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Otto Bickenbach

De Commission Historique


Otto Bickenbach
Prénom Otto
Nom Bickenbach
Sexe masculin
Naissance 11 mars 1901 (Ruppichteroth)
Décès 26 novembre 1971 (Siegburg)
Autorisation d'exercer la médecine 1927
Profession Arzt

Titre Dr.med.


Biographie

Otto Bickenbach est né le 11 mars 1901 à Ruppichtroth (à 50 kilomètres à l’ouest de Cologne). Il effectue sa scolarité à Elberfeld. Élevé selon des préceptes conservateurs stricts, ce fils d’agriculteur est contraint d’effectuer des travaux physiques éprouvants sur le domaine de son père. En mai 1919, il s’enrôle de son propre chef dans le corps franc contre-révolutionnaire Lettow-Vorbeck où il suit une formation militaire et prend part à des combats de rue à Berlin-Moabit et Hambourg-Barmbek. À la dissolution du corps franc, il passe son baccalauréat et entreprend des études de médecine à Cologne en 1920. Sur place, il a maille à partir avec les autorités d’occupation françaises et son implication dans des actions de propagande pour le compte du Deutsch-Völkische Schutz- und Trutzbund (Alliance de protection et de défense des nationaux allemands) lui vaut une « grave blessure au crâne[45].

La tournure que prend la guerre offre à Bickenbach et à d’autres jeunes scientifiques de nouvelles possibilités de carrière. En décembre 1941, Bickenbach est nommé außerordentlicher Professor (professeur hors cadre) de la faculté de médecine de la Reichsuniversität Straßburg, avec effet rétroactif au 1er octobre 1941. Dans le même temps, il devient directeur de la Medizinische Poliklinik de l’université[45]. Aucun courrier de Sievers faisant état d’un tel ordre de Himmler ne nous est parvenu, pas plus que le rapport demandé à Bickenbach à l’attention d’Himmler.

Dans le cadre de ses expérimentations avec le phosgène, Bickenbach obtient du Reichsforschungsrat (conseil de la recherche du Reich) un mandat de recherche libellé Biologische u. physikalischchemische Untersuchungen an Plasma-Eiweiss-Körper zur Frage der Wirkungsweise von Kampfstoffen und Bakteriengiften (Recherches biologiques et physico-chimiques sur les protéines plasmatiques visant à déterminer le mode d’action des gaz de combat et des toxines bactériennes) »[46].

Les cinq premières expérimentations en chambre à gaz impliquant dix détenus ont lieu entre le 30 mai et le 9 juin 1943. Sept autres expérimentations suivent, entre le 10 juin et le 12 juillet 1943, avec cette fois 14 détenus. En 1944, la chambre à gaz de Natzweiler est de nouveau utilisée pour plusieurs séries d’expériences au phosgène[47]. La première série d’expérimentations a lieu le 15 juin 1944. Ce jour-là, lors des expériences XII à XIV, des groupes de quatre détenus sont exposés à des doses croissantes de phosgène dans la chambre à gaz. La durée des expériences augmente par paliers de 22 à 30 minutes et la masse de phosgène introduite dans la chambre à gaz passe progressivement de 1,5 g à environ 10 g. Les expériences au phosgène se concluent le 9 août 1944 avec l’expérience XV.

D’après le rapport final de Bickenbach, les expériences au phosgène provoquent un œdème pulmonaire du premier stade chez huit détenus, du deuxième stade chez trois détenus et du troisième stade chez deux détenus. L’expérience XIII dépasse pour la première fois la dose de phosgène mortelle chez l’être humain publiée à l’époque dans la littérature spécialisée[48]. L’avant-dernière expérience (XIV) correspond même à cinq fois la valeur mortelle et la dernière au double. La mort des détenus est intégrée dans les calculs de façon délibérée afin de déterminer les limites de l’effet protecteur de l’urotropine en fonction du seuil de mortalité du gaz toxique.

À l’automne 1944, Otto Bickenbach compile les résultats des expériences au phosgène sur des détenus du camp de concentration de Natzweiler qu’il a entamées à l’été 1943 dans un rapport qu’il transmet à Karl Brandt, Generalkommissar für das Gesundheits- und Sanitätswesen (commissaire général pour la santé publique)[49].

Sur la base du rapport de Bickenbach et des témoignages recueillis, les quatre décès des Sinti et Roms Zirko Rebstock (2.2.1924-16.6.1944), Adalbert Eckstein (12.2.1911-18.6.1944), Andreas Hodosy (5.2.1903-16.6.1944) et Josef Reinhardt (27.8.1913-9.8.1944) peuvent être imputés de manière irréfutable aux expériences avec le phosgène[50].

Le 22 novembre 1944, les troupes alliées entrent dans Strasbourg dont elles prennent le contrôle dès le lendemain. À cette époque, Bickenbach se trouve encore à Fort Fransecky[37].

En juin 1945, Bickenbach est capturé à Garmisch par les Américains qui le considèrent comme un prisonnier de guerre. Les accusations de participation active aux exactions commises contre les Juifs en novembre 1938 lors de la Nuit de Cristal ne pouvant être prouvées, il est relâché à l’été 1946[51]. Bickenbach reprend ensuite la pratique de la médecine en cabinet privé. Il meurt le 26 novembre 1971 à Siegburg.


Repères

Localisations

Nationalités

Confessions

Publications

  • Bickenbach, Otto. Reaktionsveränderungen der terminalen Hautstrombahn durch Training. Diss. med.. München, 1928
  • BOHN Die Cholesterinbestimmung nach Autenriet 7R8T9346
  • Bickenbach, Otto. Die Messung des Querschnitts der Aorta Ascendens. Ein Beitrag zur unblutigen Schlagvolumenbestimmungsmethode nach Broemser und Ranke. Deutsches Archiv für klinische Medizin 171 (1931) : 647-656
  • Butter, R. ; Bickenbach, Otto. Zur Bewertung der Form des Elektrokardiogramms. Deutsches Archiv für klinische Medizin 173 (1932) : 390-403
  • Bickenbach, Otto. Die Wirkung der vierten körpereigenen blutdrucksenkenden Substanz auf den Kreislauf des Menschen. Deutsches Archiv für Klinische Medizin 175 (1933) : 366-375
  • FINGERHUTH Beitrag zur Klinik der Trieuspidalinsuff ZA9REGDC
  • Bickenbach, Otto. Die Kymographie des Herzens und der Gefässe. Fortschritte auf dem Gebiete der Röntgenstrahlen 50 (1934) : 14-15
  • Bickenbach, Otto. Blutkreislauf- und Atmungskorrelation als Grundlagen konstitutioneller Leistungsfähigkeit. Deutsches Archiv für klinische Medizin 184 (1939) : 28-64
  • Bickenbach, Otto. Der Zwiespalt im Arzt. Volk im Werden. Zeitschrift für Kulturpolitik 7 (1939) : 29-37

Relations

Directeur de thèse de

Évaluateur de

Collègue de

Famille de

Subordonné de

1901-03-11T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
1971-11-26T00:00:00Z
Vie privée
Décès
1927-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Autorisation d'exercer la médecine
1928-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Thèse
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Références

À propos de cette page

Rédaction : ©F.schmaltz
Traduction : ©Céline Corsini



  1. Lebenslauf des San. Truppenführers Otto Bickenbach, 1934, BArch, VBS 1009 (NS 23), ZA II 00902, Bl. 5.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Ebd.
  3. Ebd., Späth (Führer des Sturmes 11/S1) der SA der NSDAP, Dienstleistungszeugnis für Sanitätstruppführer Dr. Otto Bickenbach, 21.2.1934, BArch, VBS 1009 (NS 23), ZA II 00902, Bl. 6 und Lebenslauf Otto Bickenbach, [1934], BArch, R 26 III/690.
  4. Hermann Josef Hellmich: Die Medizinische Fakultät der Universität Freiburg i. Br. 1933-1935. Eingriffe und Folgen der nationalsozialistischen Personalpolitik. Universität Freiburg, Diss. med., 1989, S. 164 ff.; Eduard Seidler: Die Medizinische Fakultät der Albert-Ludwig-Universität Freiburg im Breisgau. Grundlagen und Entwicklungen, Berlin u.a.: Springer 1991, S. 340; Bernd Grün: Die Assistenten der Medizinischen Fakultät und der NS-Dozentenbund. Bernd Grün, Hans-Georg Hofer, Karl-Heinz Leven (dir.): Medizin im Nationalsozialismus. Die Freiburger Medizinische Fakultät und das Klinikum in der Weimarer Republik und im 'Dritten Reich', Frankfurt am Main, Berlin, Bern: Peter Lang 2002, p. 189-220, hier S. 204.
  5. Otto Bickenbach: Blutkreislauf und Atmungskorrelation als Grundlagen konstitutioneller Leistungsfähigkeit. Deutsches Archiv für klinische Medizin, 184 (1939), p. 28-64.
  6. Interrogation No. 799 – Wolfgang Wirth, 12.2.1947, S. 12, National Archives, Washington, RG 238, Microfilm M 1019, reel 80.
  7. Johannes Stein (Dekan der Medizinischen Fakultät der Universität Straßburg) an Ministerialrat Klingelhöfer (Reichsministerium für Wissenschaft, Erziehung und Volksbildung), 15.9.1941, BArch, R 76 IV/69.
  8. Florian Schmaltz: Kampfstoff-Forschung im Nationalsozialismus. Zur Kooperation von Kaiser-Wilhelm-Instituten, Militär und Industrie. Göttingen: Wallstein 2005, 523.
  9. Urteil im berufsgerichtlichen Verfahren des Arztes Otto Bickenbach, 10.2.1966, BArch Ludwigsburg, B 162/4203, Bl. 549; Vorlesungsverzeichnis der Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg aus dem Wintersemester 1939/1940, S. 44.
  10. Zur Biografie von Weese siehe: Hans Kilian: Hellmut Weese. Anaesthesist, 3 (1954), p. 97-98; Gerhard Hecht, W. Schulemann: In memoriam Hellmut Weese. Arzneimittel-Forschung, 4 (1954), 3, p. 218-220; Hans Schadewaldt, Frank-Joachim Morich, Bayer-Aktiengesellschaft. Sektor Gesundheit Gesundheitspolitik.: 100 Jahre Pharmakologie bei Bayer: 1890 - 1990. Geschichte des Instituts für Pharmakologie in Wuppertal-Elberfeld, Leverkusen: Bayer AG 1990; M. Goerig, J. Schulte am Esch: Hellmut Weese. Der Versuch einer Würdigung seiner Bedeutung für die deutschsprachige Anästhesie. Anästhesiologie & Intensivmedizin, 32 (1992), p. 678-685.
  11. Oberstabsarzt Wirth, Aktennotiz über Dienstreise im Bereich der 1. Armee vom 16.11.-19.11.1939 (Geheim), 28.11.1939, BA-MA Freiburg, RH 12-23/4470.
  12. Staatsanwaltschaft Bochum (16 Js 82/54), Vernehmung von Prof. Dr. Otto Bickenbach, 3.11.1955, BArch Ludwigsburg, B 162/4206, Bl. 1081-1097, hier Bl. 1083.
  13. Ohne über das verwendete Mittel Kenntnis zu erhalten wurde der Film auch den beiden für Kampfstoffverletzungen beim Armeearzt 7 zuständigen Oberstabsarzt Dr. Grüner und Stabsarzt Prof. Dr. Jansen, die zum „Zwecke der Fühlungsnahme und des Gedankenaustauschs“ anwesend waren, vorgeführt. Vgl. dazu und die folgenden Zitate: Oberstabsarzt Wolfgang Wirth, Aktennotiz über Dienstreise im Bereich der 1. Armee vom 16.11.-19.11.1939 (Geheim), 28.11.1939, BA-MA Freiburg, RH 12-23/4470.
  14. Reichsministerium für Wissenschaft, Erziehung und Volksbildung an Otto Bickenbach (Abschrift), 16.12.1941, Archives départementales Bas-Rhin (ADBR) Strasbourg, 1588 W 803/79701.
  15. Zur Entwicklung und Struktur des Forschungsinstituts der Medizinischen Fakultät siehe: Carl Henze, William J. Cromartie: Medical Targets in Strasbourg Area. SHAEF Combined Intelligence Objectives Sub-Committee. - G-2 Division: CIOS File XIII-8;XIII-9; and XIV-3 (Item 24) London 1945; Florian Schmaltz: Kampfstoff-Forschung im Nationalsozialismus. Zur Kooperation von Kaiser-Wilhelm-Instituten, Militär und Industrie, Göttingen: Wallstein Verlag 2005, S. 536-539; Rainer Möhler: Die Reichsuniversitat Straßburg 1940-1944. Eine nationalsozialistische Musteruniversität zwischen Wissenschaft, Volkstumspolitik und Verbrechen 2020, S. 622-631; Karteikarte Otto Bickenbach, BArch, R 4901/13259, Bl. 610-611.
  16. Henze, Cromartie. CIOS File XIII-8;XIII-9; and XIV-3 (Item 24), S. 3.
  17. Michael H. Kater: Das 'Ahnenerbe' der SS 1935-1945. Ein Beitrag zur Kulturpolitik des Dritten Reiches. 2. Aufl., München: R. Oldenbourg 1997, S. 302 und S. 463.
  18. Sievers, Aktenvermerk, 17.9.1942, BArch, R 26 III/729, Bl. 122.
  19. Sievers, Vermerk, Betr.: Zusammenkunft der Mitarbeiter des Instituts für wehrwissenschaftliche Zweckforschung Abteilung H. in Straßburg am 17.3.1943, 5.4.1943, BArch Berlin, NS 21/906.
  20. Vermerk, Betr.: Kampfstoff-Forschung. Bezug. - Unterredung mit Prof. Dr. Bickenbach am 17.3.1943 in Straßburg, gez. Sievers, 5.4.1943, BArch, NS 21/906.
  21. Sievers an den Kommandanten des KZ Natzweiler, 5.4.1943, BArch, NS 21/906. Zu Geschichte der Gaskammer des Konzentrationslagers Natzweiler siehe: Jean-Pierre Faye: Natzweiler: Eine Skelettsammlung wird angelegt. Eugen Kogon, Hermann Langbein, Adalbert Rückerl (dir.): Nationalsozialistische Massentötungen durch Giftgas. Eine Dokumentation, Frankfurt am Main: Fischer Taschenbuch Verlag 1983, p. 271-277; Jean-Claude Pressac, Serge Klarsfeld (dir.): The Struthof Album. Study of the Gassing at Natzweiler-Struthof of 86 Jews Whose Bodies were to Constitute a Collection of Skeletons. New York Beate Klarsfeld Foundation 1985; Robert Steegmann: Struthof: le KL-Natzweiler et ses kommandos: une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin, 1941 - 1945, Strasbourg: Nuée bleue 2005, S. 313-316; Robert Steegmann: Das KZ Natzweiler-Struthof und seine Außenkommandos an Rhein und Neckar 1941 - 1945, Berlin: Metropol 2010, S. 337-341; sowie mit einer neuen Interpretation: Florian Schmaltz: Die Gaskammer im Konzentrationslager Natzweiler: Experimentalanlage der Chemiewaffenforschung und Instrument des Massenmords für den Aufbau einer anatomischen Skelettsammlung. Günter Morsch, Bertrand Perz (dir.): Neue Studien zu nationalsozialistischen Massentötungen durch Giftgas. Historische Bedeutung, technische Entwicklung, revisionistische Leugnung, Berlin: Metropol Verlag 2011, p. 304-315; Julien Reitzenstein: Das SS-Ahnenerbe und die "Straßburger Schädelsammlung“. Fritz Bauers letzter Fall, Berlin: Duncker & Humblodt 2018, S. 139-156.
  22. Hirt an Sievers, Betr.: Schreiben vom 14.4.1943, 23.4.1943, BArch, NS 21/906.
  23. Antrag Bickenbach, Strassburg, Biologische u. physikalisch-chemische Untersuchungen an Plasma-Eiweiss-Körpern zur Frage der Wirkungsweise von Kampfstoffen und Bakteriengiften, BArch Berlin, R 26 III/271, Bl. 52 und R 26 III/6, Bl. 29.
  24. Forschungsauftrag „Plasma Eiweiss“ SS 4891-0152/0538/6/II/43. Der Antrag wurde am 15. November 1944 verlängert. Vgl.: BArch Berlin, BDC RFR-Kartei, Bi 3/12, Bickenbach, Otto.
  25. Die Durchführung dieser Versuchsreihe hatte sich durch einen Konflikt zwischen Hirt und Bickenbach verzögert, in dem es darum ging, wer die Versuchsleitung innehatte. Dazu ausführlicher: Schmaltz: Kampfstoff-Forschung, 2005, S. 538–543. Florian Schmaltz: Otto Bickenbach et la recherche biomédicale sur les gaz de combat à la Reichsuniversität Strassburg et au camp de concentration du Struthof-Natzweiler. Christian Bonah, Anne Daion-Grilliat, Josiane Olff-Nathan, Norbert Schappacher (dir.): Nazisme, science et médicine, Paris: Édition Glyphe 2006, p. 141-164; 303-313, S. 153-156.
  26. Für ausführlichere Darstellung der 1944 vorbereiten und durchgeführten Phosgen-Versuche in Natzweiler siehe: Schmaltz: Kampfstoff-Forschung, 2005, S. 548-551; Schmaltz: Bickenbach, 2006, S. 157-162.
  27. Wilhelm Richter: Kampfstoffwirkung und Heilung. 2. Aufl., Leipzig: Verlag von Johann Ambrosius Barth 1941, S. 61.
  28. Otto Bickenbach an Karl Brandt, 7. Bericht. Über die Schutzwirkung des Hexametylenteramins auf die Phosgenvergiftung, o.D., Bl. 1-6, information 94, Dépot Central d'archives de la justice militaire (DCAJM), Le Blanc, Affaire dite du 'Struthof Medical'. Tribunal Permanent des Forces Armées (TPFA) Lyon: Jugement 202/1. Die französische Militärjustiz ließ den Bericht 1948 zur Vorbereitung der Anklage gegen Bickenbach als Kriegsverbrecher ins Französische übersetzen. Die französischen Zitate folgen dieser Übersetzung: Prof. Dr. Otto Bickenbach 7ème Rapport. Sur l’effet protecteur de l’héxamethlènetetramine contre l’intoxication au phosgène, Affaire secrète de Kommando, sans date, traduction du traducteur-juré Hennequin Albert, Metz, 22.10.1948, information 101, DCAJM, Affaire dite du 'Struthof Medical'. TPFA Lyon: Jugement 202/1. Der Bericht wurde in Kopie als Beweismittel der Anklage in den Nürnberger Ärzteprozess eingeführt: Bickenbach an Karl Brandt, 7. Bericht. Über die Schutzwirkung des Hexamethylentetramin auf die Phosgenvergiftung, o.D., NO-1852, Bl. 15-20, ADB 19 Addendum A, Bl. 51-56, Mikrofiche-Edition Ärzteprozess, 3/02791-3/02796.
  29. Bickenbach, 7. Bericht. Über die Schutzwirkung des Hexametylenteramins auf die Phosgenvergiftung, o.D., Bl. 1, information 94, TPFA Lyon: Jugement 202/1. Bickenbach, 7ème Rapport. Sur l’effet protecteur de l’héxamethlènetetramine contre l’intoxication au phosgène, information 101, DCAJM, TPFA Lyon: Jugement 202/1.
  30. Schmaltz: Kampfstoff-Forschung, 2005, S. 549-551.
  31. Häftlingspersonalbogen Außenkommando Dora, 10.1.1944, Richard Metzendorf, geb. 7.6.1903, ITS Digital Archives, Bad Arolsen, 1.1.5.3./oS/6616909.
  32. Todesbescheinigung Alfred Schmidt, geb. 5.2.1903. Gestorben 7.5.1944, gez. Heinrich Plaza, DCAJM, Le Blanc, Jugement D 575/5858, Kuhl, Richard et 83 autres affaire du camp Struthof, carton 10/21, Annexe N Annexe N/II/4 Feuilles de renseignements sur les personnes décédées 1943, p. 299.
  33. Sonderstandesamt Arolsen, Eintrag im Sterbebuch Paul Schneider, verstorben in Flossenbürg am 18.7.1944, ITS Digital Archives, Bad Arolsen, 1.1.8.3./104054/10996585. Bei der dort genannten Todesursache Herzschwäche nach Lungenempyem muss richtig Lungenemphysem lauten.
  34. Sell (Comité International de la Croix Rouge) an Landesamt für Wiedergutmachung Stuttgart, Sterbeurkunde Albert Reinhardt, 22.10.1959, Arolsen Archives, 6.3.3.2./87273429/521871, Bl. 7; KL Dachau. Krankenblatt: Reinhardt, Albert, geb. 31.10.1921, ITS Digital Archives, Bad Arolsen, 1.1.6.2./oS/10262167.
  35. Pecheux (ITS Arolsen) an Landesamt für Wiedergutmachung Stuttgart, 30.3.1967, Arolsen Archives, 6.3.3.2./87273429/521871, Bl. 11.
  36. Professor Hirt: Bericht über die Vorgänge in Strassburg am 22. und 23. November 1944 insbesondere über das Schicksal der Reichsuniversität, 19.12.1944, Bl. 3-6, hier Bl. 5, BArch Berlin, R 9361-VI/1209.
  37. 37,0 et 37,1 Schmaltz, Kampfstoff-Forschung im Nationalsozialismus. Zur Kooperation von Kaiser-Wilhelm-Instituten, Militär und Industrie, 2005, 554–555.
  38. Guerad Piffard (Third Army Internment Camp 74, Ludwigsburg), Report of Preliminary Interrogation Otto Bickenbach, 17.7.1946, NA Washington, RG 319, Entry IRR, Box 630, Folder: Otto Bickenbach.
  39. Notes d’audience. Affaire: Bickenbach, Haagen, Hirt, Gräfe, Rühl, Bong. Inculpés de: Empoisonnement – administration de substances nuisibles à la santé – Complicité d’empoisonnement et d’administration de substances nuisibles à la santé – recel de cadavres homocides, 16 décembre 1952, 95-159, DCAJM (n. 46), Information 457. TMP de Metz.
  40. Vgl.: Ernst Klee, Auschwitz, die NS-Medizin und ihre Opfer. Frankfurt am Main 1997, S. 385 f. und J. F. Deneke: “Deutsche Wissenschaftler vor dem Militärgericht in Lyon.”, in: Ärztliche Mitteilungen, 39 (1954), 11, S. 362-364.
  41. Vgl.: Klee, Auschwitz, die NS-Medizin und ihre Opfer, S. 385 f. und J. F. Deneke: “Deutsche Wissenschaftler vor dem Militärgericht in Lyon.”, in: Ärztliche Mitteilungen, 39 (1954), 11, S. 362-364. BArch Ludwigsburg, AR-Z 90/80, Bd. 1, Bl. 7.
  42. Born (Auswärtiges Amt) an den Bundesminister der Justiz, Betr.: Ermittlungsverfahren des Oberstaatsanwalts in Bochum gegen den Stadtarzt Dr. Helmut Rühl in Bochum-Langendreer wegen Körperverletzung, 18.10.1955, BArch Koblenz, B 305/357.
  43. Ernst Klee: Auschwitz, die NS-Medizin und ihre Opfer, Frankfurt am Main: S. Fischer Verlag 1997, S. 387-388.
  44. Urteil im berufsgerichtlichen Verfahren des Arztes Prof. Dr. med. Otto Bickenbach vom 10.2.1966 (1 T 15/62), gez. Verwaltungsgerichtsrat Fandré, gez. Dr. med. Meckelburg, gez. als nichtrichterlicher Beisitzer Dr. med. Jansen, 25.4.1967, S. 19, BArch Ludwigsburg, 413 AR-Z 17/69 (alt AR 319/67), Bd. 3, Bl. 566.
  45. 45,0 et 45,1 Ibid..
  46. Forschungsauftrag „Plasma Eiweiss SS 4891-0152/0538/6/II/43. [Mandat de recherche « Protéines plasmatiques »] Le 15 novembre 1944, la demande est prolongée. cf. : BArch Berlin, BDC RFR-Kartei, Bi 3/12, Bickenbach, Otto..
  47. Pour une présentation plus détaillée des expériences au phosgène préparées et mises en œuvre à Natzweiler en 1944, voir : Schmaltz: Kampfstoff-Forschung, 2005, 548-551; Schmaltz: Bickenbach, 2006, 157-162..
  48. Wilhelm Richter: Kampfstoffwirkung und Heilung. 2. Aufl., Leipzig: Verlag von Johann Ambrosius Barth 1941, 61..
  49. Bickenbach, 7. Bericht. Über die Schutzwirkung des Hexametylenteramins auf die Phosgenvergiftung, o.D., f. 1, information 94, TPFA Lyon: Jugement 202/1. Bickenbach, 7ème Rapport. Sur l’effet protecteur de l’héxamethlènetetramine contre l’intoxication au phosgène, information 101, DCAJM, TPFA Lyon: Jugement 202/1..
  50. Pecheux (ITS Arolsen) an Landesamt für Wiedergutmachung Stuttgart, 30.3.1967, Arolsen Archives, 6.3.3.2./87273429/521871, f. 11. [Courrier de Pecheux (SIR Arolsen) du 30 mars 1967 au service d’indemnisation de Stuttgart.].
  51. Urteil im berufsgerichtlichen Verfahren des Arztes Prof. Dr. med. Otto Bickenbach vom 10.2.1966 (1 T 15/62), gez. Verwaltungsgerichtsrat Fandré, gez. Dr. med. Meckelburg, gez. als nichtrichterlicher Beisitzer Dr. med. Jansen, 25.4.1967, 19, BArch Ludwigsburg, 413 AR-Z 17/69 (alt AR 319/67), Bd. 3, f. 566. [Jugement dans la procédure du tribunal professionnel du médecin Otto Birkenbach, 10 février 1966., sign. Conseiller du tribunal administratif Fandré, sign. docteur Meckelburg, sign. en tant qu’assesseur non juridique, docteur Jansen, 25 avril 1967].
  52. Schmaltz, Florian. Kampfstoff-Forschung im Nationalsozialismus. Zur Kooperation von Kaiser-Wilhelm-Instituten, Militär und Industrie. Göttingen : Wallstein, 2005. S. 521.