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|Contexte_fr===De l’enfance à la Première Guerre mondiale==
Georges (''Georg Eugen'') Schaffner est le 23 juillet 1897 à Strasbourg dans une Alsace devenue Allemande à la suite de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Issu d’une famille strasbourgeoise de confession protestante, Georges est le fils du menuisier (''Schreiner'') Eugen Schaffner et de son épouse Magdalena née Meyer. Le couple vivait à Strasbourg, dans la ''Fritzgasse'', au cœur du quartier de la Krutenau .
Georges passe une partie de son enfance à Strasbourg avant d’être scolarisé outre-Rhin à la ''Neue Realschule'' à Baden-Baden. En 1916, à l’âge de dix-neuf ans, Georges obtient son baccalauréat (''Reifeprüfung''), puis décide de débuter des études de germanistique à la ''Kaiser-Wilhelm-Universität'' de Strasbourg.
À l’issue de sa scolarité, Georges est enrôlé dans l’armée allemande. Il est affecté dans une unité spécialisée de l’infanterie du ''Kaiser'' qui était équipée de mitrailleuses lourdes (''Maschinengewehr-Abteilung''). Il est envoyé au combat où il sert comme ''Frontsoldat'', vraisemblablement dans les tranchées, d’abord sur le front oriental, puis sur le front occidental. En 1918, il est blessé.
==Des études de lettres aux études de médecine==
Une fois démobilisé à la fin de la guerre, Georges reprend ses études de lettres et de sciences politiques (''philologische und staatswissenschaftliche Studien''). Il travaille ensuite comme écrivain indépendant (''freier Schriftsteller'') à la fois à Berlin et en Alsace redevenue française, puis exerce des activités politiques et politico-culturelles.
En 1934, à l’âge de trente-sept ans, Georges s’inscrit à l’université française de Strasbourg. Il débute des études de médecine. Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, Georges est mobilisé dans l’armée – française, cette fois-ci – et sert jusqu’à l’armistice de juin 1940.
Après la capitulation française, Schaffner parvient à terminer ses études de médecine à l’université d’Heidelberg. Il obtient l’examen médical d’État (''ärztliche Prüfung'') le 24 février 1941. Jusqu’au mois de décembre 1941, comme nombre d’Alsaciens pressentis pour obtenir un poste à l’hôpital de Strasbourg, il est réquisitionné pour le service du travail médical obligatoire (''notdienstverpflichtet''). Il est affecté à Unteröwisheim près de Bruchsal comme ''Hilfskassenarzt''.
Obtenant ensuite un poste à la ''Reichsuniversität Straßburg'' en Alsace annexée par l’Allemagne nazie, Georges travaille quelques mois comme assistant (Assistent) à la clinique médicale II jusqu’au mois d’avril 1942. Pour la suite, il travaille comme médecin à temps plein au service de santé d’État de la région Strasbourg-Campagne (''vollbeschäftigter Hilfsarzt beim Staatlichen Gesundheisamt Straßburg-Land'').
==La thèse de doctorat de médecine==
En 1944, Georges Schaffner entreprend de parachever sa formation académique et médicale par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine à la ''Reichsuniversität Strassburg''. Sous la direction du ''Dozent'' Nikolaus Jensch de la clinique psychiatrique, il réalise une « pathographie » (une forme de biographie approfondie s’appuyant sur une analyse psychiatrique de la personnalité) du musicien et compositeur autrichien Hugo Wolf.
Né le 13 mars 1860 à Windischgraz dans la province autrichienne, dans l’actuelle Slovénie, Hugo Philipp Jakob Wolf est le quatrième enfant d’une fratrie de six enfants. Après avoir fréquenté l’école élémentaire pendant quatre années, il étudie au ''Gymnasium'' de Graz, puis quitte l’école car ses « compétences [étaient] totalement insuffisantes » (''die Leistungen [waren] ganz ungenügend''). Placé dans un monastère bénédictin à Lavanttal, Hugo aurait été, selon ses enseignants « fier, entêté et obstiné » (''stolz, trotzig und eigensinnig''). À treize ans, il retourne au lycée à Marburg, mais le quitte en fin d’année à la suite d’un « conflit ».
En 1875, il entre au conservatoire de Vienne, où il passe pour un élève rebelle (''ungebärdiger Schüler'') jusqu’à son renvoi. À partir de 1877, il vit à Vienne où il est étudiant en musique, changeant à quatre reprises de logement au cours de la première quinzaine du mois d’octobre. En 1881, il effectue sa première année d’activité comme chef d’orchestre à Salzburg aux côtés de Karl Muck, se terminant en « conflit et de manière peu glorieuse ». À partir de 1888, il séjourne dans diverses villes allemandes et écrit ses plus grandes compositions.
Le 20 septembre 1897, il est interné à la clinique psychiatrique du Dr. Svetlischen à cause d’une paralysie progressive (''progressive Paralyse''), mais quitte la clinique le 24 janvier 1898 à la suite de l’amélioration de son état de santé. Cependant, en octobre 1898, il tente de mettre fin à ses jours et finit par demander lui-même un séjour permanent à l’hôpital. Il est admis à l’hôpital psychiatrique de Vienne jusqu’à sa mort le 22 février 1903 de marasme associé à une pneumonie.
Georges s’attache ainsi à détailler le cas de Hugo Wolf et de mettre en évidence son trouble maniaco-dépressif et ses effets sur son œuvre musicale. Pour cela, il se base une importante bibliographie qui comprend, outre les œuvres de Wolf, de nombreux ouvrages et articles scientifiques récents qui lui permettent de mener une réflexion approfondie de son étude de cas. Il bénéficie également du soutien du Professeur Schneider de l’université d’Heidelberg qui lui a instillé l’idée de ce sujet, ainsi que du professeur Bostroem et du ''Dozent'' Jensch qui l’ont accompagné à Strasbourg dans son travail.
==La notation de sa thèse==
De toute évidence, Georges remet le manuscrit de sa thèse au courant du mois de septembre 1944. Il est assez inhabituel de retrouver dans le manuscrit de la thèse de doctorat de médecine d’un doctorant de la ''Reichsuniversität Straßburg'' le rapport de son directeur de thèse évaluant son travail.
Ici, nous avons retrouvé le rapport du ''Dozent'' Nikolaus Jensch qui vante les travaux de son étudiant :
« Hugo Wolf, éléments d’une pathographie.
Dans le présent travail, l’auteur a dressé une image de la vie et du caractère de Hugo Wolf, en mettant particulièrement l’accent sur tous les traits pathologiques ou ceux qui s’écartent de la normale. Sur la base des œuvres musicales et de diverses déclarations écrites, notamment des lettres, il prouve qu’il avait un trouble maniaco-dépressif avec des changements fréquents des phases de la maladie. Quasiment toutes les compositions musicales ont été écrites durant les phases maniaques – au cours desquelles Wolf était exceptionnellement productif –, tandis que les phases dépressives étaient pratiquement stériles. Après l’apparition des affections paralytiques, vers 1895, aucune autre œuvre remarquable n’a été produite.
En partant de cette biographie, l’auteur cherche à clarifier la nature du talent artistique. Il traite de manière approfondie les écrits d’auteurs tels que J. Lange, K. Schneider, Gruhl, Kretzschmar, Reinöhl et d’autres, qui ont également commenté ce problème. Le travaille nécessite une étude fine de la littérature de psychiatrie et de psychologie et requiert des exigences accrues en culture générale. L’auteur prouve que les deux aspects sont présents, à un degré particulièrement élevé, et qu’il manifeste aussi une belle empathie psychologique, indispensable pour cerner une personnalité artistique complexe.
Je recommande d’évaluer le travail avec la mention « très bien ».
Strasbourg, le 22 septembre 1944,
Dr. K./Ho.
[Jensch]
        (Dozent Dr. med. habil. K. Jensch) »
==Engagement politique et vie privée==
Quasiment dès le début de ses études à Heidelberg, Georges s’inscrit au parti nazi (''P[artei]-G[enosse]''). Selon le curriculum vitae accompagnant le manuscrit de sa thèse de doctorat, il indique être membre du parti depuis le 4 octobre 1940. Il est par ailleurs membre du ''Reichsschrifttumskammer'', la chambre de littérature du Reich.
Sur le plan personnel et familial, Georges se marie une première fois à Wimmenau dans le Bas-Rhin alors qu’il est étudiant en médecine à l’université française de Strasbourg. En effet, le 8 décembre 1939, il épouse Irma Eyer. Après la guerre, il épouse en secondes noces Madeleine Jacob, le 10 août 1946 à Strasbourg .
Georges décède le 7 juillet 1955 à Strasbourg à presque cinquante-huit ans.
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Version du 24 août 2022 à 09:08


Georg Schaffner
Prénom Georg
Nom Schaffner
Sexe masculin
Naissance 23 juillet 1897 (Straβburg i.Els.)
Décès 7 juillet 1955 (Strasbourg)
Profession du père Menuisier (Schreiner)

These Hugo Wolf. Elemente einer Pathographie (Reichsuniversität Straβburg, 1944)
Directeur de thèse Nikolaus Jensch
Profession Arzt

Titre Dr. med.


Biographie

De l’enfance à la Première Guerre mondiale

Georges (Georg Eugen) Schaffner est le 23 juillet 1897 à Strasbourg dans une Alsace devenue Allemande à la suite de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Issu d’une famille strasbourgeoise de confession protestante, Georges est le fils du menuisier (Schreiner) Eugen Schaffner et de son épouse Magdalena née Meyer. Le couple vivait à Strasbourg, dans la Fritzgasse, au cœur du quartier de la Krutenau .

Georges passe une partie de son enfance à Strasbourg avant d’être scolarisé outre-Rhin à la Neue Realschule à Baden-Baden. En 1916, à l’âge de dix-neuf ans, Georges obtient son baccalauréat (Reifeprüfung), puis décide de débuter des études de germanistique à la Kaiser-Wilhelm-Universität de Strasbourg.

À l’issue de sa scolarité, Georges est enrôlé dans l’armée allemande. Il est affecté dans une unité spécialisée de l’infanterie du Kaiser qui était équipée de mitrailleuses lourdes (Maschinengewehr-Abteilung). Il est envoyé au combat où il sert comme Frontsoldat, vraisemblablement dans les tranchées, d’abord sur le front oriental, puis sur le front occidental. En 1918, il est blessé.


Des études de lettres aux études de médecine

Une fois démobilisé à la fin de la guerre, Georges reprend ses études de lettres et de sciences politiques (philologische und staatswissenschaftliche Studien). Il travaille ensuite comme écrivain indépendant (freier Schriftsteller) à la fois à Berlin et en Alsace redevenue française, puis exerce des activités politiques et politico-culturelles.

En 1934, à l’âge de trente-sept ans, Georges s’inscrit à l’université française de Strasbourg. Il débute des études de médecine. Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, Georges est mobilisé dans l’armée – française, cette fois-ci – et sert jusqu’à l’armistice de juin 1940.

Après la capitulation française, Schaffner parvient à terminer ses études de médecine à l’université d’Heidelberg. Il obtient l’examen médical d’État (ärztliche Prüfung) le 24 février 1941. Jusqu’au mois de décembre 1941, comme nombre d’Alsaciens pressentis pour obtenir un poste à l’hôpital de Strasbourg, il est réquisitionné pour le service du travail médical obligatoire (notdienstverpflichtet). Il est affecté à Unteröwisheim près de Bruchsal comme Hilfskassenarzt.

Obtenant ensuite un poste à la Reichsuniversität Straßburg en Alsace annexée par l’Allemagne nazie, Georges travaille quelques mois comme assistant (Assistent) à la clinique médicale II jusqu’au mois d’avril 1942. Pour la suite, il travaille comme médecin à temps plein au service de santé d’État de la région Strasbourg-Campagne (vollbeschäftigter Hilfsarzt beim Staatlichen Gesundheisamt Straßburg-Land).


La thèse de doctorat de médecine

En 1944, Georges Schaffner entreprend de parachever sa formation académique et médicale par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine à la Reichsuniversität Strassburg. Sous la direction du Dozent Nikolaus Jensch de la clinique psychiatrique, il réalise une « pathographie » (une forme de biographie approfondie s’appuyant sur une analyse psychiatrique de la personnalité) du musicien et compositeur autrichien Hugo Wolf.

Né le 13 mars 1860 à Windischgraz dans la province autrichienne, dans l’actuelle Slovénie, Hugo Philipp Jakob Wolf est le quatrième enfant d’une fratrie de six enfants. Après avoir fréquenté l’école élémentaire pendant quatre années, il étudie au Gymnasium de Graz, puis quitte l’école car ses « compétences [étaient] totalement insuffisantes » (die Leistungen [waren] ganz ungenügend). Placé dans un monastère bénédictin à Lavanttal, Hugo aurait été, selon ses enseignants « fier, entêté et obstiné » (stolz, trotzig und eigensinnig). À treize ans, il retourne au lycée à Marburg, mais le quitte en fin d’année à la suite d’un « conflit ».

En 1875, il entre au conservatoire de Vienne, où il passe pour un élève rebelle (ungebärdiger Schüler) jusqu’à son renvoi. À partir de 1877, il vit à Vienne où il est étudiant en musique, changeant à quatre reprises de logement au cours de la première quinzaine du mois d’octobre. En 1881, il effectue sa première année d’activité comme chef d’orchestre à Salzburg aux côtés de Karl Muck, se terminant en « conflit et de manière peu glorieuse ». À partir de 1888, il séjourne dans diverses villes allemandes et écrit ses plus grandes compositions.

Le 20 septembre 1897, il est interné à la clinique psychiatrique du Dr. Svetlischen à cause d’une paralysie progressive (progressive Paralyse), mais quitte la clinique le 24 janvier 1898 à la suite de l’amélioration de son état de santé. Cependant, en octobre 1898, il tente de mettre fin à ses jours et finit par demander lui-même un séjour permanent à l’hôpital. Il est admis à l’hôpital psychiatrique de Vienne jusqu’à sa mort le 22 février 1903 de marasme associé à une pneumonie.

Georges s’attache ainsi à détailler le cas de Hugo Wolf et de mettre en évidence son trouble maniaco-dépressif et ses effets sur son œuvre musicale. Pour cela, il se base une importante bibliographie qui comprend, outre les œuvres de Wolf, de nombreux ouvrages et articles scientifiques récents qui lui permettent de mener une réflexion approfondie de son étude de cas. Il bénéficie également du soutien du Professeur Schneider de l’université d’Heidelberg qui lui a instillé l’idée de ce sujet, ainsi que du professeur Bostroem et du Dozent Jensch qui l’ont accompagné à Strasbourg dans son travail.

La notation de sa thèse

De toute évidence, Georges remet le manuscrit de sa thèse au courant du mois de septembre 1944. Il est assez inhabituel de retrouver dans le manuscrit de la thèse de doctorat de médecine d’un doctorant de la Reichsuniversität Straßburg le rapport de son directeur de thèse évaluant son travail.

Ici, nous avons retrouvé le rapport du Dozent Nikolaus Jensch qui vante les travaux de son étudiant :

« Hugo Wolf, éléments d’une pathographie.

Dans le présent travail, l’auteur a dressé une image de la vie et du caractère de Hugo Wolf, en mettant particulièrement l’accent sur tous les traits pathologiques ou ceux qui s’écartent de la normale. Sur la base des œuvres musicales et de diverses déclarations écrites, notamment des lettres, il prouve qu’il avait un trouble maniaco-dépressif avec des changements fréquents des phases de la maladie. Quasiment toutes les compositions musicales ont été écrites durant les phases maniaques – au cours desquelles Wolf était exceptionnellement productif –, tandis que les phases dépressives étaient pratiquement stériles. Après l’apparition des affections paralytiques, vers 1895, aucune autre œuvre remarquable n’a été produite.

En partant de cette biographie, l’auteur cherche à clarifier la nature du talent artistique. Il traite de manière approfondie les écrits d’auteurs tels que J. Lange, K. Schneider, Gruhl, Kretzschmar, Reinöhl et d’autres, qui ont également commenté ce problème. Le travaille nécessite une étude fine de la littérature de psychiatrie et de psychologie et requiert des exigences accrues en culture générale. L’auteur prouve que les deux aspects sont présents, à un degré particulièrement élevé, et qu’il manifeste aussi une belle empathie psychologique, indispensable pour cerner une personnalité artistique complexe.

Je recommande d’évaluer le travail avec la mention « très bien ».

Strasbourg, le 22 septembre 1944,

Dr. K./Ho.

[Jensch]

        (Dozent Dr. med. habil. K. Jensch) » 


Engagement politique et vie privée

Quasiment dès le début de ses études à Heidelberg, Georges s’inscrit au parti nazi (P[artei]-G[enosse]). Selon le curriculum vitae accompagnant le manuscrit de sa thèse de doctorat, il indique être membre du parti depuis le 4 octobre 1940. Il est par ailleurs membre du Reichsschrifttumskammer, la chambre de littérature du Reich.

Sur le plan personnel et familial, Georges se marie une première fois à Wimmenau dans le Bas-Rhin alors qu’il est étudiant en médecine à l’université française de Strasbourg. En effet, le 8 décembre 1939, il épouse Irma Eyer. Après la guerre, il épouse en secondes noces Madeleine Jacob, le 10 août 1946 à Strasbourg .

Georges décède le 7 juillet 1955 à Strasbourg à presque cinquante-huit ans.


Repères

Localisations

Nationalités

  • Allemand (1897 - 1919)
  • Français (1919 - 1940)
  • Alsacien (1940 - 1944)
  • Français (1944 - 1955)
  • Allemand (1897 - 1919)
  • Français (1919 - 1940)
  • Alsacien (1940 - 1944)
  • Français (1944 - 1955)

Confessions

  • Protestant
  • Protestant

Publications

Relations

Disciple de

Liens à institutions

Université de Strasbourg, UdS, 1918-1939

Universität Heidelberg

Kaiser-Wilhelms-Universität Straβburg, KWU

Reichsuniversität Straβburg

1897-07-23T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
1955-07-07T00:00:00Z
Vie privée
Décès
1944-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Thèse
1897-01-01T00:00:00Z
1919-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1919-01-01T00:00:00Z
1940-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1944-01-01T00:00:00Z
1955-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1940-01-01T00:00:00Z
1944-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1934-01-01T00:00:00Z
1939-01-01T00:00:00Z
Carrière
1940-01-01T00:00:00Z
1941-01-01T00:00:00Z
Carrière
1916-01-01T00:00:00Z
1918-01-01T00:00:00Z
Carrière
1944-01-01T00:00:00Z
1944-01-01T00:00:00Z
Carrière
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Références