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Différences entre les versions de « Franz Ernewein »

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Durant sa présence à Strasbourg, Ernewein participe à la résistance médicale qui s’opère dans les murs de l’hôpital civil, permettant à des jeunes compatriotes d’échapper à l’enrôlement dans l’armée allemande. Il aide même un détenu du camp de sûreté et de rééducation de Schirmeck-Vorbruck, Willy Burgmeier, à s’évader après avoir été admis à la clinique. En 1943, alors qu’il se retrouve directement concerné par l’incorporation, Ernewein multiplie pendant près d’un an les stratagèmes pour s’y soustraire, en simulant toutes sortes de pathologies. Finalement reconnu apte au service, il est envoyé en Pologne, où il travaille dans un hôpital militaire avant d’être muté dans une unité combattante envoyée en Belgique à l’été 1944.
Durant sa présence à Strasbourg, Ernewein participe à la résistance médicale qui s’opère dans les murs de l’hôpital civil, permettant à des jeunes compatriotes d’échapper à l’enrôlement dans l’armée allemande. Il aide même un détenu du camp de sûreté et de rééducation de Schirmeck-Vorbruck, Willy Burgmeier, à s’évader après avoir été admis à la clinique. En 1943, alors qu’il se retrouve directement concerné par l’incorporation, Ernewein multiplie pendant près d’un an les stratagèmes pour s’y soustraire, en simulant toutes sortes de pathologies. Finalement reconnu apte au service, il est envoyé en Pologne, où il travaille dans un hôpital militaire avant d’être muté dans une unité combattante envoyée en Belgique à l’été 1944.
Grièvement blessé lors de cette contre-offensive allemande, Francis Ernewein souffre de cécité pendant une année. Retrouvant la vue, il obtient à nouveau un poste au sanatorium Saint-François à Strasbourg après la guerre, étant alors « mis à la disposition du préfet du Bas-Rhin » pour assurer un service public antituberculeux jusqu’en 1948. À la fin de l’année 1948, il est nommé médecin adjoint au sanatorium départemental de Colmar, puis devient directeur médical du sanatorium de la SNCF à Munster dans le Haut-Rhin jusque dans les années 1980. Il meurt à Colmar le 5 juillet 1996 dans sa soixante-dix-neuvième année.
Grièvement blessé lors de cette contre-offensive allemande, Francis Ernewein souffre de cécité pendant une année. Retrouvant la vue, il obtient à nouveau un poste au sanatorium Saint-François à Strasbourg après la guerre, étant alors « mis à la disposition du préfet du Bas-Rhin » pour assurer un service public antituberculeux jusqu’en 1948. À la fin de l’année 1948, il est nommé médecin adjoint au sanatorium départemental de Colmar, puis devient directeur médical du sanatorium de la SNCF à Munster dans le Haut-Rhin jusque dans les années 1980. Il meurt à Colmar le 5 juillet 1996 dans sa soixante-dix-neuvième année.
|Exam=12021943
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Version du 17 juin 2021 à 15:09


Franz Ernewein
Prénom Franz
Nom Ernewein
Sexe masculin
Naissance 19 novembre 1916 (Gross-Hettingen)
Décès 5 juillet 1996
Profession du père Notaire

These Die paroxysmale Hämoglobinurie und ihre Beurteilung in der ärztlichen Gutachtertätigkeit (Reichsuniversität Strassburg, 1943)
Examen 12 février 1943
Directeur de thèse Johannes Stein
Profession Arzt

Titre Dr. med.

Spécialités Innere Medizin, Tuberkulosebekämpfung


Francis (Franz) Ernewein (1916-1996) est un médecin français, né en Moselle et d’origine alsacienne. Après avoir obtenu son baccalauréat, il effectue ses études de médecine à l’université française de Strasbourg (1935-1939), puis à l’université d’Heidelberg (1940-1941). En octobre 1941, il réussit l’examen médical d’État (medizinisches Staatsexamen) et débute aussitôt sa carrière à la clinique médicale B (Abteilung I) de la Reichsuniversität Strassburg en qualité de Pflichtassistent. En 1942, il prépare sous la direction du professeur Johannes Stein (1896-1967) une thèse de doctorat de médecine consacrée à l’établissement du diagnostic de l’« hémoglobinurie paroxystique à frigore » (paroxysmale Kältehämoglobinurie). Après avoir été temporairement affecté au sanatorium pour tuberculeux de la Robertsau au tournant de l’année 1942-1943, il soutient sa thèse en février 1943 devant un jury composé des professeurs Stein, Lullies et Bickenbach et obtient la mention « bien » à son doctorat. Il poursuit alors sa carrière comme Volontärassistent, puis Assistenzarzt à l’Abteilung I de la clinique médicale.

Durant sa présence à Strasbourg, Ernewein participe à la résistance médicale qui s’opère dans les murs de l’hôpital civil, permettant à des jeunes compatriotes d’échapper à l’enrôlement dans l’armée allemande. Il aide même un détenu du camp de sûreté et de rééducation de Schirmeck-Vorbruck, Willy Burgmeier, à s’évader après avoir été admis à la clinique. En 1943, alors qu’il se retrouve directement concerné par l’incorporation, Ernewein multiplie pendant près d’un an les stratagèmes pour s’y soustraire, en simulant toutes sortes de pathologies. Finalement reconnu apte au service, il est envoyé en Pologne, où il travaille dans un hôpital militaire avant d’être muté dans une unité combattante envoyée en Belgique à l’été 1944.

Grièvement blessé lors de cette contre-offensive allemande, Francis Ernewein souffre de cécité pendant une année. Retrouvant la vue, il obtient à nouveau un poste au sanatorium Saint-François à Strasbourg après la guerre, étant alors « mis à la disposition du préfet du Bas-Rhin » pour assurer un service public antituberculeux jusqu’en 1948. À la fin de l’année 1948, il est nommé médecin adjoint au sanatorium départemental de Colmar, puis devient directeur médical du sanatorium de la SNCF à Munster dans le Haut-Rhin jusque dans les années 1980. Il meurt à Colmar le 5 juillet 1996 dans sa soixante-dix-neuvième année.

Biographie

Repères

Localisations

Nationalités

  • Allemand (1916 - 1918)
  • Français (1919 - 1940)
  • Alsacien (1940 - 1944)
  • Français (1945 - 1996)
  • Allemand (1916 - 1918)
  • Français (1919 - 1940)
  • Alsacien (1940 - 1944)
  • Français (1945 - 1996)

Confessions

Publications

Relations

Disciple de

Liens à institutions

Faculté de médecine, UdS, 1918-1939

Wehrmacht

Sanatorium Saint-François, FMS-UdS, post-1945

Lungenheilstätte Ruprechtsau, RUS

Reichsuniversität Straβburg

Sanatorium départemental de Colmar

Sanatorium de la SNCF à Munster

Universität Heidelberg

Faculté des sciences, UdS, 1918-1939

Medizinische Abteilung I, RUS

1916-11-19T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
1996-07-05T00:00:00Z
Vie privée
Décès
1943-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Thèse
1943-02-12T00:00:00Z
Vie privée
Examen
1916-01-01T00:00:00Z
1918-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1919-01-01T00:00:00Z
1940-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1945-01-01T00:00:00Z
1996-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1940-01-01T00:00:00Z
1944-01-01T00:00:00Z
Vie privée
1936-01-01T00:00:00Z
1939-01-01T00:00:00Z
Carrière
1944-01-01T00:00:00Z
1944-11-01T00:00:00Z
Carrière
Wehrmacht, Soldat,
1942-10-01T00:00:00Z
1943-01-01T00:00:00Z
Carrière
1947-01-01T00:00:00Z
1948-01-01T00:00:00Z
Carrière
1948-01-01T00:00:00Z
1948-01-01T00:00:00Z
Carrière
1960-01-01T00:00:00Z
1980-01-01T00:00:00Z
Carrière
1940-09-01T00:00:00Z
1941-10-01T00:00:00Z
Carrière
1935-01-01T00:00:00Z
1936-01-01T00:00:00Z
Carrière
1941-11-15T00:00:00Z
1943-01-01T00:00:00Z
Carrière
1943-01-01T00:00:00Z
1943-10-31T00:00:00Z
Carrière
1943-11-01T00:00:00Z
1944-11-01T00:00:00Z
Carrière
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Références