Différences entre les versions de « Gottfried Schaible »
(Page créée avec « {{Personne |Coords_these=48.584614,7.7507127 |Nom=Schaible |Prenom= Gottfried |Sexe=masculin |Lieu_de_naissance=Burgholz |These=Über die Häufigkeit des Diabetes Mellitus… ») |
|||
(11 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Personne | {{Personne | ||
| | |Prenom=Gottfried | ||
|Nom=Schaible | |Nom=Schaible | ||
| | |Naissance=18021918 | ||
|Lieu_de_naissance=Burgholz (Kr. Waiblingen) | |||
|Profession_pere=Enseignant (Oberlehrer) | |||
|Sexe=masculin | |Sexe=masculin | ||
|These=Über die Häufigkeit des Diabetes Mellitus. Beitrag zur geographischen Verteilung des Diabetes Mellitus in Deutschland | |These=Über die Häufigkeit des Diabetes Mellitus. Beitrag zur geographischen Verteilung des Diabetes Mellitus in Deutschland | ||
|Annee_these=1945 | |Annee_these=1945 | ||
|Lieu_these= | |Lieu_these=Reichsuniversität Straβburg | ||
|Dir_these=Wolfgang Lehmann | |Dir_these=Wolfgang Lehmann | ||
|Titre=Dr. med. | |||
|no_wikidata=Non | |||
|Profession=Arzt | |||
|Nationalites={{Nationalite | |||
|nationalite=German | |||
|champBib=Reference | |||
}} | |||
|Contexte_fr====Enfance et scolarité=== | |||
Gottfried Schaible est né le 18 février 1918 à Burgholz, une petite localité située à proximité de la ville de Waiblingen dans le Wurtemberg. Il est le deuxième fils d’une fratrie de cinq enfants nés de l’union de l’enseignant (''Oberlehrer'') Theophil Schaible et de son épouse Marie-Luise née Wörner. | |||
Quelques années après la naissance de Gottfried, la famille Schaible déménage à Balingen dans le Jura souabe. Gotffried fréquente tout d’abord l’école primaire pendant quatre années, de 1924 à 1928. À l’âge de dix ans, il entre à la ''Latein- und Realschule'', où il étudie pendant deux ans. À la suite d’un nouveau déménagement vers une ville voisine, Gottfried entre au mois d’octobre 1930 au ''Friedrich-List-Gymnasium'' à Reutlingen jusqu’à la neuvième classe. Sept ans plus tard, en février 1937, il termine sa scolarité par l’obtention de son baccalauréat (''Reifeprüfung''). | |||
À l’issue de sa scolarité, Gottfried effectue son service du travail obligatoire au ''Reichsarbeitsdienst'', puis accomplit son service militaire au cours des deux années suivantes entre 1937 et 1939. | |||
===Les études de médecine=== | |||
Avec le déclenchement de la guerre en septembre 1939, Gottfried est envoyé dans une position de défense sur la ligne Siegfried (''Westwall''). Cependant, il obtient très vite des autorités militaires un détachement lui permettant de commencer des études de médecine en parallèle à son engagement comme soldat. Au premier trimestre de l’année 1940, il étudie à l’université allemande de Prague. | |||
Ses études sont ensuite interrompues par sa participation à la campagne de France, qui lui fait rater les deuxième et troisième trimestres de cours de l’année 1940. Toutefois, il obtient une permission au premier trimestre de l’année 1941 et parvient à poursuivre son cursus universitaire. Comme membre d’une unité du service de santé (''San. Offz. Erg. Abt.''), il s’immatricule à l’université Eberhard-Karl de Tübingen. | |||
Il termine sa deuxième année d’études par l’obtention, le 7 mars 1942, de l’examen intermédiaire de médecine (''ärztliche Vorprüfung''). Il suit le premier semestre clinique, avant d’être muté dans une compagnie médicale à Strasbourg (''San. Offz. Erg. Abt.'') au cours du semestre d’hiver 1942-1943. | |||
Gottfried s’immatricule alors à la ''Reichsuniversität Strassbourg'', où il continue sa formation universitaire entre les deuxième et cinquième semestres cliniques, c’est-à-dire jusqu’à la fin du semestre d’été 1944. Pour son sixième semestre (semestre d’hiver 1944-1945), il est muté à l’université Ruprecht-Karl d’Heidelberg, où il envisage de présenter l’examen médical d’État au cours du printemps 1945, un examen qui permet l’obtention de l’autorisation d’exercer la médecine. | |||
===La thèse de doctorat de médecine=== | |||
Sous la direction du Professeur Wolfgang Lehmann, directeur de l’institut de biologie raciale de la ''Reichsuniversität Strassburg'', Schaible entreprend de parachever sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. Sa thèse est intitulée : « Sur la fréquence du diabète sucré. Contribution à la répartition géographique du diabète en Allemagne » (''Über die Häufigkeit des Diabetes Mellitus. Beitrag zur geographischen Verteilung des Diabetes in Deutschland''). | |||
Dans l’introduction de sa thèse, il explique qu’il est possible de chiffrer l’apparition de cette maladie dans les villes allemandes grâce aux ordonnances des médecins qui prescrivent des compléments alimentaires à leurs patients diabétiques qui reçoivent les produits des agences d’alimentation (''Ernährungsämter''). L’examen de ces documents permet en effet une étude chiffrée. | |||
Avant d’analyser la répartition géographique des cas de diabètes sucrés dans le ''Reich'' allemand, Gottfried commence par dresser la situation pour la ville de Strasbourg. Ainsi, pour l’année 1942, il a recensé 590 diabétiques sur une population de 206.690 habitants, soit 2,9‰, de toutes catégories sociales et répartis comme suit : | |||
{{tra:Schaible-Ta-1}} | |||
Gottfried compare les résultats obtenus pour la ville de Strasbourg avec les données observées dans certaines villes d’Allemagne grâce aux travaux effectués par d’autres scientifiques : | |||
{{tra:Schaible-Ta-2}} | |||
Gottfried donne quelques informations sur la morbidité, qui frappe entre 0,95‰ (Breslau-Campagne) à 2,5‰ (Schwalm) des diabétiques, mais remarque que sa méthode d’analyse ne permet pas de la déterminer avec précision. De plus, il dévoile la répartition des malades par sexe et il s’avère que dans tous les cas – sauf à Strasbourg –, les femmes sont plus sujettes au diabète que les hommes. D’autres tableaux permettent d’appréhender la répartition des malades de certaines villes d’après leur âge, montrant que les malades ont en majorité entre 60 et 70 ans. En-dessous de 50 ans, seuls un tiers des hommes et entre un quart et un cinquième des femmes sont diabétiques. | |||
'''Lebenslauf « brut »''' | |||
Am 18. Februar 1918 bin ich in Burgholz, Kreis Waiblingen (W[ür]tt[emberg]) als 2ter von 5 Kindern des Oberlehrers Theophil Schaible und seiner Ehefrau Marie-Luise geb[orene] Wörner geboren. | |||
Nach der Umsiedlung meiner Eltern nach Balingen (W[ür]tt[emberg]) besuchte ich ander dortigen Grundschule 4 Klassen von 1924 bis 1928, sowie von 1928 bis 1930 die Latein- und Realschule. | |||
Nach erneutem Wohnungswechsel meiner Eltern trat ich im Oktober 1930 in das „Friedrich-List“-Gymnasium Reutlingen ein, das ich bis zur 9. Klasse besuchte. Im Februar 1937 legte ich dort die Reifeprüfung ab. | |||
Es folgte die Ableitung des Reichsarbeitsdienstes und 2jährigen aktiven Dienstzeit von 1937 bis 1939. | |||
Nach Ausbruch des Krieges war ich am Westwall eingesetzt, doch wurde ich zum 1. Trim[ester] 140 an die deutsche Karls Universität Prag zum nebendienstlichen Studium abkommandiert. Durch Teilnahme am Frankreichfeldzug wurde mein Studium im 2. Und 3. Trim[ester] 1940 unterbrochen. Zum 1. Trim[ester] 1941 wurde ich dann beurlaubt und setzte mein Studium als Angehöriger der San. Offz. Erg. Abt. an der Eberhard-Karl-Universität <u>Tübingen</u> fort. Ich legte am 7. März 1942 die ärztliche Vorprüfung ab und besuchte dort mein 1. Klein[isches] Semester. Im Wintersemester 1942/43 zur San. Offz. Erg. Abt. Straßburg versetzt, studierte ich das 2. Bis 5. Klinische Semester an der Reichsuniversität <u>Straßburg</u>. | |||
In meinem 6. Klinischen Semester wurde ich an die Ruprecht-Karl-Universität Heidelberg versetzt, wo ich im Frühjahr 1945 mein Staatsexamen abzulegen gedenke. | |||
|etatEn=Draft | |||
|transEn=Non | |||
|etatDe=Entwurf | |||
|transDe=Non | |||
|etatFr=Brouillon | |||
|transFr=Non | |||
|auteurFiche=Loïc Lutz | |||
|Note=(Archivkeller -), (Dr.Dipl. -), (ThA -), HJL-Liste. | |Note=(Archivkeller -), (Dr.Dipl. -), (ThA -), HJL-Liste. | ||
Benotung "gut", 23.3.1945, Schrade-Hirt. | Benotung "gut", 23.3.1945, Schrade-Hirt. | ||
|Nazi_era=RUS | |Nazi_era=RUS | ||
}} | }} |
Version actuelle datée du 15 avril 2024 à 15:01
Gottfried Schaible | |
---|---|
Prénom | Gottfried |
Nom | Schaible |
Sexe | masculin |
Naissance | 18 février 1918 (Burgholz (Kr. Waiblingen)) |
Profession du père | Enseignant (Oberlehrer) |
These | Über die Häufigkeit des Diabetes Mellitus. Beitrag zur geographischen Verteilung des Diabetes Mellitus in Deutschland (Reichsuniversität Straβburg, 1945) |
Directeur de thèse | Wolfgang Lehmann |
Profession | Arzt |
Titre | Dr. med. |
Biographie
Enfance et scolarité
Gottfried Schaible est né le 18 février 1918 à Burgholz, une petite localité située à proximité de la ville de Waiblingen dans le Wurtemberg. Il est le deuxième fils d’une fratrie de cinq enfants nés de l’union de l’enseignant (Oberlehrer) Theophil Schaible et de son épouse Marie-Luise née Wörner.
Quelques années après la naissance de Gottfried, la famille Schaible déménage à Balingen dans le Jura souabe. Gotffried fréquente tout d’abord l’école primaire pendant quatre années, de 1924 à 1928. À l’âge de dix ans, il entre à la Latein- und Realschule, où il étudie pendant deux ans. À la suite d’un nouveau déménagement vers une ville voisine, Gottfried entre au mois d’octobre 1930 au Friedrich-List-Gymnasium à Reutlingen jusqu’à la neuvième classe. Sept ans plus tard, en février 1937, il termine sa scolarité par l’obtention de son baccalauréat (Reifeprüfung).
À l’issue de sa scolarité, Gottfried effectue son service du travail obligatoire au Reichsarbeitsdienst, puis accomplit son service militaire au cours des deux années suivantes entre 1937 et 1939.
Les études de médecine
Avec le déclenchement de la guerre en septembre 1939, Gottfried est envoyé dans une position de défense sur la ligne Siegfried (Westwall). Cependant, il obtient très vite des autorités militaires un détachement lui permettant de commencer des études de médecine en parallèle à son engagement comme soldat. Au premier trimestre de l’année 1940, il étudie à l’université allemande de Prague.
Ses études sont ensuite interrompues par sa participation à la campagne de France, qui lui fait rater les deuxième et troisième trimestres de cours de l’année 1940. Toutefois, il obtient une permission au premier trimestre de l’année 1941 et parvient à poursuivre son cursus universitaire. Comme membre d’une unité du service de santé (San. Offz. Erg. Abt.), il s’immatricule à l’université Eberhard-Karl de Tübingen.
Il termine sa deuxième année d’études par l’obtention, le 7 mars 1942, de l’examen intermédiaire de médecine (ärztliche Vorprüfung). Il suit le premier semestre clinique, avant d’être muté dans une compagnie médicale à Strasbourg (San. Offz. Erg. Abt.) au cours du semestre d’hiver 1942-1943.
Gottfried s’immatricule alors à la Reichsuniversität Strassbourg, où il continue sa formation universitaire entre les deuxième et cinquième semestres cliniques, c’est-à-dire jusqu’à la fin du semestre d’été 1944. Pour son sixième semestre (semestre d’hiver 1944-1945), il est muté à l’université Ruprecht-Karl d’Heidelberg, où il envisage de présenter l’examen médical d’État au cours du printemps 1945, un examen qui permet l’obtention de l’autorisation d’exercer la médecine.
La thèse de doctorat de médecine
Sous la direction du Professeur Wolfgang Lehmann, directeur de l’institut de biologie raciale de la Reichsuniversität Strassburg, Schaible entreprend de parachever sa formation universitaire par la rédaction d’une thèse de doctorat de médecine. Sa thèse est intitulée : « Sur la fréquence du diabète sucré. Contribution à la répartition géographique du diabète en Allemagne » (Über die Häufigkeit des Diabetes Mellitus. Beitrag zur geographischen Verteilung des Diabetes in Deutschland).
Dans l’introduction de sa thèse, il explique qu’il est possible de chiffrer l’apparition de cette maladie dans les villes allemandes grâce aux ordonnances des médecins qui prescrivent des compléments alimentaires à leurs patients diabétiques qui reçoivent les produits des agences d’alimentation (Ernährungsämter). L’examen de ces documents permet en effet une étude chiffrée.
Avant d’analyser la répartition géographique des cas de diabètes sucrés dans le Reich allemand, Gottfried commence par dresser la situation pour la ville de Strasbourg. Ainsi, pour l’année 1942, il a recensé 590 diabétiques sur une population de 206.690 habitants, soit 2,9‰, de toutes catégories sociales et répartis comme suit :
Âge (ans) | Nombres de malades | Nombre total | Répartition des diabétiques (en %, n=590) | ||
---|---|---|---|---|---|
Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | ||
0-20 | 4 | 1 | 5 | 1,4 | 0,4 |
20-30 | 6 | 7 | 13 | 2,0 | 2,4 |
30-40 | 27 | 13 | 40 | 9,3 | 4,5 |
40-50 | 63 | 31 | 94 | 21,5 | 10,5 |
Total: 20-50 | 100 | 52 | 152 | 34,2 + 4,8 | 17,8 + 5,5 |
50-60 | 105 | 80 | 185 | 35,5 | 27,2 |
60-70 | 74 | 126 | 200 | 24,9 | 42,8 |
70-80 | 16 | 34 | 50 | 5,3 | 11,6 |
80 et plus | 1 | 2 | 3 | 0,4 | 0,7 |
Total: 50 - 80 et plus | 196 | 242 | 438 | 66,1 + 3,3 | 82,3 + 2,4 |
Total général | 286 | 294 | 590 | 50,6 + 2,9 | 49,4 + 2,9 |
Gottfried compare les résultats obtenus pour la ville de Strasbourg avec les données observées dans certaines villes d’Allemagne grâce aux travaux effectués par d’autres scientifiques :
Auteur | ville | Année | Population totale | Diabétiques | sur mille |
---|---|---|---|---|---|
Umber | Berlin | 1940 | 4.346.074 | 14.153 | 3,2 |
Meerbeck | Cologne | 1940 | 756.605* | 2.990 | 3,95 |
Beckert | Dresde | 1940 | 630.000 | 1.618 | 2,5 |
Luz | Leipzig | 1940 | 707.365** | 2.287 | 3,2 |
Ribbentrop | Breslau | 1941 | 617.752*** | 2.239 | 3,6 |
Schaible | Strasbourg | 1942 | 206.690 | 590 | 2,9 |
Gottfried donne quelques informations sur la morbidité, qui frappe entre 0,95‰ (Breslau-Campagne) à 2,5‰ (Schwalm) des diabétiques, mais remarque que sa méthode d’analyse ne permet pas de la déterminer avec précision. De plus, il dévoile la répartition des malades par sexe et il s’avère que dans tous les cas – sauf à Strasbourg –, les femmes sont plus sujettes au diabète que les hommes. D’autres tableaux permettent d’appréhender la répartition des malades de certaines villes d’après leur âge, montrant que les malades ont en majorité entre 60 et 70 ans. En-dessous de 50 ans, seuls un tiers des hommes et entre un quart et un cinquième des femmes sont diabétiques.
Lebenslauf « brut »
Am 18. Februar 1918 bin ich in Burgholz, Kreis Waiblingen (W[ür]tt[emberg]) als 2ter von 5 Kindern des Oberlehrers Theophil Schaible und seiner Ehefrau Marie-Luise geb[orene] Wörner geboren.
Nach der Umsiedlung meiner Eltern nach Balingen (W[ür]tt[emberg]) besuchte ich ander dortigen Grundschule 4 Klassen von 1924 bis 1928, sowie von 1928 bis 1930 die Latein- und Realschule.
Nach erneutem Wohnungswechsel meiner Eltern trat ich im Oktober 1930 in das „Friedrich-List“-Gymnasium Reutlingen ein, das ich bis zur 9. Klasse besuchte. Im Februar 1937 legte ich dort die Reifeprüfung ab.
Es folgte die Ableitung des Reichsarbeitsdienstes und 2jährigen aktiven Dienstzeit von 1937 bis 1939.
Nach Ausbruch des Krieges war ich am Westwall eingesetzt, doch wurde ich zum 1. Trim[ester] 140 an die deutsche Karls Universität Prag zum nebendienstlichen Studium abkommandiert. Durch Teilnahme am Frankreichfeldzug wurde mein Studium im 2. Und 3. Trim[ester] 1940 unterbrochen. Zum 1. Trim[ester] 1941 wurde ich dann beurlaubt und setzte mein Studium als Angehöriger der San. Offz. Erg. Abt. an der Eberhard-Karl-Universität Tübingen fort. Ich legte am 7. März 1942 die ärztliche Vorprüfung ab und besuchte dort mein 1. Klein[isches] Semester. Im Wintersemester 1942/43 zur San. Offz. Erg. Abt. Straßburg versetzt, studierte ich das 2. Bis 5. Klinische Semester an der Reichsuniversität Straßburg.
In meinem 6. Klinischen Semester wurde ich an die Ruprecht-Karl-Universität Heidelberg versetzt, wo ich im Frühjahr 1945 mein Staatsexamen abzulegen gedenke.
Repères
Localisations
Nationalités
- Allemand
Confessions
Publications
Relations
Disciple de
- Wolfgang Lehmann ( - 1945)→
Liens à institutions
Karls-Universität Prag
Universität Heidelberg
Reichsuniversität Straβburg
Universität Tübingen
Références
À propos de cette page
Rédaction : ©Loïc Lutz