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Heinrich Plaza

De Commission Historique


Heinrich Plaza
Prénom Heinrich
Nom Plaza
Sexe masculin
Naissance 10 juillet 1912 (Hultschin/Haute-Silésie)
Décès 20 février 1968 (Altötting/Bavière)
Autorisation d'exercer la médecine 1938
Profession Arzt

Titre Dr. med.


Heinrich Plaza (1912-1968) est un médecin qui a fait carrière dans les camps de concentration nazis en tant que SS-Lager- et Standortarzt. Après avoir dirigé le département de la pathologie au KL-Buchenwald, il est muté à Nordhausen, à Ohrdruf, à Dachau, à Natzweiler-Struthof, à Auschwitz, avant d'être affecté, début 1945, au KL-Stutthof[1] .

Après avoir effectué quatre années de scolarité à la Volksschule, Plaza poursuit dans le secondaire et obtient son Abitur. Il étudie durant dix semestres la médecine à l’université de Prague et réussit son Staatsexamen et son Doktorexamen en 1938. Il travaille tout d’abord dans les Sudètes comme médecin externe au service de la chirurgie à l’hôpital de Reichenberg (« Extern. Arzt an der Chirurgischen Abteilung der Kranken. Hospital Reichenberg »). Heinrich Plaza épouse le 16 septembre 1939 une femme également médecin de formation. De cette union sont nés deux enfants en 1940 et en 1943[2].

À son arrivée au KL-Natzweiler-Struthof en Alsace annexée, il participe à l’assassinat de quatre agents féminins des services secrets britanniques (SOE), tuées par injection de phénol dans la nuit du 6 au 7 juillet 1944[3] . Il doit par ailleurs face à une épidémie de typhus qui s’est développée au camp-principal. À cette occasion, il est notamment amené à collaborer avec le Professeur Eugen Haagen lors de ses expérimentations médicales[4] .

Après la guerre, Plaza est condamné à mort par contumace par le tribunal militaire des forces armées de Metz (1954) pour ses activités commises au KL-Natzweiler. En fuite au moment du procès, la peine n’a jamais été appliquée et Plaza a repris son activité de médecin à Perlach (Bavière). La justice allemande a également ouvert des enquêtes contre lui, mais en raison de son mauvais état de santé, aucun procès n'a été ouvert. Il a donc vécu en liberté jusqu'à sa mort en 1968[3] .

Biographie

À 26 ans, Plaza adhère au parti national-socialiste le 1er novembre 1938 à la fin de ses études (n°6.446.500) et entre dans la SS le 1er juin 1940 (n°325.853). Devenant membre des Waffen-SS, il intègre la San.E.Komp.SS-T-St (Sanitätsersatzkompanie des SS-Totenkopfsturmbannes), du 1er juin 1940 au 10 mars 1941. Il rejoint ensuite l’Ergängzungsstelle Nordost de l’Ergänzungsamt der Waffen-SS, du 10 mars 1941 au 2 janvier 1942, avant d'être muté à l’Inspection des camps de concentration à Oranienburg à compter du 2 janvier 1942[5].

À seulement trente ans, ce jeune médecin entre dans le service des camps de concentration. Acquérant une expérience meurtrière dans chacune de ses affectations, Plaza est connu pour avoir participé à des assassinats par injections de phénol sur des déportés, ainsi qu’à des expérimentations sur le typhus (Buchenwald et Natzweiler)[6] .

Heinrich Plaza débute sa carrière concentrationnaire en obtenant un poste de Lagerarzt au KL-Buchenwald. Il y sert du 25 octobre 1943 jusqu’au mois de janvier 1944. Plus précisément, il était en poste à Dora. L’historien-témoin Eugen Kogon rapporte que le Dr. Plaza était l’assistant du Dr. Waldemar Hoven et qu’il « était de la partie » quand celui-ci « pratiqua[it] son métier d’assassin ». En réalité, Hoven avait l’habitude de « vir[er] » [comprendre : assassiner] une ou deux douzaines de détenus en leur injectant du sodium d’evipan dans les veines[7] . La complicité de Plaza dans les meurtres perpétrés par Hoven et l’infirmier en chef du Revier, Friedrich Wilhelm, semble ne faire aucun doute, si bien qu’un kapo du Revier, Otto Kipp, a déclaré qu’en 1942-1943, Plaza avait pratiqué « sans scrupule des injections aux détenus apparaissant aux SS comme inaptes au travail »[8].

De même, après-guerre, Erwin-Oskar Schuler (anciennement Ding), ancien médecin SS à Buchenwald et chef de la section locale de recherche sur le typhus et les virus, a émis de graves allégations à l’encontre de Plaza. À l’occasion d’un interrogatoire, il a déclaré que « le SS-Hauptsturmführer Dr. Plaza doit être mentionné parmi ces plus jeunes médecins qui devaient être mutés tous les six mois à cause de leur incapacité ». Il poursuit en soutenant qu’« grande une grande part de responsabilités dans le mauvais fonctionnement du service médical au début, à Mittelbau et Ohrdruf, devait lui être imputé »[9]. Après avoir sévi à Buchenwald, Plaza est muté à Dachau. Il y reste en poste de janvier 1944 à la fin du mois de mars 1944.


Le Dr. Plaza est muté du KL-Dachau au KL-Natzweiler le 1er avril 1944, échangeant son poste avec le SS-Sturmbannführer Dr. Richard Krieger, en qualité de 1. Lagerarzt, mais assure en réalité la fonction du médecin-chef de l’ensemble du camp de concentration[10]. Son passage à Natzweiler, quoique bref (trois mois), reste néanmoins fortement marqué par la mort.

Il semble néanmoins bien plus apprécié que ses prédécesseurs. D’anciens déportés le qualifient d’« homme correct » et « estimable », qui « a [les] beaucoup aidé[s] »[11]. Un déporté qui a travaillé dans l’enfer des Reviere, l’infirmier Nales, le dépeint comme un homme « absolument bon », qui n’hésite pas à s’opposer à ses supérieurs en refusant de laisser sortir des malades pour les renvoyer au travail [12]. Selon l'ancien doyen du camp, Plaza "avait une bonne réputation"[13]. C’est d’ailleurs sous son impulsion que le Revier s’étend aux Blocks 7 et 8 du camp de détention dès le printemps 1943, ce qui a eu pour inévitable corollaire d'aggraver la surpopulation dans les blocs-dortoirs, mais qui a néanmoins permis d’isoler les typhiques et les tuberculeux.

Il est présent sur les effectifs des membres de l’état-major du KL-Natzweiler dès le 1er avril 1944, où il est l’officier le plus gradé après le commandant du camp, Josef Kramer. À ce moment-là, il n’a sous ses ordres qu’un seul médecin, le dentiste Willi Rost. Au 1er juin 1944, l’équipe médicale du KL-Na compte également un autre officier, le dentiste Kurt aus dem Bruch, troisième officier le plus gradé au camp[14]. Échangeant son poste avec le Dr. Werner Rohde, il est muté au KL-Auschwitz en qualité de Lagerarzt avec effet au 29 juin 1944[15]. Mais Plaza quitte Natzweiler seulement le 7 juillet 1944, après avoir pratiqué une dernière exécution, celle des quatre agents féminins du SOE (Special Operation Executive)[16] . Après-guerre, son successeur a également expliqué que « Plaza […] est resté jusqu’au 10 juillet 1944 [sic.] afin de m’aider à le remplacer », précisant ne pas être certain du jour exact de son départ[17] .

Les quatre femmes sont Andrée Borrel, Sonia Olschanezky, Vera Leigh et Diana Rowden. Elles avaient été parachutées en France occupée et avaient été capturées dans leurs missions respectives. Placées en détention à la prison de Fresnes, puis à celle de Karlsruhe en mai 1944, elles sont acheminées, sur ordre de la Gestapo, au KL-Natzweiler le 6 juillet 1944 pour exécution. Arrivées dans l’après-midi, elles sont immédiatement placées à l’isolement au block cellulaire. Vers 18 heures, le SS en charge du crématoire et du block-prison, Peter Straub, ordonne au kapo du crématoire, Franz Berg, de préparer le four pour 21h30[18]. Les femmes sont ensuite conduites une à une au bâtiment crématoire où, sous prétexte d’un vaccin anti-typhique, elles ont été assassinées d’une injection de phénol pur dans les veines. C’est l’infirmier SS Emil Bruttel qui est missionné de chercher la seringue au Revier sur demande du Dr Heinrich Plaza[19] . En compagnie de plusieurs SS, c’est le Dr Rohde qui pratique la première injection, avant de passer le relais à son confrère, le Dr Plaza[20] .

L’exécution est officiellement enregistrée le 7 juillet 1944 à minuit[21].

Un autre fait marquant du passage de Plaza à Natzweiler est que dès son arrivée, il doit gérer une épidémie de typhus. Selon les données fournies par les rapports officiels qu’il a lui-même rédigés, cette épidémie auraient concerné au total 118 cas avérés et 132 cas suspectés durant la période de son commandement. Le pic de l’épidémie est atteint au mois de juin 1944, avec 58 entrées à l’infirmerie de patients atteints du typhus, ainsi que 60 autres déportés suspectés de le contracter.

Comme il l’indique dans son rapport mensuel de mai 1944, le nombre de déportés malades du typhus a « énormément augmenté ». À défaut de pouvoir attribuer l'origine de l'épidémie au Professeur Haagen qui se livre à des expérimentations dans le camp, Plaza explique que les typhiques ont été ramenés au camp-principal depuis les camps-annexes, et qu’ils faisaient tous préalablement partie d’un convoi en provenance du KL-Lublin. Ceux-ci ont été « strictement isolés », et sont « constamment surveillés et examinés », afin d’« éviter la propagation du typhus »[22]. S’il estime que ces cas de typhus tirent leur origine du convoi de Lublin, il signale également que des cas isolés ont été repérés dans les baraquements du camp-principal, lesquels ont été immédiatement isolés. C’est bien sous son commandement que le Revier du camp a été agrandi, occupant au mois de juin 1944, sept baraques. Il justifie cet aménagement par l’accroissement des cas de typhus, ainsi que par l’arrivée massive de déportés[23].

Par ailleurs, en sa qualité de médecin-chef, Plaza assiste très régulièrement aux exécutions qui ont lieu au KL-Natzweiler, et c’est lui qui constate les décès[24]. Durant sa présence au camp, il participe à au moins neuf exécutions officielles, dont celle des quatre agents féminins du SOE assassinées d’une injection de phénol pur en intraveineuse dans la nuit du 6 au 7 juillet 1944, soit la veille de son départ pour Auschwitz (cf. supra).

Au camp, c’était le Schutzhaftlagerführer Wolfgang Seuss (1907-1979) qui était en charge des exécutions. À l’occasion d’une pendaison, Seuss s’était livré à une effroyable exaction, s’arrangeant volontairement pour que la corde glisse autour de la potence, donc que la pendaison rate et soit refaite plusieurs fois. Assistant à la scène, le Dr. Plaza était intervenu et avait « réprimandé publiquement [Seuss] pour [son] cynisme »[25].

De son passage à Auschwitz et à Ohrdruf au cours du dernier semestre de l’année 1944, les sources sont peu nombreuses. À Auschwitz-Birkenau, Plaza apparaît notamment dans des échanges internes. Par exemple, début août 1944, il adresse à l’institut d’hygiène bactériologique de la Waffen-SS à Auschwitz divers échantillons prélevés sur les déportés de l’infirmerie (Hyg.-bakt.Unters.-Stelle der Waffen-SS, Südost). Ainsi, envoie-t-il un échantillon de sang du déporté Klenitsch Andras, demandant une recherche bactériologique, après lui avoir diagnostiqué une septicémie». De même, il adresse un échantillon de liquide cérébrospinal (Liquor cerebrosp[inalis]) prélevé au déporté juif hongrois Berko Karoly, souffrant selon lui d’une méningite. Sur tous les documents préimprimés qui accompagnent les échantillons, Plaza donne l’adresse d’expédition : « H[äftlings]-Krankenbau B II e, K.L. Auschwitz II » (infirmerie des détenus de Birkenau, Auschwitz II) et signe « Der Lagerarzt KL Au II », ce qui ne laisse aucun doute sur le fait qu’il serve désormais au centre de mise à mort d’Auschwitz-II-Birkenau. En tous les cas, les analyses qu’il demandent sont toujours en harmonie avec le diagnostic qu’il émet[26].

Après Birkenau, on retrouve Plaza peu de temps avant l’évacuation partielle du camp, où il venait d’être muté depuis Ohrdruf en qualité de SS-Lagerarzt. Ainsi que le souligne Stefan Hördler, au cours de sa longue carrière concentrationnaire, Plaza a acquis une réputation douteuse auprès de ses confrères des camps, notamment en raison de ses compétences médicales manifestement limitées[27].

Néanmoins, avec le Dr. SS-Hauptsturmführer Michael Laub, Plaza a participé la sélection des déportés inaptes et à l’évacuation du camp du Stutthof début 1945. Tous deux ont joué un rôle important dans l’évacuation du camp et les marches de la mort qui s’en sont suivies. Plaza était notamment responsable des « soins médicaux mobiles (mobile medizinische Versorgung) »[28].


LIENS AVEC LES EXPÉRIMENTATIONS MÉDICALES DE LA REICHSUNIVERSITÄT STRASSBURG

Au cours de sa brève affectation au KL-Natzweiler, le Dr. Plaza a côtoyé le Professeur Eugen Haagen qui réalisait diverses expériences sur des déportés du camp. Selon Raphaël Toledano, Eugen Haagen a réalisé ses expérimentations sur le typhus le 27 janvier 1944 sur plus de 80 détenus, et le 25 mai 1944 sur trente hommes, donc bénéficiant certainement du soutien de Plaza. Un autre projet d’expériences sur le typhus aurait dû être mené sur 200 personnes à l’été 1944, mais l’évacuation du camp a certainement empêché leur réalisation. Par ailleurs, il mena des expériences sur un à cinq hommes dans le cadre de travaux sur l’hépatite en 1944 et projeta, en 1944 des expérimentations sur la pneumopathie, mais les détenus sabotèrent son entreprise[29] .

Au procès de Nuremberg, Haagen a déclaré s’être rendu plusieurs fois au camp durant l’épidémie de typhus qui s’était déclarée à l’été 1944. Mais il assure n’y être allé que « pour assister les médecins qui combattaient l’épidémie là-bas », et non pas pour y pratiquer des expériences[30] .

Mais dans un rapport en date du 28 avril 1944, le Dr. Plaza indique que les expériences de la station expérimentale Ahnenerbe sont désormais « terminées », que « le département Ahnenerbe est dissous » et que les cobayes seraient à nouveau déclarés aptes au travail. D’ailleurs, c’est lui qui effectue une demande, le 21 avril 1944, afin d’installer une table de dissection dans le bâtiment crématoire[31]. En mai 1944, Haagen conduisait des travaux sur un autre vaccin antityphique sur trente sujets du camps. Plaza est parfaitement au fait des expérimentations de son collègue, si bien que dans son rapport mensuel sur l’état sanitaire du KL-Natzweiler du mois de juin 1944, il signale que « des expériences avec seize tsiganes […] ont été réalisées dans la station expérimentale » et que « 3 cas de décès étaient à signaler »[23]. Après-guerre, le médecin-déporté Leif T. Poulson a rappelé à la barre du tribunal militaire de Nuremberg que Haagen avait un projet visant à traiter des pneumopathies à l'aide de sulfamides, et il est avéré que début 1944, les pneumopathies étaient nombreuses et à l'arrivée de Plaza au camp, le département "Tuberculose" du Revier était déjà surpeuplé. Haagen avait répondu des années plus tard à cette accusation, niant et accusant le médecin-chef du KL-Natzweiler: « c’est le Docteur Plazza (sic.) [qui] était chargé des pneumopathies. Je ne peux rien dire à ce sujet. J’avais proposé d’isoler ces malades ainsi que les hépatiques »[32].


APRÈS-GUERRE

En juin 1946, un tribunal militaire britannique siégeait à Wuppertal pour juger les responsables de l'assassinat des quatre agents féminins du SOE dans la nuit du 6 au 7 juillet 1944. Si le tribunal avait condamné à mort et exécuté son confrère et complice, le Dr. Werner Rohde, Plaza restait introuvable[33] . De même, à l'occasion du procès des gardiens du Struthof par le tribunal permanent des forces armées à Metz en juin-juillet 1954, le Dr. Plaza était accusé « d’assassinats et complicité, d’empoisonnements et complicité et d’association de malfaiteurs »[34]. En dépit des mandats d'arrêt émis à son encontre, Plaza est introuvable et est toujours déclaré "en fuite" à l'occasion du procès[35]. Il est condamné à mort par contumace le 2 juillet 1954[36].

Après la guerre, Plaza s’installe en Bavière à Perlach (Landkreis Altötting) et y poursuit son activité de médecin en ouvrant un cabinet médical. Il vit donc dans une certaine tranquillité République fédérale d’Allemagne, d’autant qu’en 1958, un rapport médical le protège de toute poursuite judiciaire devant les tribunaux allemands. En effet, une première procédure d’instruction judiciaire avait été ouverte en 1950 par le procureur de Traunstein pour son activité à Dora, mais elle s’est éteinte en 1952 en raison du mauvais état de santé de Plaza, atteint d’une sclérose en plaque à un stade avancé[37] .

De plus, selon une dépêche de l’Agence France Presse du 27 juin 1958, une enquête était ordonnée contre deux anciens médecins de camps de concentration, le Dr. Eisele et le Dr. Plaza. En réalité, à l’occasion du procès de Martin Sommer, ancien gardien du KL-Buchenwald, se déroulant alors à Bayreuth, un témoin s’était exclamé à la barre : « Sommer était presque inoffensif en comparaison de certains médecins […]. J’accuse de mille meurtres le docteur Plaza qui vit en liberté en Bavière »[38].

Heinrich Plaza meurt le 20 février 1968 à Altötting à l’âge de 55 ans[1] .

LL

Évolutions en grade[39]

SS-Untersturmführer: 1er juin 1940

SS-Obersturmführer: 20 avril 1942

SS-Hauptsturmführer: 9 novembre 1943

Repères

Localisations

Nationalités

Confessions

Publications

Relations

Collègue de

Liens à institutions

Prague

1912-07-10T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
1968-02-20T00:00:00Z
Vie privée
Décès
1938-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Autorisation d'exercer la médecine
1938-01-01T00:00:00Z
Vie privée
Thèse
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Références

  • Steegmann, Robert. Struthof. Le KL-Natzweiler et ses kommandos. Une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin, 1941-1945. Strasbourg : La nuée bleue, 2005. 375
  • Bundesarchiv Berlin-Lichterfelde (BAB), BDC Heinrich Plaza
  • Bundesarchiv Berlin-Lichterfelde (BAB), NS 4 NA 9
  • Dépôt Central des Archives de la Justice Militaire du Blanc (DCAJMB), "Struthof Camp"
  • Dépôt Central des Archives de la Justice Militaire du Blanc (DCAJMB), "Struthof Médical"
  • Klee, Ernst. Das Personenlexikon zum Dritten Reich: wer war was vor und nach 1945. Frankfurt am Main : Fischer, 2015. p. 464
  • Webb, Anthony M.edTrial of Wolfgang Zeuss, Magnus Wochner, Emil Meier, Peter Straub, Fritz Hartjenstein, Franz Berg, Werner Rohde, Emil Bruttel, Kurt aus dem Bruch and Harberg. The Natzweiler trial. London : Hodge, 1949
  • Toledano, Raphaël. Les expériences médicales du professeur Eugen Haagen de la Reichsuniversität Strassburg. Faits, contexte et procès d’un médecin national-socialiste. Diss. med.. Strasbourg, 2010
  • Klee, Ernst. Auschwitz. Täter, Gehilfen und Opfer und was aus ihnen wurde. Ein Personlexikon, Francfort-sur-le-Main: S. Ficher Verlag, 2013



À propos de cette page

Rédaction : ©Loic.lutz



  1. 1,0 et 1,1 Klee, Ernst. Das Personenlexikon zum Dritten Reich: wer war was vor und nach 1945. Frankfurt am Main : Fischer, 2015. , S 464.
  2. BAB, BDC Heinrich Plaza, Pour la naissance de son deuxième enfant, Plaza a reçu une prime à hauteur de 59,50RM
  3. 3,0 et 3,1 Webb, Anthony M.edTrial of Wolfgang Zeuss, Magnus Wochner, Emil Meier, Peter Straub, Fritz Hartjenstein, Franz Berg, Werner Rohde, Emil Bruttel, Kurt aus dem Bruch and Harberg. The Natzweiler trial. London : Hodge, 1949. , S 464.
  4. Toledano, Raphaël. Les expériences médicales du professeur Eugen Haagen de la Reichsuniversität Straβburg. Faits, contexte et procès d’un médecin national-socialiste. Diss. med.. Strasbourg, 2010. , en particulier p 130, 260, 274-275 et 454.
  5. BAB, BDC Heinrich Plaza, "Insp. KL. Sachsenhausen"
  6. Klee, Ernst. La médecine nazie et ses victimes. Arles : Solin, 1999. , S 116, 211.
  7. Kogon, Eugen. L'État SS. Paris : Éditions du Seuil, 1970. , p 163-164.
  8. Déposition d'Otto Kipp, reproduite dans David A. Hackett (dir.), Buchenwald-Report. Bericht über das Konzentrationslager Buchenwald bei Weimar, Munich, Hamm, 2002, S 246-250
  9. NARA, RG 549, Box 451, Folder No. 4, Prosecution Exhibit No P-57
  10. BAB, NS 4 NA 9, Kommandanturbefehl Nr. 3/44, 15 avril 1944
  11. BAL, 419 AR 1267/67, Allg. Band VIII, PV. Dr. Boogaerts, cité dans Steegmann, Robert. Struthof. Le KL-Natzweiler et ses kommandos. Une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin, 1941-1945. Strasbourg : La nuée bleue, 2005, S 375
  12. BAL, Metz Ordner 3, PV. Nales, cité dans Steegmann, Robert. Struthof. Le KL-Natzweiler et ses kommandos. Une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin, 1941-1945. Strasbourg : La nuée bleue, 2005, S 375
  13. BAL, 162/20260, PV Franz Kozlik, 3 mars 1945, Bl. 5
  14. BAL, B162/3969, Aufstellung über Angehörige des Kommandanturstabes KL Natzweiler und Zugeteilte,, Bl. 52-55
  15. Staatsarchiv München, Staatsanwaltschaften 46415/1, Kommandanturbefehl Nr. 5/44, 4 juillet 1944, Bl. 80. Sa mutation intervient à la suite de l’ordonnance du SS-WVHA Amtsgruppe D III (Az. 21/6.44/Dr.Lg/R.- du 23/06/1944) par laquelle les docteurs Plaza et Rohde échangent leur postes respectifs à Natzweiler et Auschwitz. Rohde est muté à Natzweiler en qualité de « 1. Lagerarzt ». Dans le même temps, le Dr Kurt aus dem Bruch est muté de Mauthausen comme dentiste au camp
  16. Steegmann, Robert. Struthof. Le KL-Natzweiler et ses kommandos. Une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin, 1941-1945. Strasbourg : La nuée bleue, 2005. , S 191, 374-376 et 435.
  17. Webb, Anthony M.edTrial of Wolfgang Zeuss, Magnus Wochner, Emil Meier, Peter Straub, Fritz Hartjenstein, Franz Berg, Werner Rohde, Emil Bruttel, Kurt aus dem Bruch and Harberg. The Natzweiler trial. London : Hodge, 1949. , p. 85.
  18. Pommois, Lise. Le tragique destin de quatre agents féminins en France occupée. in Le camp de concentration du Struthof. Konzentrationslager Natzweiler. Témoignage, vol. 3, Schirmeck : L’Essor, 1998, p. 156-162
  19. Webb, Anthony M.edTrial of Wolfgang Zeuss, Magnus Wochner, Emil Meier, Peter Straub, Fritz Hartjenstein, Franz Berg, Werner Rohde, Emil Bruttel, Kurt aus dem Bruch and Harberg. The Natzweiler trial. London : Hodge, 1949. , p. 91-94.
  20. Steegmann, Robert. Struthof. Le KL-Natzweiler et ses kommandos. Une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin, 1941-1945. Strasbourg : La nuée bleue, 2005. , p 190. Voir aussi la déposition de Werner Rohde, 14 avril 1946, citée dans 7NLTLHUN.
  21. NARA, RG153, Natzweiler, Participants à l’exécution du 7 juillet 1944, Si le Schutzhaftlagerführer Otto, le Dr. Rohde, l’Arbeitseinsatzführer Nitsch et le Blockführer Ehrmanntraut sont inscrits comme ayant participé à l’exécution des quatre femmes, le Plaza n’y figure, ce qui se rapporte sans doute au fait qu’il ne fait plus officiellement partie de l’organigramme du KL-Natzweiler, mais qu’il est déjà membre de l’état-major du KL-Auschwitz
  22. DCAJMB, Annexe G, Monatsbericht über den San-Dienst im KL Natzweiler vom 30.05.1944
  23. 23,0 et 23,1 DCAJMB, Annexe G, Monatsbericht über den San-Dienst im KL Natzweiler vom 30.06.1944
  24. DCAJMB, Annexe G et NARA, RG153. Plaza assiste en tant que médecin aux exécutions du 8 avril, du 1er, du 6 et du 19 mai, ainsi qu'à celles du 2, du 5, du 7 et du 13 juin 1944
  25. BAL, B162/20275, PV. W. Seuss, 25 janvier 1950, Bl. 51. Il s'agit de la pendaison du Polonais Jan Sliz (mle 12662), né le 01/05/1921 et pendu le 02/06/1944 à 12h30
  26. ITS, Bad Arolsen, 1.1.2.1/2892000, doc. 554783 et 554786
  27. Hördler, Stefan. Ordnung und Inferno. Das KZ-System im letzten Kriegsjahr. Göttingen: Wallenstein Verlag, 2015, S 276-277
  28. Einsatzbefehl Nr. 3 des KZ-Stutthof vom 25.01.1945, cité dans Hördler, Stefan. Ordnung und Inferno. Das KZ-System im letzten Kriegsjahr. Göttingen: Wallenstein Verlag, 2015
  29. Toledano, Raphaël. Les expériences médicales du professeur Eugen Haagen de la Reichsuniversität Straβburg. Faits, contexte et procès d’un médecin national-socialiste. Diss. med.. Strasbourg, 2010. , p 130, 274-275 et 454.
  30. Toledano, Raphaël. Les expériences médicales du professeur Eugen Haagen de la Reichsuniversität Straβburg. Faits, contexte et procès d’un médecin national-socialiste. Diss. med.. Strasbourg, 2010. , p 260.
  31. DCAJMB, Annexe G, Erstellung eines Seziertisches und zweier Badewannen, 21/04/1944
  32. DCAJMB, 202/2, Information 457, Notes d’audiences, 19 décembre 1952
  33. Webb, Anthony M.edTrial of Wolfgang Zeuss, Magnus Wochner, Emil Meier, Peter Straub, Fritz Hartjenstein, Franz Berg, Werner Rohde, Emil Bruttel, Kurt aus dem Bruch and Harberg. The Natzweiler trial. London : Hodge, 1949. , p. 217-218 et 222.
  34. DCAJMB, Jugement du tribunal militaire de Metz, 2 juillet 1954, p. 10
  35. DCAJMB, Instruction du procès de Metz, "Struthof Camp", dossier Plaza, n°59
  36. DCAJMB, Jugement du tribunal militaire de Metz, 2 juillet 1954, p. 391
  37. Klee, Ernst. Das Personenlexikon zum Dritten Reich: wer war was vor und nach 1945. Frankfurt am Main : Fischer, 2015. , 464.
  38. Le Monde, 28 juin 1958
  39. BAB, BDC Heinrich Plaza