August Hirt
August Hirt | |
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Prénom | August |
Nom | Hirt |
Sexe | masculin |
Naissance | 29 avril 1898 (Mannheim) |
Décès | 1945 (Schönenbach/Schwarzwald) |
Directeur de thèse | Curt Elze |
Autorisation d'exercer la médecine | 1922 |
Profession | Arzt |
Titre | Dr.med.Prof. |
Spécialités | Anatomie |
Biographie
August Hirt naît le 29 avril 1898 à Mannheim. Il est le fils aîné d’un plâtrier suisse devenu fabricant de liqueur et d’une fille de boulanger originaire de Mannheim. Élève aux résultats médiocres, il redouble l’Obertertia (la cinquième classe du Gymnasium, établissement d’enseignement secondaire) à cause de ses piètres notes en mathématiques et en français. Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, il s’engage comme volontaire dans l’armée en 1914, avant d’être blessé à la mâchoire par une balle deux ans plus tard – une blessure dont il garde de grandes cicatrices sur le visage. Décoré de la Croix de fer de deuxième classe, il reprend sa scolarité à Mannheim et passe son baccalauréat en 1917.
Il s’inscrit à la faculté de médecine de Heidelberg où il acquiert la nationalité allemande en plus de sa nationalité suisse, et intègre la corporation étudiante nationaliste Normannia. Pendant ses études à Heidelberg, Hirt étudie le système nerveux autonome. C’est en se basant sur ces travaux qu’il entame une thèse de médecine encadrée par Curt Elze et qu’il présente devant Erich Kallius en 1921. D’autres recherches sur l’innervation du rein servent de point de départ à la thèse d’habilitation qu’il soutient en 1925. À cette époque, Hirt développe, avec l’aide du pharmacologiste Philipp Ellinger, un nouveau type de microscope à fluorescence, à savoir le microscope intravital. Cet instrument permet aux scientifiques d’étudier pour la première fois des organes vivants et leur circulation sanguine, grâce à la fluorescence intrinsèque de ces organes ou à l’ajout de colorants. Hirt et Ellinger, qui est plus âgé et expérimenté, font breveter leur prototype et c’est l’entreprise Zeiss, située à Iéna, qui commercialise le concept. Aujourd’hui encore, le microscope « Hirt-Ellinger » de Zeiss est considéré comme une avancée majeure dans l’histoire de la microscopie moderne. Malgré plusieurs années fructueuses, la collaboration des deux scientifiques prend fin. Leur dernière publication commune parait en 1932. En 1933, l’année où il est nommé professeur titulaire à l’académie de médecine de Düsseldorf, Ellinger est licencié en raison de ses origines juives et il émigre en Grande-Bretagne. Nommé professeur d’anatomie hors cadre en 1932, Hirt organise de son côté des exercices d’entrainement paramilitaire à partir de 1930. En 1932, il intègre le Kampfbund für deutsche Kultur (Ligue de défense de la culture allemande), un mouvement nationaliste et antisémite, puis il rejoint la SS le 1er avril 1933 (membre n° 100414), avant de s’inscrire au NSDAP le 1er mai 1937 (membre n° 4012784). Il est probable que Hirt ait participé à des manifestations antisémites à Heidelberg, entre autres contre son collègue Hermann Hoepke, marié à une femme juive et renvoyé de l’enseignement supérieur en 1937. Après le départ forcé d’Ellinger, son ancien collègue s’attribue tout le mérite de leurs contributions scientifiques concernant la microscopie intravitale et s’approprie les revenus des droits de brevet.
C’est lorsqu’il est nommé à la chaire d’anatomie de l’université de Greifswald en 1936 que la carrière de Hirt prend enfin le tournant qu’il avait longtemps espéré en vain. Malgré les lettres de recommandation mitigées de ses collègues, c’est le ministère de l’Éducation, de la Science et de la Formation populaire du Reich qui le recommande pour ce poste. Hirt réussit ensuite à s’imposer à Greifswald grâce à ses capacités d’organisation et à l’obtention de fonds de recherche. C’est également à cette époque qu’il effectue une mission pour le préhistorien Rolf Höhne, chargé de superviser les fouilles entreprises dans la cathédrale de Quedlinburg en 1936. À la demande de ce dernier, Hirt réalise l’expertise d’un crâne découvert sur les lieux. Les SS ont par la suite utilisé son travail pour présenter ce crâne en juin 1937 comme celui du roi Henri Ier.
En 1938, Hirt prend la place de Wilhelm Pfuhl, qui travaillait à Francfort-sur-le-Main, car ce dernier ne supporte pas plus le climat local que la femme de Hirt celui de la Baltique. Toutefois, du fait de son engagement volontaire dans l’armée en tant que médecin de troupe sur le front est, les Francfortois ne le voient pas souvent prendre part aux activités d’enseignement et de recherche. En son absence, c’est surtout son assistant Karl Wimmer qui s’occupe des recherches sur la prévention du cancer et des lésions causées par l’exposition aux gaz de combat en utilisant des préparations à base de vitamine A. Wimmer effectue des tests sur des animaux, tandis que Hirt mène des expériences similaires sur des sujets humains à la Militärärztliche Akademie de Berlin au début de l’année 1940. Anton Kiesselbach, qui a déjà obtenu son habilitation, assure quant à lui les cours à la place de Hirt. Wimmer et Kiesselbach suivent tous deux Hirt à Francfort. Ils l’accompagnent également lorsqu’il accepte, à la fin de l’été 1941, la chaire d’anatomie de la faculté de médecine de la nouvelle Reichsuniversität Straßburg et qu’il est nommé directeur de l’institut d’anatomie.
Quelques mois après son arrivée à Strasbourg, Hirt élabore le projet avec la SS-Ahnenerbe d’enrichir la collection anthropologique de son institut « en tenant compte autant que possible des points de vue modernes », comme il le déclare lui-même. Les collections morphologiques de la faculté de médecine ont été conservées et entretenues à l’université de Strasbourg depuis le XVIIIe siècle, aussi bien sous la direction française qu’allemande. Le musée anatomique comprend plusieurs séries de préparations anatomiques et pathologiques ainsi qu’une collection anthropologique. Cette dernière a notamment été réunie par Gustav Schwalbe, qui avait constitué sa propre collection de préparations de têtes et de crânes. À l’époque, de célèbres collections de crânes sont exposées dans différents lieux, à Berlin et au Musée d’histoire naturelle de Vienne, par exemple.
Les « points de vue modernes » évoqués par Hirt correspondent à l’idéologie raciale dominante à l’époque. C’est la raison pour laquelle il veut compléter la collection de l’institut avec des crânes de personnes juives. Pour ce faire, il est prévu que des Juifs soient sélectionnés parmi les commissaires politiques de l’Armée rouge capturés. Toutefois, sa collaboration avec la SS-Ahnenerbe – dont il a convenu lors d’un entretien avec son directeur, Wolfram Sievers, fin novembre 1941 – entraîne quelques modifications du projet initial. Il n’est plus seulement question de crânes juifs, mais de squelettes entiers. À cette fin, deux anthropologues travaillant pour le compte de l’Ahnenerbe sont chargés de sélectionner des détenus juifs du camp de concentration d’Auschwitz : 86 personnes sont ainsi transférées au camp de concertation de Natzweiler puis assassinées dans la chambre à gaz aménagée près du camp en août 1943. Les corps sont livrés à l’institut de Hirt et conservés en vue d’être préparés par la suite.
Ces actes font de Hirt un criminel au même titre que les expériences qu’il a menées sur d’autres détenus de camps de concentration, sur lesquels il a testé des traitements préventifs en cas d’exposition à des gaz de combat. Par ailleurs, il n’a eu aucun scrupule à s’approvisionner dans les camps de prisonniers voisins en corps de prisonniers de guerre russes qu’il utilisait dans le cadre de ses cours. Utiliser les corps de détenus et d’autres victimes du régime national-socialiste est une pratique qui était courante dans tous les autres instituts d’anatomie allemands.
Avant même l’arrivée des Alliés à Strasbourg en novembre 1944, Hirt déménage à Tübingen où ont été évacués la Reichsuniversität Straßburg et ses nombreux instituts. Avant cela, il demande à des collaborateurs de désosser les 86 corps conservés et de les faire incinérer dans le crématorium. Mais s’il parvient à obtenir un poste à l’institut d’anatomie de Tübingen, Hirt ne peut toutefois y mener une activité scientifique régulière. Quelques jours avant l’invasion des troupes françaises (le 19 avril 1945), l’anatomiste prend de nouveau la fuite. Il se rend dans la région du Schluchsee, en Forêt-Noire, où il vit d’abord dans une maison forestière qu’il sous-loue, puis dans une ferme à Schönenbach, avant de se suicider le 2 juin 1945.
À Strasbourg, les collaborateurs de Hirt de l’institut d’anatomie n’ont pas pu mener leur mission à bien. Les Alliés découvrent les corps (entiers ou en morceaux) des 86 juifs assassinés dans la morgue située au sous-sol de l’institut strasbourgeois. Ils sont autopsiés puis enterrés quelques mois plus tard. Il a ensuite fallu attendre soixante ans pour que les personnes déportées à Auschwitz depuis divers pays européens soient identifiées. Hirt est le seul anatomiste dont le nom et les crimes ont été mentionnés lors du Procès des médecins de Nuremberg, bien que son suicide n’ait été découvert que bien des années plus tard.
Bibliographie :
Alvermann, Dirk: “Praktisch begraben” – NS-Opfer in der Greifswalder Anatomie 1935-1947. In: Dirk Alvermann (Hg.):“… die letzten Schranken fallen lassen”: Studien zur Universität Greifswald im Nationalsozialismus. Köln Weimar Wien: Böhlau Verlag 2015, 311-351.
Bauer, Axel. W. 1996. “Die Universität Heidelberg und ihre medizinische Fakultät 1933-1945. Umbrüche und Kontinuitäten.” 1999: Zeitschrift für Sozialgeschichte des 20. und 21. Jahrhunderts 11(4):46-72.
Hildebrandt, Sabine 2017: “The Anatomy of Murder. Ethical Transgressions and Anatomical Science during the Third Reich.” New York 2016: Berghahn Books
Kasten, Frederick H. 1991. “Unethical Nazi Medicine in Annexed Alsace-Lorraine: The Strange Case of Nazi Anatomist Professor Dr. August Hirt.” In: Essays in Modern German History and Archival Policy, edited by George O. Kent, 173-208. Fairfax Virginia: George Mason University Press.
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Lang, Hans-Joachim. 2013a. “Die Namen der Nummern, Erinnerung an 86 jüdische Opfer eines Verbrechens von NS-Wissenschaftlern.” https://www.die-namen-der-nummern.de/index.php/de/
Lang, Hans-Joachim. 2013b. “August Hirt and “Extraordinary Opportunities for Cadaver Delivery” to Anatomical Institutes in National Socialism: a Murderous Change in Paradigm.” Annals of Anatomy 195:373-380.
Lang, Hans-Joachim 2018: "Des noms derrière des numéros. L'identification des 86 victimes d'un crime nazi. Une enquête." Erweiterte und überarbeitete Neuausgabe. Mit einem Vorwort von Johann Chapoutot und einem Nachwort von Georges Yoram Federman. Strasbourg 2018: Presses universitaires de Strasbourg.
Lang, Hans-Joachim 2019: “Schädelstätte moderner Forschung.” Frankfurter Allgemeine Zeitung vom 20. Februar 2019.
Le Minor, Jean-Marie, Franck Billmann, Henri Sick, Jean-Marie Vetter und Bertrand Ludes: Anatomie(s) & Pathologies. Les Collections Morphologiques de la Faculté de Medicine de Strasbourg. Bernardswiller: I.D. l’Édition, 2009.
Uhlmann, Angelika: August Hirt und seine Mitarbeiter Kiesselbach, Wimmer und Mayer: die Karrieren vor der Reichuniversität Straβburg. Revue d’Allemagne et des Pays de langue allemande 43(2011), 333-340.
Uhlmann, Angelika und Andreas Winkelmann: The Science Prior to the Crime: August Hirt’s Career Before 1941.” Annals of Anatomy 204 (2016), 118-126.
Repères
Localisations
Nationalités
Confessions
Publications
- Hirt, August. Der Grenzstrang des Sympathicus bei einigen Sauriern. Zeitschrift für Anatomie und Entwicklungsgeschichte 62 (1921) : 536-551
- Hirt, August. Die Innervation der Niere. Verhandlungen der Anatomischen Gesellschaft. Ergänzungsband zum Anatomischen Anzeiger 58 (1924) : 158-159
- Hirt, August. Vergleichend-anatomische Untersuchungen über die Innervation der Niere. Zeitschrift für Anatomie und Entwicklungsgeschichte 73 (1924) : 621-644
- Ellinger, Philipp ; Hirt, August. Zur Funktion der Nierennerven. Archiv für experimentelle Pathologie und Pharmakologie 105 (1925) : 19-20
- Ellinger, Philipp ; Hirt, August. Zur Funktion der Nierennerven. Archiv für Experimentelle Pathologie und Pharmakologie 106 (1925) : 135-208
- Ellinger, Philipp ; Hirt, August. Zur Innervation der Niere. Archiv für experimentelle Pathologie und Pharmakologie 105 (1925) : 18-19
- Hirt, August. Über den Faserverlauf der Nierennerven. Zeitschrift für Anatomie und Entwicklungsgeschichte 78 (1926) : 260-276
- Hirt, August. Zur Analyse des Spinalganglions. Verhandlungen der Anatomischen Gesellschaft. Ergänzungsband zum Anatomischen Anzeiger 63 (1927) : 165-171
- HIRT Über den Aufbau des Spinalganglions und Z6K9W2IJ
- ELLINGER Makroskopische Untersuchungen an lebende YMJ7TM8D
- Ellinger, Philipp ; Hirt, August. Mikroskopische Beobachtungen an lebenden Organen mit Demonstrationen (Intravitalmikroskopie). Archiv für experimentelle Pathologie und Pharmakologie 147 (1929) : 63
- Ellinger, Philipp ; Hirt, August. Mikroskopische Untersuchung an lebenden Organen. I. Mitteilung. Methodik: Intravitalmikroskopie. Zeitschrift für Anatomie und Entwicklungsgeschichte 90 (1929) : 791-802
- Ellinger, Philipp ; Hirt, August. Mikroskopische Untersuchungen an lebenden Organen. II. Mitteilung: Zur Funktion der Froschniere. (Die Ausscheidung des Fluoreszeins in der Froschniere). Archiv für experimentelle Pathologie und Pharmakologie 145 (1929) : 193-210
- Ellinger, Philipp ; Hirt, August. Mikroskopische Untersuchungen an lebenden Organen. III. Mitteilung: Zur Funktion der Froschniere. (Die Ausscheidung von Fluoreszein und Trypaflavin durch die Niere des Winterfrosches). Archiv für experimentelle Pathologie und Pharmakologie 150 (1930) : 285-297
- Hirt, August. Zur Innervation der Niere und Nebenniere des Frosches. Zeitschrift für Anatomie und Entwicklungsgeschichte 91 (1930) : 580-593
- Ellinger, Philipp ; Hirt, August. Mikroskopische Untersuchungen an lebenden Organen. IV. Mitteilung: Zur Funktion der Froschniere. (Die Ausscheidung von Trypaflavin und Säure durch die Niere des Sommerfrosches). Archiv für experimentelle Pathologie und Pharmakologie 159 (1931) : 111-127
- Hirt, August. Die anatomischen Grundlagen des sympathischen und parasympathischen Nervensystems. Schweizerisches medizinisches Jahrbuch (1931) : LVIII-LXVII
- Hirt, August ; Ellinger, Philipp. Eine Methode zur Beobachtung lebender Organe mit stärksten Vergrösserungen im Lumineszenzlicht (Intravitalmikroskopie). In:Handbuch der biologischen Arbeitsmethoden. Abt. V. Methoden zum Studium der Funktionen der einzelnen Organe des tierischen Organismus. Teil 2, Abderhalden, Emil, 1753-1764. Berlin, Wien : Urban & Schwarzenberg, 1932
- edMethod and Device for Microscopically Viewing Living Objects. , déposé le et accordé le
- edVerfahren zur mikroskopischen Untersuchung lebendiger Objekte. , déposé le et accordé le
- Hirt, August. Sympathisches Nervensystem und Nebenniere. Die vergleichende Anatomie des sympathischen Nervensystems. In:Handbuch der vergleichenden Anatomie der Wirbeltiere. Zweiter Band. 1. Hälfte, Göppert, Ernst;Lubosch, Wilhelm;Kallius, Erich;Bolk, Louis, 685-776. Berlin : Urban & Schwarzenberg, 1934
- Hirt, August. Über mikroskopische Untersuchungen an der lebenden Leber bei Frosch und weißer Ratte. Verhandlungen der Anatomischen Gesellschaft. Ergänzungsband zum Anatomischen Anzeiger 78 (1934) : 222-224
- edAnatomische Grundlagen der autonomen Organinnervation. Vortrag anläßlich der Sitzung des Medizinischen Vereins Greifswald vom 23.04.1936. Greifswald, 1936-04-23
- edVeränderungen im Auerbachschen Plexus nach Magenreflektion. Vortrag anläßlich der Sitzung des Medizinischen Vereins Greifswald vom 17.06.1937. Greifswald, 1937-06-17
- Hirt, August. Die Anatomie von 1907 bis 1938. In:100 Jahre medizinische Forschung in Greifswald: Festschrift zur Feier des 75-jährigen Bestehens des Medizinischen Vereins, Terbrüggen, August;Loeschcke, Hermann, 42-. Greifswald : Bamberg, 1938. (Bischoff kein Autor, nur Mitarbeiter)
- Hirt, August. Lebenduntersuchungen am subcutanen Bindegewebe der weißen Maus mit dem Luminescenzmikroskop. Klinische Wochenschrift 17 (1938) : 1599
- Hirt, August ; Ansorge, Ingeborg ; Markstahler, Hedy. Luminescenzmikroskopische Untersuchungen an der lebenden Frosch- und Rattenleber. Die Ausscheidung von Fluorescein und Trypoflavin. Zeitschrift für Anatomie und Entwicklungsgeschichte 109 (1938) : 1-32
- Hirt, August. Die Lumineszenzmikroskopie und ihre Bedeutung für die medizinische Forschung. Zeiss-Nachrichten 3 (1939) : 82-106
- Hirt, August. Intravitalmikroskopie im Lumineszenzlicht. Zeiss-Nachrichten 2 (1939) : 358-374
- Sommer, H. ; Kiesselbach, Anton ; Hirt, August ; Wimmer, Karl. Lumineszenzmikroskopische Untersuchungen an den Mastzellen der lebenden Maus. Verhandlungen der Anatomischen Gesellschaft. Ergänzungsband zum Anatomischen Anzeiger 87 (1939) : 97-105
- Hirt, August. Lumineszenzmikroskopische Untersuchungen am Nervensystem des lebenden Tieres. Verhandlungen der Anatomischen Gesellschaft. Ergänzungsband zum Anatomischen Anzeiger 88 (1939) : 25-42
- Wimmer, Karl ; Hirt, August. Luminescenzmikroskopische Beobachtungen über das Verhalten von Nicotinsäure und Nicotinsäureamid im lebenden Organismus. Klinische Wochenschrift 18 (1939) : 765-767
- Wimmer, Karl ; Hirt, August. Luminescenzmikroskopische Beobachtung über das Verhalten von Vitaminen im lebenden Organismus. Vitamin B2 in der Leber. Klinische Wochenschrift 18 (1939) : 733-740
- Wimmer, Karl ; Hirt, August. Luminescenzmikroskopische Untersuchungen am lebenden Tier. Die Bedeutung des retriculoendothelialen Systems und der Trägersubstanzen im Vitaminstoffwechsel. Klinische Wochenschrift 19 (1940) : 123-128
Relations
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- Erich Jaeger ( - )→
- Hanspeter Naegele ( - )→
- Karl Wimmer ( - 1935)→
- Gerhard Teufel ( - 1943)→
- Anton Kiesselbach ( - 26 juillet 1943)→
- Georg Leister ( - 17 novembre 1943)→
- Max Scherf ( - 1944)→
- Albert Klein ( - 26 mai 1944)→
Supérieur hierarchique de
- Liselotte Seepe ( - )→
Enseignant de
- Georg Beetz ( - )→
Liens à institutions
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Traduction : ©Marine El Hajji