Guenther Pelz
| Guenther Pelz | |
|---|---|
| Prénom | Guenther |
| Nom | Pelz |
| Sexe | masculin |
| Naissance | 23 février 1918 (Straβburg (Bas-Rhin)) |
| Décès | 14 janvier 2001 (Paris XIIIe (Île-de-France)) |
| These | Verordnung über die Tuberkulosenhilfe - Der Abschluss der Entwicklung der wirtschaftlichen Fürsorge (Reichsuniversität Straβburg, 1944) |
| Examen | 4 janvier 1944 |
| Directeur de thèse | Otto Bickenbach |
| Profession | Arzt |
| Titre | Dr. med. |
| Spécialités | Medizin |
Günther Pelz est un médecin alsacien né en 1918 à Strasbourg et décédé dans le treizième arrondissement de Paris en 2001. Formé à l’université française de Strasbourg, puis à l’université allemande d’Heidelberg et enfin à la Reichsuniversität Strassburg en Alsace annexée, il devient médecin en août 1943 et présente sa thèse de doctorat de médecine la même année.
Biographie
Enfance et scolarité
Né le 23 février 1918 à Strasbourg durant la Première Guerre mondiale, Günther Pelz, de son nom complet Günther (Gonthier) Adalbert Marie Pelz, voit le jour dans une Alsace devenue allemande à la suite de la défaite française de 1871. Il grandit dans sa ville natale et débute sa scolarité dans les années 1920 dans une Alsace à nouveau française.
En 1924, à l’âge de six ans, Günther Pelz entre au lycée et fréquente l’un des établissements du secondaire de la ville de Strasbourg pendant douze années. En 1935, il réussit la première partie du baccalauréat, puis la seconde l’année suivante.
Les études de médecine
À l’issue de sa scolarité dans le secondaire, Günther Pelz décide de débuter des études de médecine. Dès la rentrée suivante, il s’inscrit à la faculté de médecine de Strasbourg et suit les cours pendant trois années. Mais avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, il est incorporé dans l’armée française, où il intègre le service de santé aux armées (Sanitätsdienst) en étant affecté dans un hôpital militaire (Lazarett) à Saint-Dié dans les Vosges. Avec l’armistice signé en juin 1940, Günther Pelz est manifestement fait prisonnier de guerre par les troupes allemandes, mais est de toute évidence rapidement libéré par les Allemands.
Dès l’automne 1940, Günther Pelz parvient à reprendre ses études de médecine et s’inscrit à l’université d’Heidelberg. En 1942, il retourne dans sa région natale désormais annexée au Reich nazie et s’immatricule à la Reichsuniversität Strassburg. Parallèlement aux semestres cliniques qu’il suit à Strasbourg, Günther Pelz travaille comme assistant scientifique (wissenschaftliche Hilfskraft) au service de médecine III et à la policlinique médicale de la Reichsuniversität Strassburg entre le mois de juillet 1942 et le mois de juillet 1943.
Günther Pelz achève son cursus universitaire à Strasbourg au cours de la deuxième moitié de l’année 1943. Le 2 août 1943, il termine et réussit l’examen médical d’État (staatliche Prüfung). Moins de deux semaines plus tard, il obtient également l’autorisation d’exercer la médecine (Bestallung als Arzt), avec effet au 15 août 1943.
Enfin, le 4 octobre 1943, une fois devenu médecin, Günther Pelz est incorporé dans l’armée allemande et sert tout d’abord dans une unité du service de santé de l’armée de terre (Heeressanitätsstaffel) stationnée à Donaueschingen dans la Forêt-Noire en Bade.
La thèse de doctorat de médecine
Durant ses études à Strasbourg, Günther Pelz fait la connaissance du Professeur Otto Bickenbach de la policlinique médicale et du service de médecine interne de la Reichsuniversität Strassburg. En 1943, il décide de compléter sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. Sous la direction du Professeur Bickenbach, dont il est l’un des collaborateurs à la policlinique, il publie une thèse intitulée « Verordnung über die Tuberkulosehilfe. Der Abschluss der Entwicklung der wirtschaftlichen Fürsorge ».
Il se base notamment sur 110 cas de patients atteints de tuberculose soignés à Strasbourg jusqu’au 15 septembre 1943, classifiés en dix catégories, dont il indique à chaque fois les entrées d’argent (le cas échéant) avant la maladie et le Krankengeld perçu par le patient :
1) Personnes seules sans pension (Alleinstehende, keine Rente) : sept cas ;
2) Personnes seules avec pension (Alleinstehende Rentenempfänger) : seize cas ;
3) Personnes seules vivant en communauté (Alleinstehende in Gemeinschaft wohnend) : 21 cas ;
4) Couples sans enfants, où la femme n’a pas d’entrée d’argent (Ehepaare ohne Kinder. Die Frau hat keinen Verdienst) : onze cas ;
5) Couples sans enfants, où la femme a une entrée d’argent (Ehepaare ohne Kinder. Die Frau hat einen Verdienst) : sept cas ;
6) Couples avec un enfant (Ehepaare mit einem Kind) : seize cas ;
7) Couples avec deux enfants (Ehepaare mit zwei Kindern) : treize cas ;
8) Couples avec trois enfants (Ehepaare mit drei Kindern) : trois cas ;
9) Couples avec quatre enfants ou plus (Ehepaare mit vier und mehr Kindern) : quatre cas ;
10) Personnes seules avec des enfants (Alleinstehende mit Kindern) : douze cas.
À chaque fois, il explicite certains cas et évoque les principaux aspects liés à la maladie, allant des résultats des examens médicaux, aux éléments plus personnels relatifs aux entrées d’argent du patient et autres indemnités payées par l’État.
Après-guerre
Enfin, selon les données officielles de l’état civil, Günther Pelz décède le 14 janvier 2001 dans le treizième arrondissement de Paris à près de 83 ans.
Repères
Localisations
Nationalités
- Allemand (23 février 1918 - 1919)
- Français (1919 - 1940)
- Alsacien (1940 - 1944)
- Français (1944 - 14 janvier 2001)
Confessions
Publications
Relations
Disciple de
- Otto Bickenbach ( - )→
Liens à institutions
Université de Strasbourg, UdS, 1918-1939
Universität Heidelberg
Reichsuniversität Straβburg
Heeressanitätsstelle Donaueschingen
Références
