puis resserre la focale aux environs géographiques de l’Alsace.
Dans une seconde partie, Edith examine les différences que l’on peut observer entre la main droite et la main gauche, puis compare les résultats des analyses selon le sexe des groupes étudiés. Elle procède ensuite à une étude comparative des génotypes.
À la fin de son travail, Edith conclut que le modèle des crêtes papillaires digitales relevé chez 308 élèves strasbourgeois s’apparente le plus au modèle du nord-ouest de l’Europe et plus précisément à celui du sud-ouest de l’Allemagne.
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Version du 12 septembre 2022 à 15:13


Edith Schneider
Prénom Edith
Nom Schneider
Sexe feminin
Naissance 20 mars 1913 (Oberkirch/Baden)
Profession du père Enseignant (Dr.)

These Fingerleistenuntersuchungen bei Straβburger Schulkindern (Reichsuniversität Straβburg, 1944)
Examen 17 octobre 1944
Directeur de thèse Wolfgang Lehmann
Profession Arzt

Identités Rehm, Edith


Biographie

De l’enfance aux études

Edith Schneider, née Rehm, voit le jour le 20 avril 1913. Elle naît à Oberkirch, une ville située dans le Grand-Duché de Bade, à quelques kilomètres du Rhin. Elle est issue de l’union d’un enseignant titulaire d’un doctorat, Dr. Viktor Rehm, et de son épouse, Elisabeth née Wiegand.

À l’issue de son cursus scolaire effectué à l’Oberrealschule d’Offenburg, Edith obtient son baccalauréat (Abitur) au mois de mars 1932. Elle se destine alors à une carrière médicale et débute une formation d’assistante technique médicale (medizinisch-technische Assistentin). Entre le mois de mai 1933 et le mois d’avril 1935, elle suit les cours dans une école à Freiburg.

En avril 1935, elle obtient son examen d’État d’assistante de laboratoire (Staatsexamen für das Fach der Laboratoriumsassistentin). Une fois son diplôme obtenu, Edith travaille pendant quatre années comme assistante technique (technische Assistentin).

En janvier 1940, à l’âge de vingt-six ans, elle entame des études de médecine. Elle s’immatricule à l’université de Freiburg, où elle suit les deux premières années du cursus, jusqu’à l’obtention, en juillet 1941, de l’examen intermédiaire de médecine (Physikum).

Pour la suite de sa formation universitaire, Edith étudie à Tübingen, à Freiburg, puis à la Reichsuniversität Strassburg, où elle termine ses études en 1944. Dans le curriculum vitae accompagnant le manuscrit de sa thèse, elle indique envisager de présenter l’examen médical d’État (Staatsexamen) à la fin du semestre d’été 1944. Pendant ses études, Edith se marie à un certain Schneider.

La thèse de doctorat de médecine : les crêtes papillaire digitales des enfants strasbourgeois

C’est sous ce nouveau nom marital qu’Édith rédige, en 1944, une thèse de doctorat de médecine. Sous la direction du Professeur Wolfgang Lehmann, de l’institut de biologie raciale de la Reichsuniversität Strassburg, elle travaille sur les crêtes digitales d’élèves strasbourgeois (Fingerleistenuntersuchungen bei Strassburger Schulkindern).

Selon elle, les études systématiques de ce genre permettent de mettre en évidence des différences « parmi les populations les plus diverses ». Le but de son travail est d’« apporter une contribution aux analyses systématiques de biologie héréditaire et de permettre de clarifier la position des Alsaciens dans la division des types de dessins des crêtes papillaires digitales en Europe et plus particulièrement en Allemagne ».

Pour cela, elle se base sur un corpus de 308 empreintes digitales prélevées chez des élèves strasbourgeois scolarisés dans les sixième, septième et huitièmes classes. Sur le groupe étudié, il y a 179 garçons (58,1%) et 129 filles (41,9%). Pour son étude, Edith adopte une classification des dessins des crêtes papillaires digitales en trois types : arc (Bogen), boucle (Schleifen) et tourbillon (Wirbel).

À l’aide des données établies dans la littérature scientifique, Edith produit différents tableaux, graphiques et diagrammes à bandes horizontales. Elle montre ainsi la répartition des crêtes papillaires digitales de type tourbillon au sein de différentes populations. Elle élargit ensuite à tous les types observés et indique leur fréquence parmi les populations européennes.

Les enfants strasbourgeois étudiés présentent à 63% le type boucle, à 32,1% le type tourbillon et à 4,9% le type arc, ce qui correspond au « modèle européen ». Elle compare ensuite ces données statistiques à celles enregistrées dans différentes régions allemandes, puis resserre la focale aux environs géographiques de l’Alsace.

Dans une seconde partie, Edith examine les différences que l’on peut observer entre la main droite et la main gauche, puis compare les résultats des analyses selon le sexe des groupes étudiés. Elle procède ensuite à une étude comparative des génotypes.

À la fin de son travail, Edith conclut que le modèle des crêtes papillaires digitales relevé chez 308 élèves strasbourgeois s’apparente le plus au modèle du nord-ouest de l’Europe et plus précisément à celui du sud-ouest de l’Allemagne.


Repères

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Universität Freiburg-im-Breisgau

Reichsuniversität Straβburg

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1913-03-20T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
1944-01-01T00:00:00Z
Vie privée
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1944-10-17T00:00:00Z
Vie privée
Examen
1941-01-01T00:00:00Z
1941-01-01T00:00:00Z
Carrière
1943-01-01T00:00:00Z
1944-09-01T00:00:00Z
Carrière
1940-01-01T00:00:00Z
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Carrière
1942-01-01T00:00:00Z
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Références

À propos de cette page

Rédaction : ©Loïc Lutz