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Différences entre les versions de « Wolfgang Kiehl »

De Commission Historique
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|Naissance=26051908
|Naissance=26051908
|Lieu_de_naissance=Berlin
|Lieu_de_naissance=Berlin
|Deces=31101979
|Sexe=masculin
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|Annee_these=1936
|Annee_these=1936
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|Annee_habilitation=23071943
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|Dir_habilitation=Kurt Hofmeier
|Dir_habilitation=Kurt Hofmeier
|Lieu_habilitation=Straβburg
|Lieu_habilitation=Straßburg
|no_wikidata=Non
|no_wikidata=Non
|Profession=Arzt
|Profession=Arzt
|Specialite=Kinderheilkunde
|Specialite=Kinderheilkunde
|Contexte_fr=Wolfgang Kiehl naît le 26 mai 1908 à Berlin-Schöneberg. Son père est le conseiller juridique de la ''Deutsche Bank''. Il fréquente le ''Treitschke Reformes RealGymnasium'' à Berlin-Wilmersdorf et y passe l’examen de fin d’études le 23 février 1928. Kiehl commence ses études de médecine à Fribourg-en-Brisgau. Il y suit l’ensemble de sa formation préclinique. Il passe ses semestres de formation clinique à Koenigsberg et à Berlin où il réussit l’examen d’état le 15 août 1934. Après son année de stage pratique, il travaille pendant plusieurs mois dans une maternité et comme remplaçant dans un cabinet de médecine générale en milieu rural. Kiehl obtient son doctorat à Berlin sous la direction de Georg Bessau avec une thèse réalisée à la clinique infantile universitaire. À partir d’avril 1936, il travaille à Berlin comme assistant à la ''Kaiserin-Auguste-Viktoria-Haus (KAVH), Reichsanstalt zur Bekämpfung der Kleinkinder- und Säuglingssterblichkeit'' (Établissement de lutte contre la mortalité des nourrissons et des jeunes enfants) pendant environ 6 ans. En 1938, il commence à collaborer avec Kurt Hofmeier qui dirige la KAVH. <br>
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Kiehl est incorporé dans la ''Wehrmacht''. Il occupe un poste de médecin militaire au front jusqu’au 15 septembre 1940, date à laquelle il reprend ses recherches à Berlin. Ensuite, il est de nouveau appelé sous les drapeaux le 20 janvier 1942 et envoyé sur le front de l’Est en tant qu’''Oberarzt'' et médecin de régiment. Le 1er juillet 1942, Wolfgang Kiehl doit suivre Kurt Hofmeier en Alsace annexée comme collaborateur scientifique, Hofmeier ayant entre-temps été nommé directeur de la clinique infantile de la ''Reichsuniversität Straßburg''. À Berlin, sous la direction de Georg Bessau, Kiehl a mené des expérimentations « sur l’effet des antitoxines diphtériques spécifiques » et en a publié les résultats dans le volume 90 du ''Monatsschrift Kinderheilkunde'' (Mensuel de pédiatrie). Kurt Hofmeier présente une demande à la faculté médecine de la ''Reichsuniversität Straßburg'' pour que ces travaux soient reconnus comme thèse d’habilitation. Après deux rapports d’expertise positifs, l’un du professeur Otto Bickenbach (médecine interne), et l’autre du professeur Eugen Haagen (hygiène, bactériologie/virologie), la faculté de médecine décerne à Wolfgang Kiel le titre universitaire de ''Dr. med. habil'' (docteur en médecine habilité à diriger des recherches) le 23 juillet 1943<ref name="52dc4c3b16ee2bba8d54d73a138479ffffbb0d92">Habilitationsakte Kiehl, Archives du Département d’Histoire des Sciences de la Vie et de la Santé. [Dossier d’habilitation de Kiehl.].</ref>.<br>
On en sait encore très peu sur l’activité clinique de Wolfgang Kiehl à l’hôpital de Strasbourg. Dans une « déclaration de patrimoine et de revenus » faite par Kiehl à l’occasion de sa nomination comme ''Dozent'' (chargé de cours), il explique qu’il travaille au cabinet privé du directeur de la clinique, le professeur Hofmeier. En mars 1944, la part de Kiehl dans le règlement de soins privés de pédiatrie s’élève à 5-6 000 RM par an – une somme qui double son revenu annuel d’assistant scientifique à la clinique. La dernière phrase de la déclaration de Kiehl indique qu’il n’a pas de dette, que sa femme ne possède pas de biens et qu’il a trois enfants. Il est nommé chargé de cours et autorisé à enseigner la pédiatrie le 24 juin 1944. (Comme nous avons déjà vu plus haut, il avait obtenu l’habilitation en pédiatrie le 23 juillet de l’année précédente.)<br>
Le catalogue de cours de la ''Reichsuniversität'' indique qu’à partir du semestre d’hiver 1942/1943, Wolfgang Kiehl et Kurt Hofmeier donnent ensemble un cours sur les maladies infectieuses<ref name="569ff06ea54b44b549723d6e6edcc3a010e47248">VL-Verzeichnis Wintersemester 1942/43, p. 63, ibid. 1943/44, p. 63. [Catalogue de cours, semestre d’hiver 1942/43 et 1943/1944.].</ref>. Au semestre d’été 1944, les deux hommes dispensent ensemble trois cours de pédiatrie d’une heure chacun : un « cours de vaccination » un « cours de cuisine sur la nutrition infantile » et, pour les étudiants avancés, un « séminaire de pédiatrie ». <br>
Les recherches de l’historienne Dorothee Neumaier ont montré que Wolfgang Kiehl a travaillé comme médecin consultant au foyer ''Lebensborn'' « ''Schwarzwald'' » dans la ville badoise de Nordrach à partir de juin 1943.<ref name="1f7bb9e61e8dcaabf95ad8f7bceb915112bb3393">Moser 2014, p. 186..</ref>. Ensuite, les bâtiments et le matériel furent « aryanisés » pour que l’on puisse y installer la maternité ''Lebensborn''. Entre cette date et le printemps 1945, 240 enfants y ont vu le jour.<br>
Les nouveau-nés ou les bébés atteints de maladies potentiellement mortelles étaient envoyés à la clinique infantile universitaire de Strasbourg pour y être soignés. Nous avons retrouvé des documents attestant le décès de deux de ces bébés transférés à la clinique infantile universitaire : le nourrisson Rolf est décédé à Strasbourg le 8 août 1943 et le nourrisson Hellmuth y est décédé le 20 avril 1944. Tous deux ont été enterrés au cimetière sud de Strasbourg. Cependant, il est impossible de retrouver leur tombe car le cimetière a été fermé depuis<ref name="98684e355c9320b14198de70555e349223be6407">Neumaier 2017, p. 260.</ref>.<br>
Le docteur Wolfgang Kiehl quitte Strasbourg après la libération de la ville le 23 novembre 1944, mais nous ne connaissons pas la date exacte de son départ pour l’Allemagne. En revanche, ses activités d’après-guerre dans la zone d’occupation soviétique et en RDA sont bien documentées<ref name="5a612ef7ab9b2c977c79cf5717fffac220165272">Neumaier 2017, p. 375-387..</ref>. Le 15 août 1945, Wolfgang Kiehl reprend sa pratique médicale. Après la Seconde Guerre mondiale, le manque de médecins qualifiés conduit à l’allégement des procédures de dénazification à l’encontre des membres « nominatifs » du NSDAP dans toutes les zones d’occupation, de sorte que Wolfgang Kiehl ne rencontre aucune difficulté politique lorsqu’il reprend son activité médicale en Allemagne de l’Est. Il dirige jusqu’en 1973 la clinique infantile qu’il a fondée à Wernigerode, dans la région du Harz. Il a également mis en place un service pédiatrique dans le sanatorium de la région. <br>
Il poursuit également sa carrière universitaire avec succès en RDA. Sa demande de transfert à la faculté de médecine de l’université de Halle est acceptée. Il est nommé chargé de cours en pédiatrie le 1er mars 1953. Toutefois, le poste de ''Chefarzt'' de la première clinique infantile de l’hôpital municipal Hufeland à Berlin-Buch lui échappe. Il doit donc continuer à se déplacer entre la clinique infantile de Wernigerode et l’université de Halle où il assure des cours. <br>
Il prend sa retraite en 1973, à l’âge de 65 ans. Wolfgang Kiehl décède le 31 octobre 1979. Il est nommé ''verdienter Mediziner'' (médecin émérite). À Wernigerode, on garde de lui un souvenir positif plusieurs décennies après sa mort<ref name="3ecac72bceb6448257528b34f4b182fa9da9e047">Fischer 2014..</ref>.<br>   
Il reste aux historiens à étudier les relations entre le foyer ''Lebensborn'' de Nordach/Baden et les établissements pédiatriques de la ''Reichsuniversität Straßburg''.  <br>
|Contexte_de=1908 als Sohn des damaligen Syndikus der Deutschen Bank, Johannes Kiehl, in Berlin-Schöneberg geboren, besuchte Wolfgang Kiehl das Treitschke Reform-Realgymnasium in Berlin-Wilmersdorf, wo er am 23.02.1928 die Reifeprüfung bestand. Kiehl nahm das Studium der Medizin in Freiburg im Breisgau auf, wo der die vorklinische Ausbildung durchlief, die klinischen Semester absolvierte er in Königsberg/Preussen und Berlin, wo er am 15.08.1934 das Staatsexamen erfolgreich abgelegt. Auf die Ableistung des praktischen Jahres folgten mehrere Monate Tätigkeit an einer Entbindungsklinik sowie als Vertreter in einer allgemeinen und Landarztpraxis. Mit einer wissenschaftlichen Arbeit an der Universitäts-Kinderklinik promovierte Kiehl in Berlin bei Georg Bessau. Seit April 1936 arbeitete Kiehl für rund sechs Jahre als planmässiger Assistent am Kaiserin-Auguste-Viktoria-Haus (KAVH), Reichsanstalt zur Bekämpfung der Kleinkinder- und Säuglingssterblichkeit in Berlin, seit 1938 als Mitarbeiter von Kurt Hofmeier, der damals das KAVH leitete.<br>
|Contexte_de=1908 als Sohn des damaligen Syndikus der Deutschen Bank, Johannes Kiehl, in Berlin-Schöneberg geboren, besuchte Wolfgang Kiehl das Treitschke Reform-Realgymnasium in Berlin-Wilmersdorf, wo er am 23.02.1928 die Reifeprüfung bestand. Kiehl nahm das Studium der Medizin in Freiburg im Breisgau auf, wo der die vorklinische Ausbildung durchlief, die klinischen Semester absolvierte er in Königsberg/Preussen und Berlin, wo er am 15.08.1934 das Staatsexamen erfolgreich abgelegt. Auf die Ableistung des praktischen Jahres folgten mehrere Monate Tätigkeit an einer Entbindungsklinik sowie als Vertreter in einer allgemeinen und Landarztpraxis. Mit einer wissenschaftlichen Arbeit an der Universitäts-Kinderklinik promovierte Kiehl in Berlin bei Georg Bessau. Seit April 1936 arbeitete Kiehl für rund sechs Jahre als planmässiger Assistent am Kaiserin-Auguste-Viktoria-Haus (KAVH), Reichsanstalt zur Bekämpfung der Kleinkinder- und Säuglingssterblichkeit in Berlin, seit 1938 als Mitarbeiter von Kurt Hofmeier, der damals das KAVH leitete.<br>
Mit Beginn des Zweiten Weltkrieges wurde Kiehl zur Wehrmacht eingezogen. Bis zu seiner uk-Stellung am 15.09.1940 als Truppenarzt an der Front, nahm er nach seiner Rückkehr in Berlin erneut die Forschungsarbeit auf, bis eine erneute Einberufung am 20.01.1942 an die Ostfront und die Tätigkeit als Oberarzt und Regimentsarzt erfolgte. Zum 01.07.1942 sollte Wolfgang Kiehl als wissenschaftlicher Mitarbeiter Kurt Hofmeier, der mittlerweile zum Direktor der Universitäts-Kinderklinik an die „Reichsuniversität Strassburg“ berufen worden war, dann in das annektierte Elsass folgen. Noch unter Georg Bessau in Berlin hatte Kiehl experimentelle Untersuchungen „Zur Frage der Wirkung arteigenen Diphtherieantitoxins“ durchgeführt und die Ergebnisse in Band 90 der „Monatsschrift für Kinderheilkunde“ veröffentlicht. Kurt Hofmeier stellte nun in Strassburg den Antrag, dass die Medizinische Fakultät der „Reichsuniversität“ diese Forschungsarbeiten als Habilitationsschrift anerkennen solle. Nachdem zwei positive Fachgutachten von Prof. Dr. Otto Bickenbach, Innere Medizin, sowie Prof. Dr. Eugen Haagen, Hygiene / Bakteriologie / Virologie, eingegangen waren, verlieh die Medizinische Fakultät unter dem Datum vom 23. Juli 1943 Wolfgang Kiehl den akademischen Grad eines „Dr. med. habil.“.<ref name="78afa03711bbd22ea2ff644dba837296410dec08">Habilitationsakte Kiehl, Archives du Département d’Histoire des Sciences de la Vie et de la Santé.</ref><br>
Mit Beginn des Zweiten Weltkrieges wurde Kiehl zur Wehrmacht eingezogen. Bis zu seiner uk-Stellung am 15.09.1940 als Truppenarzt an der Front, nahm er nach seiner Rückkehr in Berlin erneut die Forschungsarbeit auf, bis eine erneute Einberufung am 20.01.1942 an die Ostfront und die Tätigkeit als Oberarzt und Regimentsarzt erfolgte. Zum 01.07.1942 sollte Wolfgang Kiehl als wissenschaftlicher Mitarbeiter Kurt Hofmeier, der mittlerweile zum Direktor der Universitäts-Kinderklinik an die „Reichsuniversität Strassburg“ berufen worden war, dann in das annektierte Elsass folgen. Noch unter Georg Bessau in Berlin hatte Kiehl experimentelle Untersuchungen „Zur Frage der Wirkung arteigenen Diphtherieantitoxins“ durchgeführt und die Ergebnisse in Band 90 der „Monatsschrift für Kinderheilkunde“ veröffentlicht. Kurt Hofmeier stellte nun in Strassburg den Antrag, dass die Medizinische Fakultät der „Reichsuniversität“ diese Forschungsarbeiten als Habilitationsschrift anerkennen solle. Nachdem zwei positive Fachgutachten von Prof. Dr. Otto Bickenbach, Innere Medizin, sowie Prof. Dr. Eugen Haagen, Hygiene / Bakteriologie / Virologie, eingegangen waren, verlieh die Medizinische Fakultät unter dem Datum vom 23. Juli 1943 Wolfgang Kiehl den akademischen Grad eines „Dr. med. habil.“.<ref name="6e7e4684a3bbfbacdf60fc5db373863622d69fc5">Habilitationsakte Kiehl, Archives du Département d’Histoire des Sciences de la Vie et de la Santé..</ref><br>
Über die praktische klinische Tätigkeit von Wolfgang Kiehl an den Kliniken in Strassburg ist bislang kaum etwas bekannt. In einer „Erklärung über Vermögens- und Einkommensverhältnisse“, die Kiehl anlässlich seiner Ernennung zum Dozenten angegeben hatte, erläuterte er, dass er an der Privatpraxis des Klinikdirektors Prof. Hofmeier beteiligt sei. Im März 1944 belief sich Kiehls Anteil an den kinderärztlichen Privatliquidationen auf 5-6000 RM jährlich – eine Summe, die sein Jahreseinkommen als wissenschaftlicher Assistent der Klinik verdoppelte. Dass Kiehl frei von Schulden sei, seine Frau kein Vermögen besitze und er drei Kinder habe, erfährt man aus dem Schlußsatz dieser Erklärung über die Einkommensverhältnisse. Die Ernennung zum Dozenten und die Verleihung der Lehrbefugnis für Kinderheilkunde erfolgte am 24. Juni 1944, die Habilitation im selben Fach war am 23. Juli 1943 erfolgt.<br>
Über die praktische klinische Tätigkeit von Wolfgang Kiehl an den Kliniken in Strassburg ist bislang kaum etwas bekannt. In einer „Erklärung über Vermögens- und Einkommensverhältnisse“, die Kiehl anlässlich seiner Ernennung zum Dozenten angegeben hatte, erläuterte er, dass er an der Privatpraxis des Klinikdirektors Prof. Hofmeier beteiligt sei. Im März 1944 belief sich Kiehls Anteil an den kinderärztlichen Privatliquidationen auf 5-6000 RM jährlich – eine Summe, die sein Jahreseinkommen als wissenschaftlicher Assistent der Klinik verdoppelte. Dass Kiehl frei von Schulden sei, seine Frau kein Vermögen besitze und er drei Kinder habe, erfährt man aus dem Schlußsatz dieser Erklärung über die Einkommensverhältnisse. Die Ernennung zum Dozenten und die Verleihung der Lehrbefugnis für Kinderheilkunde erfolgte am 24. Juni 1944, die Habilitation im selben Fach war am 23. Juli 1943 erfolgt.<br>
Das Vorlesungsverzeichnis der „Reichsuniversität“ verzeichnet seit dem Wintersemester 1942/43 eine gemeinsam mit Kurt Hofmeier durchgeführte Vorlesung zum Thema „Infektionskrankheiten“.<ref name="2a9a09a790be85d6e707416e3dd3c211974fee29">VL-Verzeichnis Wintersemester 1942/43, S. 63, ebenso 1943/44, S. 63.</ref> Im Sommersemester 1944 boten Hofmeier und Kiehl sogar insgesamt drei jeweils einstündige Veranstaltungen aus dem Bereich der Kinderheilkunde an: Einen „Impfkurs“, einen „Kochkurs der Säuglingsernährung“ und für fortgeschrittene Studierende ein „Kinderärztliches Seminar“. <br>
Das Vorlesungsverzeichnis der „Reichsuniversität“ verzeichnet seit dem Wintersemester 1942/43 eine gemeinsam mit Kurt Hofmeier durchgeführte Vorlesung zum Thema „Infektionskrankheiten“.<ref name="b485589e9eafef973fb725faead173328fee8ac8">VL-Verzeichnis Wintersemester 1942/43, S. 63, ebenso 1943/44, S. 63..</ref> Im Sommersemester 1944 boten Hofmeier und Kiehl sogar insgesamt drei jeweils einstündige Veranstaltungen aus dem Bereich der Kinderheilkunde an: Einen „Impfkurs“, einen „Kochkurs der Säuglingsernährung“ und für fortgeschrittene Studierende ein „Kinderärztliches Seminar“. <br>
Aus den Forschungen der Historikerin Dr. Dorothee Neumeier ist zu entnehmen, dass Wolfgang Kiehl seit Juni 1943 als fachärztlicher Betreuer des Lebensborn-Heimes „Schwarzwald“ im badischen Nordrach fungierte;<ref name="16e0ca65ff936bf47fede2a9426abb2095ba5c0e">Neumaier 2018, 96.</ref> Die Lebensborn-Heime gingen auf eine Gründung der SS zurück und sollten ledige junge Frauen in Schwangerschaft, Geburt und Säuglingspflege unterstützen und dadurch den Geburtenrückgang in Nazi-Deutschland aufzuhalten. Bis zum September des Jahres 1942 hatte  die Rothschild‘sche Lungenheilstätte in Nordrach tuberkulosekranke jüdische Frauen beherbergt, die Ende September zusammen mit dem ärztlichen Leiter der Anstalt, Dr. Nehemias Wehl, nach Treblinka deportiert und ermordet wurden.<ref name="6d4f74459aaafe0c01b64c85e6c1915eb4a114b5">Moser 2014, 186.</ref> Gebäude und Inventar wurden daraufhin „arisiert“ und das Entbindungsheim des Lebensborn eingerichtet, in dem bis zum Frühjahr 1945 240 Kinder geboren wurden. <br>
Aus den Forschungen der Historikerin Dr. Dorothee Neumaier ist zu entnehmen, dass Wolfgang Kiehl seit Juni 1943 als fachärztlicher Betreuer des Lebensborn-Heimes „Schwarzwald“ im badischen Nordrach fungierte.<ref name="ba07ca22ef250c5cdde641b8df117a7e5ba635af">Moser 2014, 186..</ref> Gebäude und Inventar wurden daraufhin „arisiert“ und das Entbindungsheim des Lebensborn eingerichtet, in dem bis zum Frühjahr 1945 240 Kinder geboren wurden. <br>
Lebensbedrohlich erkrankte Neugeborene oder Säuglinge wurden zur kinderärztlichen Behandlung nach Strassburg in die Universitäts-Kinderklinik überwiesen. Der Tod von zwei der nach Strassburg verlegten Säuglingen ist dokumentiert: am 8. August 1943 verstarb der Säugling Rolf in Strassburg, am 20. April 1944 der Säugling Hellmuth. Beide wurden auf dem Südfriedhof in Strassburg beerdigt. Die Grabstellen sind jedoch nicht mehr auffindbar, da der Friedhof inzwischen aufgelassen wurde.<ref name="d790bf43e3be3cd4bb8fb5867928fe97946b6ad6">Neumaier 2017, 260.</ref><br>
Lebensbedrohlich erkrankte Neugeborene oder Säuglinge wurden zur kinderärztlichen Behandlung nach Strassburg in die Universitäts-Kinderklinik überwiesen. Der Tod von zwei der nach Strassburg verlegten Säuglingen ist dokumentiert: am 8. August 1943 verstarb der Säugling Rolf in Strassburg, am 20. April 1944 der Säugling Hellmuth. Beide wurden auf dem Südfriedhof in Strassburg beerdigt. Die Grabstellen sind jedoch nicht mehr auffindbar, da der Friedhof inzwischen aufgelassen wurde.<ref name="f0ce823def9596db2b4eb96da7208f841b8dbf3e">Neumaier 2017, 260..</ref><br>
Nach der Befreiung der Stadt am 23. November 1944 verliess Dr. med. habil. Wolfgang Kiehl Strassburg, ohne dass wir das genau Datum der Abreise in Richtung Deutschland kennen; dagegen sind Aufenthaltsorte und Tätigkeiten während der Nachkriegsjahre in der Sowjetischen Besatzungszone und der DDR gut dokumentiert.<ref name="aefab0f160e739e6b1cc99db8c06e4bc8ebc6017">Neumaier 2017, 375-387.</ref> Bereits am 15. August 1945 nahm Wolfgang Kiehl erneut seine ärztliche Tätigkeit auf: In Wernigerode im Harz leitete er bis 1973 die von ihm aufgebaute Kinderklinik und richtete ebenfalls eine Kinderabteilung in der dortigen Tuberkuloseheilstätte ein. Die Knappheit an ausgebildeten Medizinern und Medizinerinnen nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges führte in allen Besatzungszonen zu einem weniger scharfen Entnazifierungvorgehen gegenüber sogenannten „nominellen“ NSDAP-Mitgliedern, so dass Wolfgang Kiehl auch im Osten Deutschlands keine politischen Schwierigkeiten bei der Neuaufnahme seiner Arzttätigkeit zu gewärtigen hatte.<br>  
Nach der Befreiung der Stadt am 23. November 1944 verliess Dr. med. habil. Wolfgang Kiehl Strassburg, ohne dass wir das genau Datum der Abreise in Richtung Deutschland kennen; dagegen sind Aufenthaltsorte und Tätigkeiten während der Nachkriegsjahre in der Sowjetischen Besatzungszone und der DDR gut dokumentiert.<ref name="8c8c91569b345312c600276e4226a257edef81fb">Neumaier 2017, 375-387..</ref> Bereits am 15. August 1945 nahm Wolfgang Kiehl erneut seine ärztliche Tätigkeit auf: In Wernigerode im Harz leitete er bis 1973 die von ihm aufgebaute Kinderklinik und richtete ebenfalls eine Kinderabteilung in der dortigen Tuberkuloseheilstätte ein. Die Knappheit an ausgebildeten Medizinern und Medizinerinnen nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges führte in allen Besatzungszonen zu einem weniger scharfen Entnazifierungvorgehen gegenüber sogenannten „nominellen“ NSDAP-Mitgliedern, so dass Wolfgang Kiehl auch im Osten Deutschlands keine politischen Schwierigkeiten bei der Neuaufnahme seiner Arzttätigkeit zu gewärtigen hatte.<br>  
Auch seine akademische Laufbahn konnte Kiehl in der DDR erfolgreich weiter verfolgen. Dem Antrag auf Umhabilitation an die Medizinische Fakultät der Universität Halle wurde stattgegeben und zum 1. März 1953 wurde Kiehl zum Dozenten für das Fach Kinderheilkunde ernannt. Die angestrebte Stelle als Chefarzt der Ersten Kinderklinik des Städtischen Hufeland-Krankenhauses in Berlin-Buch wurde jedoch anderweitig besetzt, so dass Kiehl weiterhin zwischen der Kinderklinik in Wernigerode und der Universität Halle, wo er seinen Lehrverpflichtungen nachzukommen hatte, pendeln musste. <br>
Auch seine akademische Laufbahn konnte Kiehl in der DDR erfolgreich weiter verfolgen. Dem Antrag auf Umhabilitation an die Medizinische Fakultät der Universität Halle wurde stattgegeben und zum 1. März 1953 wurde Kiehl zum Dozenten für das Fach Kinderheilkunde ernannt. Die angestrebte Stelle als Chefarzt der Ersten Kinderklinik des Städtischen Hufeland-Krankenhauses in Berlin-Buch wurde jedoch anderweitig besetzt, so dass Kiehl weiterhin zwischen der Kinderklinik in Wernigerode und der Universität Halle, wo er seinen Lehrverpflichtungen nachzukommen hatte, pendeln musste. <br>
Die Emeritierung erfolgte altersgemäß in seinem 65. Lebensjahr 1973. Wolfgang Kiehl verstarb am 31. Oktober 1971, ausgezeichnet als „verdienter Mediziner“ und noch Jahrzehnte später in Wernigerode positiv erinnert.<ref name="6fe7c487d79e56fad0963db2f62c45cd315011ee">Fischer 2014.</ref><br>     
Die Emeritierung erfolgte altersgemäß in seinem 65. Lebensjahr 1973. Wolfgang Kiehl verstarb am 31. Oktober 1979, ausgezeichnet als „verdienter Mediziner“ und noch Jahrzehnte später in Wernigerode positiv erinnert.<ref name="0b3cf4938b5ccafa0d8030864c3cf8aa2b1059f2">Fischer 2014..</ref><br>     
Die Aufklärung der Beziehungen des Lebensborn-Heimes in Nordrach / Baden und den pädiatrischen Einrichtungen der „Reichsuniversität Strassburg“ bleiben jedoch weiterhin ein Desiderat der historischen Forschung.  <br>
Die Aufklärung der Beziehungen des Lebensborn-Heimes in Nordrach / Baden und den pädiatrischen Einrichtungen der „Reichsuniversität Strassburg“ bleiben jedoch weiterhin ein Desiderat der historischen Forschung.  <br>
Literaturhinweise
Neumaier 2018 = Dorothee Neumaier: Das Lebensbornheim "Schwarzwald" in Nordrach 1942-1945. In: Heiko Haumann, Uwe Schellinger (Hg.): Vom Nationalsozialismus zur Besatzungsherrschaft. Fallstudien und Erinnerungen aus Mittel- und Südbaden. Heidelberg u.a.: Verlag Regionalkultur, 2018, 83-101.
Neumaier 2017 = Dorothee Neumaier: Das Lebensbornheim "Schwarzwald" in Nordrach. Marburg: Tectum, 2017.
Moser 2014 = Gabriele Moser: Staat, Staatsbürger, Ausgrenzung. Normalität im NS-Staat (Radiologie in der NS-Zeit, Teil 1). Fortschritte auf dem Gebiet der Röntgenstrahlen 186 (2014), Nr. 1, 19-23.
Fischer 2014 = Andreas Fischer: Rolf Eckerlin zeigte. Erinnerung an verdienten Mediziner. Volksstimme (Sachsen-Anhalt), vom 18.9.2014, o.S.
Georg Lilienthal: Der "Lebensborn e.V.". Ein Instrument nationalsozialistischer Rassenpolitik. Frankfurt/Main: Fischer Taschenbuch, 1993.
Uwe Schellinger: Deportiert aus Nordrach. Das Schicksal der letzten jüdischen Patientinnen und Angestellten des Rothschildt-Sanatoriums (herausgegeben vom Historischen Verein für Mittelbaden - Mitgliedergruppe Nordrach). Zell am Harmersbach: Verlag Schwarzwälder Post, o.J. [2009].
Gabriele Moser
|Commentaire_de=(1) Neumaier, Dorothee: Das Lebensbornheim "Schwarzwald" in Nordrach 1942-1945, in: Haumann, Heiko/Uwe Schellinger (Hg.): Vom Nationalsozialismus zur Besatzungsherrschaft. Fallstudien und Erinnerungen aus Mittel- und Südbaden, Heidelberg u.a.: Verlag Regionalkultur, 2018, 83-101.
(2) Schellinger, Uwe u.a.: Deportiert aus Nordrach. Das Schicksal der letzten jüdischen Patientinnen und Angestellten des Rothschildt-Sanatoriums (herausgegeben vom Historischen Verein für Mittelbaden - Mitgliedergruppe Nordrach), Zell am Harmersbach: Verlag Schwarzwälder Post, o.J. [2009].
Gabriele Moser
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|auteurFiche=Marquart; G.moser
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|traducteursFiche=Élisabeth Fuchs
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|Nazi_era=RUS
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Version actuelle datée du 12 mai 2022 à 10:56


Wolfgang Kiehl
Prénom Wolfgang
Nom Kiehl
Sexe masculin
Naissance 26 mai 1908 (Berlin)
Décès 31 octobre 1979
Directeur de thèse Georg Bessau
Profession Arzt

Titre Dr. med.

Spécialités Kinderheilkunde


Biographie

Wolfgang Kiehl naît le 26 mai 1908 à Berlin-Schöneberg. Son père est le conseiller juridique de la Deutsche Bank. Il fréquente le Treitschke Reformes RealGymnasium à Berlin-Wilmersdorf et y passe l’examen de fin d’études le 23 février 1928. Kiehl commence ses études de médecine à Fribourg-en-Brisgau. Il y suit l’ensemble de sa formation préclinique. Il passe ses semestres de formation clinique à Koenigsberg et à Berlin où il réussit l’examen d’état le 15 août 1934. Après son année de stage pratique, il travaille pendant plusieurs mois dans une maternité et comme remplaçant dans un cabinet de médecine générale en milieu rural. Kiehl obtient son doctorat à Berlin sous la direction de Georg Bessau avec une thèse réalisée à la clinique infantile universitaire. À partir d’avril 1936, il travaille à Berlin comme assistant à la Kaiserin-Auguste-Viktoria-Haus (KAVH), Reichsanstalt zur Bekämpfung der Kleinkinder- und Säuglingssterblichkeit (Établissement de lutte contre la mortalité des nourrissons et des jeunes enfants) pendant environ 6 ans. En 1938, il commence à collaborer avec Kurt Hofmeier qui dirige la KAVH.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Kiehl est incorporé dans la Wehrmacht. Il occupe un poste de médecin militaire au front jusqu’au 15 septembre 1940, date à laquelle il reprend ses recherches à Berlin. Ensuite, il est de nouveau appelé sous les drapeaux le 20 janvier 1942 et envoyé sur le front de l’Est en tant qu’Oberarzt et médecin de régiment. Le 1er juillet 1942, Wolfgang Kiehl doit suivre Kurt Hofmeier en Alsace annexée comme collaborateur scientifique, Hofmeier ayant entre-temps été nommé directeur de la clinique infantile de la Reichsuniversität Straßburg. À Berlin, sous la direction de Georg Bessau, Kiehl a mené des expérimentations « sur l’effet des antitoxines diphtériques spécifiques » et en a publié les résultats dans le volume 90 du Monatsschrift Kinderheilkunde (Mensuel de pédiatrie). Kurt Hofmeier présente une demande à la faculté médecine de la Reichsuniversität Straßburg pour que ces travaux soient reconnus comme thèse d’habilitation. Après deux rapports d’expertise positifs, l’un du professeur Otto Bickenbach (médecine interne), et l’autre du professeur Eugen Haagen (hygiène, bactériologie/virologie), la faculté de médecine décerne à Wolfgang Kiel le titre universitaire de Dr. med. habil (docteur en médecine habilité à diriger des recherches) le 23 juillet 1943[7].
On en sait encore très peu sur l’activité clinique de Wolfgang Kiehl à l’hôpital de Strasbourg. Dans une « déclaration de patrimoine et de revenus » faite par Kiehl à l’occasion de sa nomination comme Dozent (chargé de cours), il explique qu’il travaille au cabinet privé du directeur de la clinique, le professeur Hofmeier. En mars 1944, la part de Kiehl dans le règlement de soins privés de pédiatrie s’élève à 5-6 000 RM par an – une somme qui double son revenu annuel d’assistant scientifique à la clinique. La dernière phrase de la déclaration de Kiehl indique qu’il n’a pas de dette, que sa femme ne possède pas de biens et qu’il a trois enfants. Il est nommé chargé de cours et autorisé à enseigner la pédiatrie le 24 juin 1944. (Comme nous avons déjà vu plus haut, il avait obtenu l’habilitation en pédiatrie le 23 juillet de l’année précédente.)
Le catalogue de cours de la Reichsuniversität indique qu’à partir du semestre d’hiver 1942/1943, Wolfgang Kiehl et Kurt Hofmeier donnent ensemble un cours sur les maladies infectieuses[8]. Au semestre d’été 1944, les deux hommes dispensent ensemble trois cours de pédiatrie d’une heure chacun : un « cours de vaccination » un « cours de cuisine sur la nutrition infantile » et, pour les étudiants avancés, un « séminaire de pédiatrie ».
Les recherches de l’historienne Dorothee Neumaier ont montré que Wolfgang Kiehl a travaillé comme médecin consultant au foyer Lebensborn « Schwarzwald » dans la ville badoise de Nordrach à partir de juin 1943.[9]. Ensuite, les bâtiments et le matériel furent « aryanisés » pour que l’on puisse y installer la maternité Lebensborn. Entre cette date et le printemps 1945, 240 enfants y ont vu le jour.
Les nouveau-nés ou les bébés atteints de maladies potentiellement mortelles étaient envoyés à la clinique infantile universitaire de Strasbourg pour y être soignés. Nous avons retrouvé des documents attestant le décès de deux de ces bébés transférés à la clinique infantile universitaire : le nourrisson Rolf est décédé à Strasbourg le 8 août 1943 et le nourrisson Hellmuth y est décédé le 20 avril 1944. Tous deux ont été enterrés au cimetière sud de Strasbourg. Cependant, il est impossible de retrouver leur tombe car le cimetière a été fermé depuis[10].
Le docteur Wolfgang Kiehl quitte Strasbourg après la libération de la ville le 23 novembre 1944, mais nous ne connaissons pas la date exacte de son départ pour l’Allemagne. En revanche, ses activités d’après-guerre dans la zone d’occupation soviétique et en RDA sont bien documentées[11]. Le 15 août 1945, Wolfgang Kiehl reprend sa pratique médicale. Après la Seconde Guerre mondiale, le manque de médecins qualifiés conduit à l’allégement des procédures de dénazification à l’encontre des membres « nominatifs » du NSDAP dans toutes les zones d’occupation, de sorte que Wolfgang Kiehl ne rencontre aucune difficulté politique lorsqu’il reprend son activité médicale en Allemagne de l’Est. Il dirige jusqu’en 1973 la clinique infantile qu’il a fondée à Wernigerode, dans la région du Harz. Il a également mis en place un service pédiatrique dans le sanatorium de la région.
Il poursuit également sa carrière universitaire avec succès en RDA. Sa demande de transfert à la faculté de médecine de l’université de Halle est acceptée. Il est nommé chargé de cours en pédiatrie le 1er mars 1953. Toutefois, le poste de Chefarzt de la première clinique infantile de l’hôpital municipal Hufeland à Berlin-Buch lui échappe. Il doit donc continuer à se déplacer entre la clinique infantile de Wernigerode et l’université de Halle où il assure des cours.
Il prend sa retraite en 1973, à l’âge de 65 ans. Wolfgang Kiehl décède le 31 octobre 1979. Il est nommé verdienter Mediziner (médecin émérite). À Wernigerode, on garde de lui un souvenir positif plusieurs décennies après sa mort[12].
Il reste aux historiens à étudier les relations entre le foyer Lebensborn de Nordach/Baden et les établissements pédiatriques de la Reichsuniversität Straßburg.



Repères

Localisations

  • Berlin (Allemagne)
  • Freiburg im Breisgau (Allemagne)[13]
  • Königsberg in Preussen (Allemagne)[13]
  • - 15 août 1934 : Berlin (Allemagne)[13]
  • 26 août 1939 - 15 septembre 1940 : Kriegseinsatz[13]
  • 1 avril 1936 - 19 janvier 1942 : Berlin (Allemagne) Kaiserin-Auguste-Viktoria-Haus[13]
  • 20 janvier 1942 -  : Ostfront (Union soviétique)[13]
  • 1 juillet 1942 - 1944 : Straβburg (France)[13]
  • mars 1945 -  : Potsdam-Babelsberg (Allemagne) Dietrich-Eckart-Str. 22[14]
  • 1943 - 1944 : Nordrach (Allemagne)[15]
  • 13 août 1945 - 1975 : Wernigerode / Harz (Allemagne) Forckestrasse 2[16]

Nationalités

Confessions

Publications

  • Kiehl, Wolfgang. Zur Beurteilung der Wirkung arteigenen Diphthereie-Antitoxins. Klinische Wochenschrift 22 (1943) : n.b.
  • Kiehl, Wolfgang. Zur Frage der Wirkung arteigenen Diphtherieantitoxins. Tierexperimentelle Untersuchungen. Die bisherigen Erfahrungen am Menschen mit Blut- und Rekonvaleszentenserumtransfusionen. Monatsschrift für Kinderheilkunde 90 (1942) : n.b.. [Habilitationsschrift]
  • Kiehl, Wolfgang. Über Myotonia congenita (Thomsen) unter besonderer Berücksichtigung der frühkindlichen Erscheinungsformen. Archiv für Kinderheilkunde 118 (1939) : n.b.
  • Kiehl, Wolfgang. Über angeborenen Totalprolaps. Archiv für Kinderheilkunde 119 (1940) : n.b.
  • Kiehl, Wolfgang. Über die Beeinflussung der Schick-Reaktion durch Leerserum (Diss. Berlin 1936). Monatsschrift für Kinderheilkunde 66 () : 339-351

Relations

Évalué par

Disciple de

Liens à institutions

Berlin

1908-05-26T00:00:00Z
Vie privée
Naissance
1979-10-31T00:00:00Z
Vie privée
Décès
1936-01-01T00:00:00Z
Vie privée
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Références

  • Neumaier, Dorothee. Das Lebensbornheim "Schwarzwald" in Nordrach. Marburg : Tectum Verlag, 2017
  • Neumaier, Dorothee. Das Lebensbornheim "Schwarzwald" in Nordrach 1942-1945. In:Vom Nationalsozialismus zur Besatzungsherrschaft. Fallstudien und Erinnerungen aus Mittel- und Südbaden, , 83-101. Heidelberg : Verlag Regionalkultur, 2018
  • Schellinger, Uwe. Deportiert aus Nordrach. Das Schicksal der letzten jüdischen Patientinnen und Angestellten des Rothschildt-Sanatoriums (herausgegeben vom Historischen Verein für Mittelbaden - Mitgliedergruppe Nordrach). Zell am Harmersbach : Schwarzwälder Post,
  • Moser, Gabriele. Staat, Staatsbürger, Ausgrenzung. Normalität im NS-Staat. (Radiologie in der NS-Zeit, Teil 1.) Fortschritte aus dem Gebiet der Röntgenstrahlen 186 (2014), Nr. 1, 19-23.
  • Fischer, Andreas. Rolf Eckerlin zeigte. Erinnerung an verdienten Mediziner. Volksstimme (Sachsen-Anhalt), vom 18.9.2014, o. S.
  • Lilienthal, Georg. Der "Lebensborn e.v.". Ein Instrument nationalsozialistischer Rassenpolitik. Frankfurt/main: Fischer Taschenbuch, 1993.



À propos de cette page

Rédaction : ©Marquart, ©G.moser
Traduction : ©Élisabeth Fuchs



  1. Habilitationsakte Kiehl, Archives du Département d’Histoire des Sciences de la Vie et de la Santé..
  2. VL-Verzeichnis Wintersemester 1942/43, S. 63, ebenso 1943/44, S. 63..
  3. Moser 2014, 186..
  4. Neumaier 2017, 260..
  5. Neumaier 2017, 375-387..
  6. Fischer 2014..
  7. Habilitationsakte Kiehl, Archives du Département d’Histoire des Sciences de la Vie et de la Santé. [Dossier d’habilitation de Kiehl.].
  8. VL-Verzeichnis Wintersemester 1942/43, p. 63, ibid. 1943/44, p. 63. [Catalogue de cours, semestre d’hiver 1942/43 et 1943/1944.].
  9. Moser 2014, p. 186..
  10. Neumaier 2017, p. 260.
  11. Neumaier 2017, p. 375-387..
  12. Fischer 2014..
  13. 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 13,5 et 13,6 CV, 08011943.
  14. BArch, R 4901/13518.
  15. Neumaier 2017.
  16. Zeitung "Volksstimme", 18. September 2014.